Pourquoi aller en Albanie ? Les 10 bonnes raisons d'aller en Albanie
Une destination toujours pas chère
Parce qu’en Albanie, les vacances sont abordables (sauf sur la « Riviera albanaise »).
Des lieux de visite incroyables
Son patrimoine exceptionnel est riche de monuments grecs, romains, byzantins et ottomans.
Un accueil exceptionnel
Ici, la tradition balkanique de l’hospitalité envers les étrangers n’est pas un vain mot.
Un pays qui s’ouvre au monde
Ouvert au tourisme dans les années 1990, le pays garde toutefois encore son authenticité.
Des cimes à l’Adriatique
Entre les montagnes, les lacs et ses deux mers, elle possède une mosaïque de paysages.
Des températures séduisantes
Il fait beau ! Le climat est marqué par des étés toujours chauds et ensoleillés.
Petite mais d’une immense richesse
D’une surface inférieure à celle de la Belgique, l’Albanie est un condensé de richesses.
Se plonger dans sa « Riviera »
Son littoral offre des paysages très diversifiés, entre grandes plages et petites criques.
Des échanges avec les habitants
La pratique des langues étrangères (italien, grec et anglais notamment) est très répandue.
De belles pages de culture
C’est la patrie qui a vu naître et qui a inspiré l’immense écrivain Ismaïl Kadaré.
Que visiter en Albanie ?
Interview : Mon Albanie
avec Nicolas Jury, auteur du guide
Nicolas arpente les routes de l’Albanie et des Balkans depuis les années 2000 pour Le Petit Futé. Ancien journaliste et correspondant de presse à Athènes, il a décidé de se poser dans le nord de la Grèce pour continuer d’explorer la région. Il aime autant la vie trépidante de Tirana que la quiétude de la vallée de Theth, les sites gréco-romains du pays que sa gastronomie. Laissez-vous embarquer !
Voir la vidéo de l'interviewBon à savoir pour visiter l'Albanie
Horaires
Les musées et sites sont en général ouverts de 8h à 19h, avec souvent une fermeture le lundi et parfois une coupure à la mi-journée.
Il faudra aussi surveiller des fermetures certains jours fériés comme les 1er et 2 janvier (jour de l’an), le 14 mars (fête de l’Été), le 22 mars (fête de Nevruz), les dimanche et lundi de Pâques, catholique et orthodoxe (en avril ou mai, variables chaque année), le 1er mai (fête du Travail), l'aïd al-fitr et aïd al-adha (dates variables chaque année, entre avril et septembre), le 19 octobre (béatification de mère Teresa), le 28 novembre (fête de l’Indépendance), le 29 novembre (fête de la Libération) et le 25 décembre (Noël). Selon la nature du monument (musée, église, mosquée…), les sites seront parfois fermés ou avec des horaires réduits ces jours-là.
A réserver
Malgré la beauté de certains sites, vous ne trouverez aucune file d’attente semblable à celle de l’Acropole dans la Grèce voisine. Néanmoins, en pleine saison, il est recommandé d’arriver dès l’ouverture des sites ou après 16h pour éviter les bus de touristes ou les croisiéristes. Les réservations en ligne ne sont pas possibles. Il y a d’ailleurs très peu de sites Internet dédiés aux musées. De même, pour « réserver » un guide, il faudra se renseigner directement sur place. Ceux-ci en général vous attendent à l’entrée des sites et ne peuvent pas être sollicités plus d’une heure avant la visite.
Budget / Bons plans
Si on prend l’exemple du merveilleux musée d’art médiéval de Korça, son billet d’entrée ne coûte que 700 lek, soit à peine 5 €. Or, c’est le plus beau et le plus moderne musée du pays, presque sans équivalent dans les Balkans. Créé durant la période communiste (1987), il regroupe l’une des plus importantes collections d’art religieux au monde (8 000 pièces dont moins d'un millier sont exposées) ! Le site le plus cher dans ce guide doit être le magnifique site archéologique de Butrint, décrit par l’Unesco comme « un microcosme de l’histoire de la Méditerranée ». Son entrée ne coûte que 1 000 leks (site + musée).
Le plus onéreux (et encore) sera de prendre un guide, si vous le souhaitez. Comptez alors 20 € pour un couple pour une visite de deux heures. En général, cela les vaut.
Parmi les « bons plans », nous avons aussi noté l’apparition de belles brochures éditées en français (et financées par l’ambassade de France) sur les principaux sites du pays (musées de Tirana et de Korça, sites archéologique de Butrint et d’Apollonia…). Certaines sont gratuites. La plus chère, celle du Musée national de Tirana, coûtait 2 000 leks (15 €) pour une belle brochure de 60 pages.
Les événements
Selon vos centres d’intérêt, vous pouvez organiser votre séjour en fonction de nombreux festivals locaux comme le festival folklorique de Gjirokastra, la fête de la Bière de Korça ou le festival du Film international de Tirana.
Le calendrier albanais est marqué par des fêtes religieuses donnant lieu à des jours fériés officiels. Certaines sont à dates fixes : Norouz (Dita e Nevruzit), le 22 mars, qui est la grande fête des bektashis, et Noël (Krishtlindjet), le 25 décembre, fête des chrétiens catholiques et orthodoxes suivie par la plupart des habitants. Les autres fêtes religieuses avec jours fériés sont à dates mobiles. Il y a deux fêtes chrétiennes : la Pâques catholique (Pashkët Katolike, 31 mars 2024, 20 avril 2025, 5 avril 2026, 28 mars 2027…) et la Pâque orthodoxe (Pashkët Ortodokse, 5 mai 2024, 20 avril 2025, 12 avril 2026, 2 mai 2027…), qui commémorent la résurrection de Jésus. Et il y a deux fêtes musulmanes : l’Aïd el-Fitr (Bajrami i Madh, 30 mars 2025, 19 mars 2026, 10 mars 2027…), qui marque la rupture du jeûne du mois de ramadan, et l'Aïd al-Adha (Bajrami i Vogël, 16 juin 2024, 6 juin 2025, 26 mai 2026, 16 mai 2027…), la plus grande fête musulmane en souvenir du sacrifice d’Abraham.
Visites guidées
Si certaines sont organisées dans les grands musées, il faudra le plus souvent solliciter les services d’un guide sur place à Butrint, Bera ou Apollonia. Théoriquement, ils doivent avoir un badge. Cependant, nous avons noté que certains professionnels n’en avaient pas, simplement parce qu’ils n’avaient pas eu les moyens de payer les frais d’examen et d’affiliation importants. Nous recommandons un peu de souplesse si la personne vous semble sérieuse. Mais faute de badge, payez en fin de visite afin de pouvoir l’écourter vite si vous avez l’impression d’être floué.
Fumeurs
Il est interdit de fumer dans les musées et, théoriquement, dans les sites archéologiques en extérieur.
Les attrape-touristes
À la très touristique citadelle de Kruja, dont l’entrée est libre, certains habitants tentent parfois de vendre de faux tickets (à 100 lek, moins de 1 €) à certains touristes.
Il faut aussi et surtout faire attention à son emploi du temps pour éviter certains pièges : à Butrint et dans les environs de Saranda, arrivez tôt le matin ou après 16h pour échapper aux croisiéristes !