Que manger au R. D. Congo ? spécialités culinaires et gastronomie

Les repas restent calqués sur les habitudes belges, on déjeune le matin, on dîne à midi et on soupe le soir. Mais il est possible de manger à toute heure dans les établissements et terrasses de rue. Les restaurants sont généralement ouverts de 12h à 15h et de 18h à 22h.

On peut manger à tous les prix en fonction du type d'établissement. En ville, un repas sur une terrasse de rue (malewa ou nganda) est très bon marché et composé de produits locaux. Quant aux restaurants, en gros, moins le menu présente de produits locaux, plus la facture sera salée. Dans les grandes villes, on trouve aisément de la cuisine européenne, asiatique et indienne. Il est rare que tout ce qui se trouve à la carte soit disponible. Le temps d'attente pour être servi est parfois très long. Informez-vous afin d'éviter la crise d'inanition. Sauf dans les grandes enseignes, le paiement se fait cash en dollars ou en francs.

L'addition est globale et comporte donc taxes et pourboires, même si comme partout un petit billet n'est jamais refusé. Seuls les restaurants bien établis prennent les cartes de paiement.

Fufu, bukari, chikwangue. Frit, bouilli, en petit pain fermenté, mélangé à du maïs, le manioc est incontournable et accompagne autant les poissons que la volaille, la viande de brousse ou les brochettes. Même ses feuilles se mangent en préparation comme des épinards (pondu). Le piment est servi à discrétion.

Le bar à cabri est un grand classique culinaire dans la cité. Il s'agit de chèvre hyper fraîche puisqu'elle est tuée, dépecée, préparée et grillée sur place. A manger à plusieurs à même le papier brun qui a servi de contenant durant la grillade, ça peut sembler un peu sauvage comme ça, mais accompagné de chikwangue et d'une Primus bien fraîche, c'est absolument délicieux.

Les malewas, ces cantines de rue très fréquentes et tenues par des mamans, et les ngandas, ces buvettes où on mange et on boit avec des décibels tout autour, servent généralement une carte plus ou moins étoffée de spécialités non importées. A manger de préférence sans couverts, de l'assiette à la bouche.

Sauf dans les restaurants de classe, on évitera la viande saignante.

Sur la rue, il est possible de se désaltérer et manger à toute heure de la journée. A tous les coins de rue, une maman entretient son petit makala pour griller un poisson ou un morceau de chèvre, réchauffer des bananes ou de la chikwangue. En ville, les salons de thé et pâtisseries sont ouverts de 7h à 18h.

Tout achat peut se faire en francs congolais mais la plupart des dépenses importantes se font en dollars, par carte bancaire ou en cash. Pour changer l'argent, préférez les cambistes de rues aux guichets de banques.

Selon les endroits, la bière est servie au verre ou à la bouteille, en 67 ou 33 cl, celle-ci étant surnommée « la petite du quartier ». Elle se consomme partout et à toute heure du jour et de la nuit. Blonde, brune ou très foncée, avec des arachides grillées, c'est encore mieux. Depuis quelques années, si vous commandez une bière de 33 cl, on vous en sert deux bouteilles, l'idée étant que 33 cl est à peine plus que la moitié de celle de 67, et qu'à ce titre vous vous devez de faire honneur. Si malgré tout vous n'en voulez qu'une, précisez-le.

Les Congolais sont assez peu fumeurs et hormis dans les lieux publics, aucune interdiction de s'adonner à ce léger vice.