Le territoire de Eeyou Istchee Baie-James couvre 350 000 km², soit un cinquième du territoire québécois. La Baie-James est fréquentée depuis plus de 5 000 ans. Les Cris, de la famille des Algonquins, sont les premiers à s'y installer. Leur sédentarisation est la conséquence du système de poste de traite mis en place au XVIIe siècle (échange de fourrures avec les Européens). Sir Henry Hudson découvre la baie en 1610. Peu après se met en place le système d'exploitation des fourrures. C'est à cette époque (1670) que remonte la création de la Compagnie de la Baie d'Hudson, toujours en activité. Les peaux de castor demeurent l'une des principales richesses de la région jusqu'à la découverte de mines d'or à la fin du XIXe siècle. Les mines, suivant le contexte international, seront tour à tour exploitées, puis abandonnées. Néanmoins après la Seconde Guerre mondiale, avec l'avènement du chemin de fer, l'or est largement exploité. La construction des villes de Chapais, Chibougamau et Matagami remonte à cette époque. Le chemin de fer permet, à partir des années 1960, l'exploitation de la forêt. Il faut attendre le début des années 1970, pour que naisse LE grand projet de la Baie-James : la construction de plusieurs barrages hydroélectriques, dont la plus grande centrale souterraine au monde. Le projet est contesté, notamment par les Cris, comme ces derniers sont implantés sur leurs terres ancestrales. La Convention de la Baie-James et du Nord Québécois apaise les conflits et leur octroie des compensations financières et des emplois.

Pays d'aventure par excellence, royaume des motoneigistes, des chasseurs et des pêcheurs - le populaire Festival du Doré Baie-James (fddbj.com) a lieu en juin à Chapais - avec bon nombre de pourvoiries réputées, la Baie-James s'ouvre de plus en plus au tourisme. Parmi les lieux les plus appréciés des visiteurs, signalons le village de la nation crie d'Oujé-Bougoumou, lauréat de l'UNESCO, le Camp Robert-Boyd à Radisson, et les centrales hydroélectriques au nord de la région (Radisson, Chisasibi). Outre la baie James, qui donne elle-même accès à la baie d'Hudson, la région compte de nombreux sites naturels d'exception, comme le lac Paradis, le lac Mistassini - le plus grand lac naturel du Québec (2 335 km²) - et les réserves fauniques Assinica et des Lacs-Albanel-Mistassini-et-Waconichi. Sachez toutefois que si vous visitez des villages cris, vous devrez utiliser l'anglais plutôt que le français.

Transports

Chibougamau, porte d'entrée de la Baie-James, se situe à près de 700 km au nord-est de Montréal. Ensuite, les distances entre chaque ville sont longues. Sachez également que seule la route de la Baie-James est pavée ainsi que certains tronçons entre les villes au sud, les autres étant recouvertes de gravier (Transtaïga, du Nord et des monts Otish). Peu importe où vous vous rendrez, planifiez bien votre voyage assez tôt. Déterminez les distances et les services disponibles sur le circuit qui vous intéresse.

Avion. Air Creebec dessert Chibougamau, Waskaganish, Nemaska, Eastmain, Wemindji, Chisasibi, ainsi que Whapmagoostui au Nunavik. Air Inuit dessert La Grande et plusieurs municipalités du Nunavik.

Bus. Maheux-Cree Bus Service dessert la route de la Baie-James entre Val-d'Or en Abitibi et Chisasibi au nord de la Baie-James. Intercar relie Saint-Félicien (Saguenay-Lac-Saint-Jean) à Chibougamau. www.intercar.ca

Voiture. Sans aucun doute le meilleur moyen pour se déplacer dans ce territoire immense. Les principales routes d'accès pour la Baie-James sont :

Saguenay - Lac-Saint-Jean : route 167 depuis Saint-Félicien.

Abitibi-Témiscamingue : route 113 depuis Senneterre et route 109 depuis Amos.

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