De l’aéroport au centre-ville à Bornéo

Il y a de plus en plus d’aéroports domestiques qui permettent de faciliter les déplacements sur plusieurs villes du Sarawak, de Sabah, du Kalimantan et à Bandar Seri Begawan (Brunei). AirAsia et MASwings désservent Bornéo. Les tarifs des billets d'avion sont très accessibles.

À Kuala Lumpur, l'aéroport étant situé à 60 km du centre-ville, mieux vaut emprunter le train KLIA Ekspres, (55 RM), plus rapide et moins cher que le taxi et qui permet surtout d'éviter les bouchons. Il vous dépose à KL Sentral, la gare routière de la capitale, en plein centre-ville.

À Kuching ou Kota Kinabalu, il est facile de trouver un taxi à la sortie de l'aéroport ou par le biais de l'application Grab pour vous rendre à votre hôtel. Dans les petits aéroports de l'île, des transports sont également disponibles.

Arrivée en train à Bornéo

La seule ligne publique ferroviaire à Bornéo relie les villes de Kota Kinabalu à Tenom, dans l’État de Sabah. Il existe aussi une ligne privée, North Borneo Railway, qui propose des excursions dans un vieux train à vapeur, deux fois par semaine, entre Kota Kinabalu et Papar.

Arrivée en bateau à Bornéo

S'y rendre. Il est possible de prendre un ferry depuis Semarang (Java, Indonésie) pour se rendre à Kumai (Kalimantan central). Sachez cependant que la traversée sera longue, mais permet cependant de réaliser des économies. Il n'y a plus de service de ferry entre la Malaisie péninsulaire et Bornéo.

Se déplacer. Vous aurez sans doute à vous déplacer en bateau pour rejoindre certains endroits reculés de l'île ou lors de certaines excursions, comme le long du fleuve Kinabatangan. Le plus courant sont des barques en bois motorisées de forme élancées. N'oubliez pas de prévoir de l'eau, un couvre-chef et de la crème solaire !

Transports en commun à Bornéo

Le bus est le moyen de transport préféré des habitants de Bornéo. Ils présentent donc pour le visiteur un triple avantage : d’une part, leur réseau est dense et performant (peu de retards...) ; d’autre part, ils sont vraiment économiques ; enfin, c’est l’occasion de rencontrer la population – dans les bus, vos voisins n’hésiteront pas à vous poser des questions, ce qui rendra votre voyage beaucoup plus agréable.

Bus longue distance. Ils assurent des liaisons rapides entre de nombreuses villes de l’île. La climatisation y est souvent poussée à son maximum, à la limite du supportable. Vous avez donc intérêt à vous couvrir chaudement, surtout si vous empruntez un bus de nuit (les sacs en plastique sont assez efficaces pour bloquer les bouches d’air glacées qui vous congèlent la tête). On distingue deux catégories : les bus normaux et les bus VIP où vous disposez de plus de place (32 sièges par bus au lieu d’une cinquantaine ; si vous choisissez un bus de nuit, vous pourrez y dormir relativement confortablement si le son de la TV n’est pas poussé à fond).

Bus locaux et minibus. Ceux-ci ne sont pas climatisés et effectuent des distances plus courtes. Les arrêts sont fréquents et les bus sont souvent pleins à craquer. L’avantage, c’est qu’ils sont très économiques. Si vous avez le temps, c’est un moyen original de découvrir Bornéo. Les bus urbains sont difficiles à utiliser si vous ne connaissez pas vraiment la ville. Mieux vaut prendre un taxi, un peu plus cher.

Vélo, trottinette & co à Bornéo

En deux-roues, les mêmes précautions d’usage qu’en voiture sont à observer. Il est recommandé, même si ce n’est pas courant chez les populations locales, de porter un casque intégral.

Avec un chauffeur à Bornéo

En ville. À Kuala Lumpur (KL), ils sont jaune et noir ou blanc et rouge. Ils utilisent généralement le compteur (meter), ce qui n’est pas toujours le cas à Bornéo où il faut négocier avant de monter dans un taxi. Sachez aussi qu’il y a un surcoût entre minuit et 6h du matin. Le moyen le plus simple, le plus sûr et le plus économique de se déplacer en ville (KL, Kuching, Kota Kinabalu, etc) est de passer par une application comme Grab.

Taxis longue distance, liaisons intervilles. Dans chaque ville, on trouve une station de taxis, en général à côté de celle des bus. À KL, elle se trouve au niveau 1 de la station de bus TBS. C’est intéressant si l’on voyage à 4 ou 5 personnes. Ici, pas de compteur, les prix se négocient avant de partir (ils sont relativement fixes).

En voiture à Bornéo

Si vous avez décidé de parcourir Bornéo en voiture, sachez qu’il vous faudra posséder un permis de conduire international. Le réseau routier est assez inégal sur l’ensemble de l’île, mais satisfaisant aux abords des grandes villes. Néanmoins, il sera préférable de louer un 4x4 pour vous simplifier la tâche. Les principaux dangers que vous rencontrerez lors de votre séjour sont en ville : outre le fait que la conduite se fait à gauche, la façon de conduire des autochtones aura de quoi vous surprendre. Un clignotant ne signifie pas que le conducteur va tourner... mais qu’un barrage de police est positionné non loin, qu’un véhicule arrive en sens inverse, qu’il va doubler un autre véhicule. Attendez-vous à voir surgir et déboîter des motards à tout instant. Aux abords des forêts et des plantations, ce sont des animaux qui peuvent traverser sans crier gare. Évitez de conduire lors de fortes précipitations !

Accessibilité à Bornéo

Hormis les hôtels de bon standing, Bornéo est très mal équipée pour accueillir les voyageurs handicapés. Dans les villes, il n’est pas fait grand cas de leurs conditions. Dans les zones reculées, et notamment les parcs nationaux, les excursions et les logements sont très difficiles d’accès. Renseignez-vous auprès de votre agence de voyages pour savoir comment accommoder vos besoins une fois sur place.

Les attrape-touristes à Bornéo

Pour éviter toute déconvenue avec les taxis, réservez un véhicule par le biais de l'application Grab. Lors des transports en taxis collectifs, demandez le tarif exact avant de monter dans le véhicule.