Situé au bord du gave de Pau, Laroin doit faire face depuis des siècles à la menace perpétuelle des crues. Certaines, mémorables, ont fait de terribles ravages. L'histoire de cette cité antique est très ancienne, car des fouilles ont prouvé la présence gallo-romaine sur ses terres. Il ne reste aujourd'hui que les bases d'une tour en galets sur le coteau, des vestiges d'amphores et un puits. En 1385, la ville est unie à Saint-Faust et Monhauba, ne formant qu'un tout. Ce n'est qu'en 1774 que Laroin prend son indépendance, puis il faut attendre 1813 pour qu'apparaisse, avec le plan cadastral, un début de lisibilité des limites de la commune, ce qui n'empêcha pas les accrochages avec les communes de Lescar et de Lons, si proches. Des propriétés viticoles, il n'en reste qu'une gérée par Yvonne Hégoburu ; quelques rares exploitations agricoles demeurent, changeant la physionomie du village qui vit même arriver, en 1965, l'exploitation du pétrole.