-700 000 ans av. J.-C.
Les premiers peuplements humains
La grande Rift Valley, qui traverse l’Afrique de l’Egypte à la Zambie, est aujourd’hui reconnue comme le berceau de l’humanité. De nombreux sites de l’âge de pierre ont été excavés en Zambie, renfermant des outils vieux de 200 000 ans dans la région des chutes de Kalambo au nord, et des chutes Victoria au sud. En 1921, les ossements de celui que l’on appelle « the Broken Hill man » ont été exhumés près de Katwe. Cet Homo rhodésiensis est l’ancêtre commun de l’homo sapiens et l’homme de Néandertal qui a vécu de - 700 000 à - 300 000 ans.
- 20 000 ans av. J.-C.
Les Bushmen vivent dans l’est du pays
A la fin de l’âge de pierre, les premiers hommes vivant ici avaient les pommettes saillantes, la peau brune et très ridée, et ressemblaient probablement au peuple San qui vivent encore en Namibie et au Botswana : les Bushmen, dont il est admis qu’ils sont les ancêtres.
IIIe siècle av. J.-C
Migration des peuples de langue bantoue
Les premiers agriculteurs et pasteurs de langue bantoue peuplent lentement le pays. Ceux qui s’installent en Afrique australe seraient originaires du Cameroun environ 3000 ans avant notre ère. Fuyant vraisemblablement la mouche tsé-tsé des zones équatoriales africaines. Après plusieurs siècles de lente avancée, les peuples bantous atteignent la Zambie puis le Zimbabwe et l’Afrique du sud. Ils apportent avec eux une organisation politique, l’art de la poterie, des méthodes agricoles et la métallurgie avec eux.
XIVe siècle
L’avènement du commerce et des chefferies
Des marchands musulmans traversent le territoire en longeant le Zambèze. A partir du XIVe siècle, le commerce se développe dans le sud de l’Afrique. L’or, mais aussi le cuivre, le fer et l’ivoire deviennent des monnaies d’échange. Les marchants arabes, indiens et swahilis depuis les côtes de l’océan indien pénètrent à l’intérieur du continent. En parallèle, les structures sociales entre les groupes ethniques se développent, les langues et les cultures se diversifient. Le commerce conduit à l’enrichissement de certains groupes, qui choisissent de se regrouper en chefferie.
XVe - XVIIe siècles
Etablissement des différentes tribus modernes. Des royaumes émergent, comme celui de Chewa à l’est, puis ceux de Bemba et Lunda au nord.
XVIIIe siècle
Le roi Lozi, Litunga, s’installe à l’ouest près de Kalabo et fonde la puissante dynastie qui perdure encore aujourd’hui.
XVIIe - XVIIIe siècles
A partir du XVIIe siècle, les premiers Européens commencent à pénétrer au cœur de l’Afrique australe. Les Portugais d’Angola atteignent la source du Zambèze à l’ouest, tandis que les swahilis et arabes atteignent le Mozambique par l’est. Ces incursions se poursuivent jusqu’au XIXe siècle, la traite des esclaves devenant rapidement le commerce le plus lucratif et la principale motivation des colons. Avec la coopération des chefs de village, les captifs sont emmenés dans des conditions épouvantables, vers les côtes du Mozambique puis à Zanzibar, où ils étaient revendus sur le marché aux esclaves. De là, les plus résistants étaient envoyés vers les Indes ou l’Arabie.
1820
Conséquence de la « Difaquane » (le grand écrasement zoulou) en Afrique du Sud : nombre de tribus contraintes à l’exil envahissent à leur tour les terres de leurs voisins. C’est ainsi qu’en Zambie, d’invasions en invasions, les Tonga et les Lozi sont à leur tour menacés par ces peuples venus d’Afrique du Sud.
1841
Premier voyage du missionnaire anglais David Livingstone au pays du Zambèze. Ce docteur est mandaté par la couronne britannique pour évangéliser les peuples d’Afrique australe, combattre les horreurs de l’esclavagisme et tracer un chemin d’accès au cœur d’un continent qui risque de tomber entièrement sous domination portugaise.
