De l’aéroport au centre-ville au Rwanda
L’aéroport international de Kigali (Kigali International Airport) est situé à 12 km à l’est de la ville. Il faut environ 25 minutes pour rejoindre le centre-ville. Des taxis sont disponibles 24h/24. Compter 20 US$ ou l’équivalent en francs rwandais pour un trajet jusqu’au centre. La plupart des hôtels de Kigali peuvent vous organiser le transfert à l'arrivée et au départ. Selon les établissements, le transfert est gratuit. Kigali Bus Service (KBS) exploite par ailleurs une ligne, avec un bus toutes les heures, entre l'aéroport de Kigali et l'Union Trade Center (UTC). L'arrêt se situe à moins de 400 m du terminal, sur la KN5. Compter 1 000 Frw.
Transports en commun au Rwanda
Vous n'aurez aucun mal à circuler en transports en commun au Rwanda. Des bus et minibus régionaux sont nombreux à relier la plupart des villes. Certaines compagnies assurent des liaisons internationales jusqu’à Kampala en Ouganda, Bujumbura au Burundi (régulièrement suspendues pour cause de tensions entre les deux pays – se renseigner) et même Nairobi au Kenya. À Kigali, la gare principale se trouve à Nyabugogo. Les compagnies circulent en général de l’aube au crépuscule, très rarement après.
Vélo, trottinette & co au Rwanda
Les motos et « motobylettes » se rencontrent surtout dans les villes, moins entre les villes. Le vélo reste l'un des principaux moyens de transports des Rwandais, vous en verrez le long des routes, chargés de personnes (vélos-taxis) ou de produits divers : régimes de bananes, cargaison de bières, poules et dindons, matériaux de construction, bois, canne à sucre, chargements de carottes, pommes de terre et autres légumes, matelas, meubles, bidons d'eau, lait, sacs de riz… tout y passe ! Vous les verrez dévaler les collines à toute allure, souvent sans freiner, ou péniblement pousser à pied dans les côtes. Les expatriés, tout comme les Rwandais, sont de plus en plus nombreux à faire du vélo, du moins le dimanche, à partir de Kigali. Il est tout à fait possible de louer des vélos de route ou des VTT à la journée ou sur plusieurs jours. Prudence néanmoins : la protection des « usagers faibles » est encore loin d’être une réalité au Rwanda. C’est la loi du plus fort : le camion chasse la voiture qui chasse la moto qui chasse le vélo qui chasse le piéton… Le même type de remarque est valable pour les deux-roues motorisés, auxquels les automobilistes ne font pas beaucoup plus attention. Le mieux, si vous souhaitez emprunter les routes à vélo, est de s’adresser à une agence de voyages. Mercator Assistance, dont le directeur est un passionné de vélo, propose différents circuits en VTT, notamment le fameux Congo Nil Trail, le long du lac Kivu.
Avec un chauffeur au Rwanda
Les taxis sont facilement disponibles, dans la capitale notamment. Une application, Yego (Yego Cabs et Yego Moto), à télécharger sur un smartphone, permet de commander des trajets sûrs et abordables. Service disponibles uniquement à Kigali. Vous pouvez également appeler le 911. Les taxis-motos sont omniprésents (vraiment très nombreux dans la capitale) et moins chers . Les conducteurs doivent avoir un casque pour les passagers conformément à la loi ; vous ne devriez pas avoir à payer plus de 1 000 Rwf pour un trajet en moto dans la capitale. Les chauffeurs conduisent prudemment, et si ce n’est pas le cas, dites-le-leur, ils s’adapteront. Un autre service de taxis, « Move », géré par Volkswagen, via une application à télécharger sur son smartphone, offre également un service 24h/24 à Kigali.
En voiture au Rwanda
La conduite est à droite, comme en Europe. Les routes goudronnées sont en excellent état. Le trafic, à l'exception de Kigali, reste très modéré, même aux heures d'affluence. Nous sommes bien loin des embouteillages et du chaos que peuvent connaître la plupart des mégalopoles africaines. Le permis de conduire européen est suffisant pour un temps limité.
En location, surtout si un parcours à l’intérieur du pays est prévu, le budget carburant est important et il doit être pris en compte (a fortiori quand on loue un véhicule tout-terrain, bien plus glouton en carburant). Toutes les grandes villes disposent de ravitaillement en essence, et de toutes façons les distances sont courtes. En cas de panne, les routes principales et les bonnes pistes étant généralement à proximité d’une ville, petite ou grande, on peut donc assez facilement y réparer le véhicule, sauf en cas de remplacement d’une pièce cassée particulière et difficile à trouver. Heureusement, ces situations extrêmes sont plutôt rares et dans la plupart des cas, les pannes trouvent une solution sur place. La débrouillardise des Rwandais est phénoménale : en cas de panne, ils seront nombreux à proposer leurs services. Ils sont capables, par exemple, de réparer dans le noir un mécanisme de vitre défectueux après avoir démonté et remonté toute la portière en moins d’une heure, avec un seul outil… Chose vue à Musanze ! Quand un véhicule est en panne (ou accidenté), on avertit les autres usagers de la présence du véhicule en mettant des branches sur la route ou sur la piste.
Le parc automobile est dans un état relativement satisfaisant, car la police effectue des contrôles sévères et les voitures doivent se soumettre régulièrement à une inspection technique. Mais il convient de conduire avec prudence, notamment dans les dépassements et les traversées d’agglomérations. La limitation de vitesse est de 60 km/h sur la plupart des routes au Rwanda (rarement 80 km/h) et les radars fixes et mobiles sont très nombreux. Un excès de vitesse sera sanctionné d'une amende de 25 000 Frw. Attention aux vélos aussi, surtout lorsqu’ils arrivent en face dans une descente, chargés de régimes de bananes… Quand, sur une piste, on croise un véhicule venant en sens contraire, il faut presser les doigts en éventail sur le pare-brise, pour éviter qu’un éventuel caillou projeté par l’autre véhicule ne le fasse éclater.
Accessibilité au Rwanda
La Fédération rwandaise des coopératives de transport (RFTC) a mis en service une dizaine de bus conçus pour permettre aux personnes à mobilité réduite de monter à bord et débarquer sans se faire aider. Toutefois, le Rwanda est un pays de collines, rien n'est franchement plat et les rampes d'accès ne sont pas encore généralisées.