Histoire Histoire

De nombreux squelettes et ossements d'animaux ont été retrouvés à Montréal, formant le plus beau gisement paléontologique d'Europe. Les premières traces humaines remontent à 38 000 av. J.-C.

Des fragments d'outils remontant de 3 000 av. J.-C. à 700 av. J.-C. permettent d'attester de la sédentarisation des humains dans la région. Trois peuples sont identifiés : les Ausques (Auch), les Élusates (Eauze) et les Lectorates (Lectoure).

Crassus ajoute à l’Empire romain le Sud-Ouest de la France, rebaptisé Gaule Aquitaine par Auguste en 27 av. J.-C.

Création par les Romains de la Novempopulanie ou « Pays des Neuf Peuples » qui s'étend de la rive gauche de la Garonne aux Pyrénées.

Les Wisigoths se mettent au service de l'empereur Honorius. Ils ont pour mission de chasser les barbares de Gaule et d'Espagne.

Auréolé de succès, le roi Wallia se voit gratifié de la Novempopulanie.

Clovis défait les Wisigoths à Vouillé. La Novempopulanie passe sous contrôle franc.

De longues années de guerre civile et de brigandage permettent aux Vascons venus du versant méridional des Pyrénées de s'emparer de la Novempopulanie.

Dagobert reconquiert la Vasconie, mais ses successeurs se désintéressent de la région qui récupère progressivement son autonomie.

Eudes d'Aquitaine, roi de Vasconie, défait les Arabes à Toulouse. Il les contient jusqu'en 731.

Charles Martel arrête la progression arabe à Poitiers, avec l'aide d'Eudes d'Aquitaine. Les ennemis se retranchent en Espagne.

Pépin le Bref divise l'Aquitaine en deux duchés : le duché d'Aquitaine entre Loire et Garonne et le duché de Vasconie entre Garonne et Pyrénées. Les Vascons se choisissent pour duc le fils d'Eudes d'Aquitaine, Loup II.

Garcia Sanche le Courbé, duc de Gascogne décède. Il a pris soin de diviser son duché en plusieurs tiges, afin d’honorer ses trois fils. Sanche Garcie hérite du duché. Guillaume Garcie est fait comte de Fezensac et d’Armagnac et Arnaud Garcie, comte d’Astarac.

Par les jeux de succession, Aliénor d'Aquitaine hérite de la Gascogne qu'elle apporte en dot au roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt.

La guerre de Cent Ans divise les suzerains des fiefs gascons. La Gascogne occidentale s’unit à l’Angleterre tandis que la Gascogne orientale, fédérée autour des comtés d’Armagnac et de Bigorre, soutient les Valois.

Le roi Henri II prend des édits répressifs à l'encontre des protestants de France. La persécution contre les « réformés » se met en place.

Jeanne d'Albret, reine de Navarre et tante à la mode de Bretagne du Roi, se convertit au protestantisme.

Blaise de Monluc, un gentilhomme recruté par le lieutenant du Roi, apprend que 500 Béarnais envoyés par Jeanne d'Albret marchent sur Lectoure. Il prend la ville le 28 septembre.

La paix d'Amboise met fin à la première Guerre de Religion.

Jeanne d'Albret recrute le comte de Montgomery pour reconquérir ses territoires perdus. Il reprend le Béarn et Tarbes en un éclair et dévaste la Gascogne en marchant sur Toulouse.

Henri III de Navarre se convertit au catholicisme pour devenir roi de France sous le nom d'Henri IV. Les guerres de religion prennent fin, mais la Gascogne est ravagée pour des années encore.

Les lettres patentes royales ordonnent la division de la France en 83 départements. Le département du Gers reprend les contours de la Gascogne.

De nombreux Gersois viennent grossir les rangs des armées napoléoniennes. Certaines communes perdent jusqu'à la moitié de leurs habitants.

À l’écart des combats, le Gers se transforme en hôpital de campagne : écoles, lycées, couvents, hôtels et thermes sont réquisitionnés.

Après la saignée de la Grande Guerre, le Gers accueille 15 000 Italiens venus travailler aux champs.

Le Gers est choisi par l'administration pour recevoir en nombre des réfugiés du Haut-Rhin. Lectoure accueille ainsi 925 habitants de Saint-Louis.

Le premier réseau de résistance gersois voit le jour à Auch.

Les Allemands envahissent la zone libre. Les mouvements de résistance s'intensifient dans le Gers.

Le maquis de Meilhan est décimé sur dénonciation. La Wehrmacht tue 76 maquisards en seulement deux heures. Il n’y a que 16 rescapés.

Le bataillon d’Armagnac achève la libération du Gers en remportant la bataille de l’Isle-Jourdain.