1850
Livingstone commence à remonter le Zambèze.
1813-1873
Dr David Livingstone, missionnaire et explorateur
Étudiant en grec, en médecine et en théologie à l’université de Glasgow, avant de rejoindre la London Missionary Society, Livingstone s’installe au Bechuanaland (actuel Botswana) en 1840 et établit ses premières missions dans le désert du Kalahari. De 1852 à 1856, sa première expédition le conduit à l’intérieur du continent, avec le projet d’ouvrir des routes pour évangéliser les populations autochtones. En remontant le fleuve Zambèze, il découvre les chutes de Mosi-O-Tunya qu’il baptisera en l’honneur de sa souveraine les Chutes Victoria. Après un bref séjour en Angleterre où, accueilli en héros, il publie les récits de son voyage, il mène, de 1858 à 1864, une expédition de grande envergure le long du Zambèze, mais qui se solde par un échec. Deux ans plus tard, il entreprend un périple à travers la Tanzanie pour découvrir la source du Nil. Mais il tombe gravement malade et perd tout contact avec le monde extérieur pendant cinq ans. A la fin de l’année 1871, le journaliste anglais Stanley arrive dans le village de Ujiji, sur les rives du lac Tanganyka. Il y est accueilli par un homme barbu, au visage émacié. Pour le visiteur, l’identité de son hôte ne fait pas de doute : son « Dr Livingstone, I presume ? » restera dans les pages de l’Histoire. Les deux hommes font un bout de chemin ensemble, mais Livingstone refuse de retourner en Europe et il meurt de la malaria le 1er mai 1873, à l’âge de 60 ans, dans un village proche du lac Bangweulu en Zambie. Ses fidèles serviteurs Susi et Chuma enterrent son cœur et ses viscères puis envoient son corps embaumé et ses carnets de voyage en Angleterre. L’explorateur sera inhumé en grande pompe dans l’abbaye de Westminster.
1855
Livingstone rebaptise les chutes Victoria
Livingstone rebaptise ces immenses chutes appelées ici Mosi-oa-Tunya (la fumée qui gronde) en l’honneur de sa souveraine du nom de Victoria. De retour en Angleterre, il publie, en 1857, les Missionary Travels and Researches in South Africa, un ouvrage qui sera à l’origine du départ de nombreux missionnaires vers la Zambie et le Malawi. Grâce à Livingstone, la couronne britannique assoit ainsi son influence sur la région, alors que les puissances européennes se disputent de plus en plus leur domination sur le continent africain.
1885
La conférence de Berlin attribue les colonies africaines
Tenue cette même année, la conférence de Berlin a pour but de désamorcer les conflits entre colonisateurs. Le continent africain est partagé comme un vulgaire gâteau entre la France, l’Allemagne, la Belgique, le Portugal et la Grande-Bretagne, qui hérite notamment du territoire de l’actuelle Zambie. Ainsi commence l’exploitation des ressources et des richesses naturelles de l’Afrique pour servir le développement européen, souvent au mépris des peuples autochtones. C’est aussi l’établissement des premières missions catholiques en Zambie et dans le sud du Malawi.
1889
Cecil Rhodes fonde la British South Africa Company
Cet homme d’affaires sud-africain afrikaner, détenteur du monopole du commerce des diamants d’Afrique du Sud et bientôt Premier ministre de la colonie du Cap, fonde la British South Africa Company (la BSAC). Il obtient du gouvernement britannique l’autorisation d’administrer les territoires situés au nord du fleuve Limpopo et ambitionne de porter les couleurs de l’Union Jack le long d’une ligne de chemin de fer qui relierait Le Caire au Cap. Il obtient du souverain des Lozi le droit d’exploitation des mines du pays, en échange de la protection accordée à son peuple. Les Anglais assoient leur pouvoir sur la région, écartant définitivement les velléités portugaises.
