De l’aéroport au centre-ville au Cameroun

Globalement, le taxi est le seul moyen de transport ayant accès aux zones aéroportuaires du pays. Des chauffeurs vous proposeront leurs services à la sortie de l'aéroport et la course vous coûtera 5 000 FCFA. Si vous avez réservé un tiers qui doit venir vous chercher à l'aéroport, pensez à lui demander le numéro de la plaque d'immatriculation du véhicule, que vous donnerez aux agents de sécurité en sortant de l'aéroport. De cette façon, le véhicule sera autorisé à stationner au dépose-minute.

Arrivée en train au Cameroun

La Camrail, compagnie de train locale, assure la liaison entre Douala et Yaoundé, Douala et Kumba (Sud-Ouest), et Yaoundé et Ngaoundéré (Province de l'Adamaoua). Les trains sont confortables et les billets sont abordables. La ligne est fonctionnelle mais les traces du trauma laissé par l'accident ferroviaire d'Eseka qui avait causé le décès de 80 passagers en 2016 sont encore présentes dans les esprits.

Transports en commun au Cameroun

Au Cameroun, il n'y a pas de bus de ville comme il en existe dans d'autres pays d'Afrique. Les bus et vans sont utilisés pour sortir des villes et effectuer de longs trajets. De nombreuses stations sont implantées en ville et proposent des trajets vers les quatre coins du pays. Les véhicules sont plus ou moins rustiques et les horaires plus ou moins respectés.

Vélo, trottinette & co au Cameroun

On croise de plus en plus de vélos dans les villes camerounaises, surtout dans les endroits où le goudron le permet. Mais la circulation quelque peu anarchique est un réel danger pour les cyclistes et le vélo reste un moyen de transport peu recommandé.

Avec un chauffeur au Cameroun

En ville, les taxis jaunes sont rois. Difficile de passer à côté de ces nuées de véhicules jaune poussin qui ont pour habitude de ralentir le long des avenues à la recherche de passagers. Au Cameroun, les taxis se partagent et les passagers potentiels s'alignent le long de la route et hèlent leur destination. Si l'itinéraire du taxi le permet, un coup de klaxon signifiera que la course est acceptée (moyennant 200 à 500 FCFA selon la destination) et le passager pourra rejoindre les autres dans le véhicule. Une forme de covoiturage tout à fait fonctionnelle et que les Camerounais pratiquent depuis toujours. Bien sûr, il est tout à fait possible de privatiser un taxi. Il suffit de commander une course d'une heure : 2 500 FCFA ou un dépôt (trajet simple) : 1 500 FCFA.

En voiture au Cameroun

Vous l'aurez compris, la circulation est particulièrement intense dans les grandes villes et leur périphérie. Aussi mieux vaut-il faire appel à un chauffeur dans un premier temps, car le Code de la route est pour ainsi dire quelque peu différent au Cameroun et l'apprentissage de la conduite sur place peut être un peu rude.

Accessibilité au Cameroun

L'état des routes et du réseau routier en dehors des villes allonge considérablement les temps de trajet qui peuvent vite virer au chemin de croix pour les voyages les plus longs. Bien que des bus de plus en plus confortables soient disponibles pour desservir toutes les grandes villes entre elles, les durées de voyage sont souvent bien plus longues que celles auxquelles les Occidentaux sont habitués. Bien que faute de moyens, la plupart des Camerounais n'aient pas nécessairement une connaissance accrue du reste du pays, les distances importantes n'empêchent pas les populations d'entamer des périples vers le Nord et l'Extrême-Nord, en voyageant sur plusieurs jours consécutifs. Quand il s'agit de voyager, il faut prendre son mal en patience et se consoler avec les paysages qui défilent, et qui valent le coup d'aller à leur rencontre.