L'ÎLE AUX COCOS
On accède à l'île aux Cocos de Port Mathurin (4 heures de traversée aller-retour) ou de Baie du Nord (2 heures). Une autorisation écrite délivrée par Discovery Rodrigues à Port Mathurin est nécessaire, d'où l'intérêt de passer par un réceptif local (quasiment tous organisent l'excursion pour 900 Rs à 1200 Rs en moyenne par personne, déjeuner inclus) ou par les gérants des hôtels et pensions. L'îlot, le plus vaste de ceux entourant Rodrigues, est protégé et contrôlé pour sa biodiversité et les espèces endémiques qu'il recèle. Le nombre de visiteurs journaliers y est donc limité afin que soit préservé cet écosystème fragile, lequel consiste en une longue bande de sable blanc magnifique, qui miroite comme un mirage sur l'immensité turquoise du lagon. Couverte de cocotiers, filaos et acacias, l'îlot sert d'habitat à des milliers de volatiles qui lui confèrent charme et personnalité. Ceux-ci sont visibles avant même que l'on ait débarqué, par nuées au-dessus des flots, mais c'est en se promenant à pied qu'on peut les contempler à loisir, d'abord sous la houlette d'un guide retraçant l'histoire de l'îlot et délivrant des conseils sur le comportement à adopter, puis librement. Certains oiseaux sont très peu farouches et nichent à 2 mètres des serviettes, tandis que d'autres s'envolent et tournoient par centaines au passage des hommes. L'îlet constitue l'un des derniers refuges des fous, frégates, yéyés (appelés aussi sternes brunes), goélettes blanches (cygis alba), mariannes (anous tenuirostris) et macouas (anous stolidus), espèces très rares ayant presque disparu du ciel de Rodrigues. Parmi ces oiseaux, certains sont migrateurs d'où l'intérêt de venir plutôt pendant les mois chauds. Les goélettes blanches et les yéyés, par exemple, font les trajets entre Saint Brandon (où ils sont de plus en plus menacés par les pêcheurs) et l'île aux Cocos ou l'île aux Sables, juste en face. Cette dernière bande de sable est également une réserve naturelle peuplée de volatiles, et il est interdit d'y accéder. En dehors des touristes, les oiseaux de l'île aux Cocos sont les seuls compagnons des deux gardiens qui se partagent la surveillance de la réserve. La partie occidentale de celle-ci est en effet inaccessible au promeneur et partiellement clôturée pour que les volatiles n'y soient pas dérangés. L'île sert aussi de pépinière de cocotiers pour le reboisement de Rodrigues. On comprend mieux alors pourquoi l'excursion est incontournable sans compter que le site est magistral : fonds translucides, grands bancs de sable, turquoise intense de l'eau.
Pirogue de l'Auberge Lagon bleu (www.aubergelagonbleu.com) : les tarifs sont légèrement plus élevés qu'ailleurs, mais c'est de loin le plus joli bateau de croisière à sillonner les eaux rodriguaises. Pas une barque ni un teuf teuf à moteur, mais une vraie belle pirogue 100 % du cru toutes voiles dehors ! Prestations à l'avenant et service soigné.
Joe Cool (lepetitrodriguais@gmail.com). Car vraiment, c'est lui le plus cool de tous les bateliers ! Joe Meunier, de son vrai nom, connaît l'excursion comme sa poche et y régale les voyageurs de sa gentillesse et de sa cuisine – 1 200 Rs par personne tout compris.
L'office de tourisme basé à Port Mathurin met aussi à disposition des voyageurs une liste de tous les bateliers organisant la balade et/ou la traversée.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
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Avis des membres sur L'ÎLE AUX COCOS
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