1894
En l’honneur de cet impérialiste ambitieux, les nouvelles colonies prennent, en 1894, le nom de Rhodésie : Rhodésie du Sud pour le Zimbabwe, Rhodésie du Nord-Ouest et Rhodésie du Nord-Est pour la Zambie.
1911
Création de la Rhodésie du Nord (l’actuelle Zambie)
En 1911, les deux Rhodésie du Nord-Ouest et du Nord-Est fusionnent et choisissent Livingstone pour capitale (qui sera transférée à Lusaka en 1935). Les ressources minières de la Rhodésie du Nord sont à l’époque plus difficilement exploitables et moins rentables que celles de la Rhodésie du Sud. La population est asphyxiée par les taxes auxquelles elle est assujettie et les révoltes sont étouffées sous les balles. Bientôt, 20 000 Zambiens sont appelés à se battre sous les couleurs britanniques durant la Première Guerre mondiale.
1924
La Rhodésie du Nord passe sous protectorat anglais
Les coûts de la BSAC étant devenus trop élevés, le Bureau anglais des colonies décide de récupérer l’administration de la Rhodésie du Nord, qui obtient le statut de protectorat anglais. Le « Colonial Office » remplace la BSA Company mais la BSAC reste propriétaire des mines et la discrimination de la population noire se poursuit avec l’arrivée de nouveaux colons.
1928
Découverte du cuivre de la Copperbelt
Un énorme gisement de cuivre est localisé dans le bassin de la rivière Kafue, la Copperbelt (la ceinture de cuivre). Durant la décade suivante, les découvertes de gisements se multiplient et les Européens établissent de vastes mines à ciel ouvert. Avec l’électricité généralisée et bientôt la demande croissante de métaux pour la fabrication des armes de la Seconde Guerre mondiale, le cuivre fait rapidement la fortune de la colonie britannique. Pour la population locale, en revanche, les bénéfices sont loin de se faire sentir. Les conditions de travail dans les mines sont catastrophiques.
1935
Transfert de la capitale de Livingstone à Lusaka, en raison de sa position centrale, au croisement des routes principales et sur le chemin de fer Tanzanie-Zambie.
1940 - 1950
Les premières tensions apparaissent entre les Britanniques et les populations indigènes. Expropriés de leurs terres par les Blancs, des hommes viennent de tout le territoire pour travailler dans les mines dans des conditions misérables. Epuisés, mal nourris et victimes du racisme de leurs supérieurs, nombre d’entre eux n’y survivent pas. Les mouvements de révolte sont réprimés dans le sang. Des associations se créent.
1948
Le premier syndicat de mineurs africains est reconnu par le gouvernement britannique.
1952
Après trois semaines de grève pacifique, les mineurs obtiennent une revalorisation de leur salaire.
1953
Création de la la Central African Federation
Cette fédération indépendante, la CFA réunit la Rhodésie du Nord, la Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwe) et le Nyasaland (actuel Malawi). Après la Seconde Guerre mondiale, les colons des deux Rhodésie ressentent le besoin de s’émanciper de l’administration coloniale britannique et opèrent ce rapprochement avec le Nyasaland. Dans le même temps, le mouvement nationaliste africain devient une force importante dans la région.
1958
Kenneth Kaunda, fonde le Parti uni de l’indépendance nationale (UNIP). Leader de la cause indépendantiste.
1960
La Chachacha Rebellion
Kenneth Kaunda, cet instituteur disciple de Gandhi, engage une campagne de désobéissance civile connue sous le nom de « Chachacha Rebellion », tandis qu’en Europe le Premier ministre britannique Harold Macmillan reconnaît, au cours d’un célèbre discours, que le temps de l’administration coloniale en Afrique est compté.
1962
Des élections sont organisées offrant un large succès au parti de Kenneth Kaunda, devenu après une courte période d’emprisonnement un véritable héros national. Un an plus tard, la Central African Federation est dissoute.
Janvier 1964
Premières élections au suffrage universel. Le Parti national d’indépendance obtient la majorité à l’Assemblée.
