Informations pratiques : A voir / A faire au Tchad
Horaires
Comme dans tout pays chaud, l'activité commence dès le lever du soleil et les commerces ouvrent dès 7h ou 7h30 et ferment tard le soir. Certains d'entre eux ferment entre 12h30 et 15h30. Les marchés, comme le marché central, étalent leurs marchandises tôt le matin et plient bagage vers 17h.
Pour les administrations, c'est le rythme de la journée dite continue, de 7h30 à 15h. Le vendredi est particulier, c'est le jour de la grande prière, les administrations ferment donc en général à 11h.
Les jours fériés sont assez nombreux car les fêtes chrétiennes s'additionnent aux fêtes musulmanes.
1er janvier : Nouvel An.
1er mai : fête du Travail.
11 août : fête de l'Indépendance (fête nationale).
28 novembre : proclamation de la République.
1er décembre : Journée de la liberté et de la démocratie.
Mars/avril : lundi de Pâques.
5 mai : Ascension.
15 août : Assomption.
1er novembre : Toussaint.
25 décembre : Noël.
Les fêtes musulmanes varient en fonction du calendrier lunaire, il faut donc les consulter sur internet :
Tabaski ou Aïd el-Adha (fête du mouton ou du sacrifice).
Al Maouloud Annabaoui (fête de naissance du prophète).
Aïd el-Fitr (fête de fin de ramadan).
A réserver
Si vous comptez visiter le musée national de N'Djamena, nous vous conseillons d'y passer la veille afin de prendre rendez-vous avec un guide parlant bien le français qui vous accompagnera pour une découverte instructive de ce grand musée.
Visites guidées
Les marchés de la capitale : le grand marché ou marché central connaît une grande activité. Les étalages de fruits et légumes côtoient les vendeurs de tissus et de cosmétiques. S'y trouvent même des banques à ciel ouvert : on peut y changer des francs CFA d'Afrique de l'Ouest contre des francs CFA d'Afrique centrale, un créneau non exploité par les banques classiques. Plus populaires et essentiellement alimentaires, les marchés de Chagoua et de Dembé sont très vivants et typiques de la vie commerçante tchadienne.
Le fleuve Chari : une promenade sur les rives du Chari permet d'apercevoir des hippopotames aux heures les moins chaudes de la journée, et en soirée de profiter d'un beau coucher de soleil. L'agence de voyages Tchad Evasion y possède une plage aménagée pour se prélasser au soleil.
Le musée national : il en raconte long sur l'histoire du Tchad avec plusieurs salles dédiées aux conquêtes militaires, aux traditions tchadiennes, à l'archéologie et à la paléontologie. Il se visite idéalement le matin.
La cathédrale et la mosquée Fayçal : deux lieux de culte importants de la cité. L'un construit en période coloniale, l'autre datant des années d'après l'indépendance, offert par le Roi Fayçal d'Arabie Saoudite.
Gaoui : village potier intéressant par son architecture typique faite de cases en terre ; ici tout tourne autour de la « terre », ainsi il est aisé de se perdre dans la contemplation des grandes jarres en terre cuite. Côté culture, son musée fait un zoom sur le peuple légendaire des Sao.
Le rocher aux Éléphants (Hadjer el Hamis) : où l'on se perd en petite randonnée entre les pierres de couleur rose.
Le lac Tchad, qui a donné son nom au pays, est l'occasion de voir un autre visage du Tchad, plein de mystère, et d'embarquer sur les kadeïs, les pirogues locales. Il est indispensable de se renseigner sur les aspects sécuritaires et géopolitiques avant toute excursion sur les eaux et rives du lac.
Fumeurs
La loi n° 010/PR/2010 du 10 juin 2010 portant lutte contre le tabagisme interdit de fumer dans les lieux publics, ainsi que dans les lieux de travail et dans les transports publics. Il est également interdit à toute femme enceinte, ainsi qu'à tout enfant mineur de fumer. Mais, plus d'une décennie après la vulgarisation de cette loi, la consommation de la cigarette dans les lieux publics va grandissante ainsi d'ailleurs que celle de la chicha. Fumer de nos jours dans les milieux publics est devenu une mode dans le milieu jeune ces derniers temps. Plus grave, des cigarettes d'origines douteuses envahissent les marchés du Tchad, ne vous faites pas berner, c'est de santé qu'il s'agit.
C'est très local
Dans les villages, l'école coranique se tient sur la place publique centrale sur laquelle sont allumés des feux de nuit. Les enfants se réunissent autour d'un marabout le soir et tôt le matin pour recopier sur leur tablette de bois (lôh) les versets coraniques du jour qu'ils récitent tous ensemble jusqu'à les apprendre par cœur. S'ils font une erreur, ils sont frappés ou fouettés par le maître. Chaque jour, le lôh est lavé à l'eau et préparé pour la leçon suivante. Les enfants doivent mémoriser les 114 sourates du Coran avant d'être circoncis ou excisés.