24 octobre 1964
Kenneth Kaunda est élu Premier président de Zambie
La Rhodésie du Nord accède à l’indépendance et prend le nom de Zambie, dans ce pays pionnier de la démocratie en Afrique anglophone.
1965 - 1970
Une doctrine marxiste et socialiste
Le président Kaunda (souvent nommé « KK ») hérite d’un pays dont les seules ressources notables résident dans ses mines de cuivre. Les infrastructures sont insuffisantes, la population peu éduquée. Durant les premières années de son mandat, Kaunda s’emploie donc à développer son pays, fondant sa politique sur une doctrine personnelle d’humanisme, un mélange de marxisme, de christianisme et de valeurs traditionnelles africaines. Des écoles, des hôpitaux et des usines sont construits, la population accède à la gratuité du système de soins et d’éducation, la fonction publique est développée et des entreprises privées, notamment les mines de cuivre, sont nationalisées. Sur le plan commercial, la Zambie tente de s’affranchir de ses liens avec ses voisins du sud et se rapproche de la Tanzanie. Avec l’aide des Chinois, une route et une ligne de chemin de fer sont construites jusqu’à Dar es-Salaam, offrant à la Zambie enclavée un accès à l’océan Indien. En 1969, il nationalise des mines.
1970 - 1980
Chute des cours du cuivre mondiaux
L’inflation galopante conjuguée à la corruption, la montée du chômage et les pénuries de toutes sortes, ainsi que le blocus des routes commerciales par les puissances coloniales voisines, qui reprochent à Kaunda son soutien aux mouvements indépendantistes, entraînent une misère grandissante. La dette du pays s’alourdit et l’aide du Fonds monétaire international est insuffisante. Le mécontentement de la population s’accompagne d’une opposition politique de plus en plus menaçante pour Kaunda.
1972
Kenneth Kaunda dissout le Congrès national africain
C’est le principal parti d’opposition. Il proclame la « deuxième République », ce qui lui permettra de se maintenir au pouvoir pendant encore 19 ans sur un régime de république unitaire.
Années 1980
Le pays figure parmi les plus pauvres de la planète et doit faire face à des pénuries de toutes sortes avec une aide internationale très limitée. Le mécontentement grandit au sein de la population. Entre 1975 et 1990, le PIB chute de près de 30 % et la Zambie devient l’un des pays les plus pauvres de la planète.
1990
Après une énième vague d’émeutes et de manifestations, KK consent à rétablir le multi-partisme et autorise la tenue d’élections générales.
Octobre 1991
L’opposant Frederick Chiluba, est élu Président
Le principal opposant de Kenneth Kaunda, Frederick Chiluba, ancien syndicaliste et leader du Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD), accède à la présidence.
1991 - 1996
Chiluba obtient des prêts du FMI et de la Banque mondiale
Pour faire face à la dette abyssale de la Zambie qui figure alors parmi les pays les plus pauvres de la planète, Chiluba se lance sur la voie de la libéralisation et privatise la plupart des entreprises. Il veut gagner la confiance des investisseurs étrangers, surtout sud-africains en abandonnant le contrôle des changes. Mais le chômage augmente et pour financer ces réformes économiques, des mesures d’austérité plongent le peuple zambien dans une misère toujours croissante. Les prix des denrées alimentaires flambent et la privatisation laisse des milliers de personnes sans emploi, surtout chez les mineurs. La Zambie reste un pays pacifiste, mais la population est exaspérée et, dans les villes, les problèmes du sida et de la criminalité font leur apparition.
1996
Réélection contestée de Chiluba
Peu avant les élections, pour contrer un éventuel retour de Kaunda dont les parents sont originaires du Malawi, le MMD fait voter une loi interdisant aux citoyens d’origine étrangère de se présenter aux élections. La mesure fait scandale sur la scène internationale et c’est à l’issue d’un scrutin très contesté que Chiluba est réélu. La corruption et les atteintes aux droits de l’homme se multiplient.
octobre 1997
Tentative de coup d’Etat de « Capitaine Solo »
Le 28 octobre 1997, la Zambie se réveille avec une voix nouvelle. L’officier Steven Lungu, qui se fait appeler « Capitaine Solo », a pris possession des ondes de la radio nationale. Il annonce le début d’une opération « Born Again » visant à mettre en place un Conseil national de rédemption, afin de laver le pays de la corruption. Il affirme que ses troupes contrôlent la résidence présidentielle. En réalité, cette tentative de coup d’Etat orchestrée par quelques soldats alcoolisés ressemble davantage à une farce qu’à un soulèvement, mais le président Chiluba en profite pour opérer des arrestations massives, décrète l’état d’urgence durant cinq mois, de nombreux soldats sont arrêtés et condamnés à la peine capitale. Et il assigne son principal rival, l’ancien président Kenneth Kaunda, à résidence durant presque deux ans. Suite à cette affaire, de nombreuses accusations de torture entacheront encore un peu plus la réputation du régime Chiluba.
Décembre 2001
Levy Mwanawasa est élu
Chiluba se retire de la course à la présidentielle. Son successeur désigné au sein du MMD, Levy Mwanawasa est déclaré vainqueur avec seulement 29 % des voix. Malgré cette élection très contestée, Mwanawasa, avocat de formation, se fait très vite remarquer pour son intégrité. Dès 2002, il éradique la corruption au sein du pouvoir, dénonçant jusqu’à l’ancien président Chiluba et ses partisans, qui seront traduits en justice en 2003. Une politique de diversification conjuguée à la hausse des cours mondiaux du cuivre : l’économie repasse au vert. En 2005, la Zambie bénéficie d’une annulation de 6 milliards de sa dette extérieure.
Septembre 2006
Sur ce bilan positif, Levy Mwanawasa est réélu avec 43 % des voix.
Août 2008
Décès de Levy Mwanawasa à Paris. Il est victime d’un accident vasculaire cérébral et est remplacé au pouvoir par son vice-président Rupiah Banda.
Octobre 2008
Election à la présidence de Rupiah Banda
C'est le vice-président de Levy Mwanawasa. avec seulement 41 % des voix, qui est élu. Mais les résultats sont dans un premier temps contestés par son opposant Michael Sata. Son investiture se fait toutefois dans le calme, les observateurs étrangers ayant jugé le scrutin régulier. Banda déclare faire de la lutte contre la pauvreté sa priorité et promet de poursuivre la lutte contre la corruption. Il suscite pourtant la critique en décidant de la relaxe de l’ancien président Frederic Chiluba.
Septembre 2011
Michael Sata élu président de la République
Michael Sata, représentant le parti du Front Patriotique (Patriotic Front-PF), que l’on surnomme le « Roi Cobra » remporte les élections contre Rupiah Banda. Pour la première fois depuis l’instauration du multipartisme en Zambie, l’opposition au parti historique remporte les élections.
Octobre 2014
Michael Sata meurt de maladie à Londres.
Août 2016
Lors des nouvelles élections présidentielles, Edgar Lungu est réélu pour 5 ans à 50,4 % des voix, de nouveau contre l’opposant Hakainde Hichilema 47,6 %, à la tête du Parti unifié pour le développement national (UPND).
2016 - 2019
Depuis quelques années le pays subit une crise économique en raison notamment, du manque d’eau, qui a engendré des pénuries d’électricité très graves, paralysant l’industrie des mines, l’agriculture et les services. Crise énergétique, délestages électriques, sécheresse et inflation des prix record. En 2019 d’août à décembre, Lusaka subissait une coupure de 8h par jour.
Août 2021
Election de Hakainde Hichilema
Le leader du UPND Hakainde Hichilema et sa colistière Mutale Nalumango l’emportent dès le premier tour avec 59,0 % des suffrages exprimés, plus de vingt points devant le président sortant, Edgar Lungu. Les premières mesures sont en faveur de l'éducation (gratuité de l'école et recrutement d'instituteurs) et de la santé (embauche d'infirmières).