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Le football, le grand sport populaire

C'est, comme partout en Amérique du Sud, le sport fétiche du pays ! Le Chili a organisé la Coupe du monde en 1962 et La Roja (nom donné à l'équipe nationale, dont le maillot est traditionnellement rouge) a terminé en 3e position, son meilleur résultat à ce jour dans un Mondial. En 2015, le Chili remporte la Copa América pour la première fois de son histoire, à domicile face à l’éternel rival argentin. Un véritable événement national… que la sélection a réitéré l'année suivante, encore une fois face à l'équipe de Messi ! Malheureusement le double champion sud-américain n'a pas réussi à se qualifier pour la Coupe du monde 2018 ni pour l'édition 2022 au Qatar.

L’andinisme, à l’assaut des sommets !

Dans les Andes, les sommets sont souvent plus élevés que le mont Blanc. Pensez au mal d’altitude, ne forcez pas, et prenez toutes les précautions. Vous pouvez louer l’équipement adéquat, notamment à Pucón et à Puerto Varas. Procurez-vous les cartes de l’IGM (l’Institut géographique militaire), basées sur une échelle de 1/25 000. Cela dit, ces cartes n’existent pratiquement pas pour toute la région du sud magellanique jusqu’à la Terre de Feu. Si vous choisissez de faire confiance à un opérateur touristique, vérifiez bien le matériel à disposition ainsi que les connaissances du guide. Comptez au moins 30 000/40 000 $ par jour d’excursion. Voici une liste non exhaustive des endroits recommandés :

Au nord, la plupart des ascensions sont techniques. En effet, beaucoup de sommets dépassent les 6 000 m d’altitude. Ne vous engagez pas en montagne en décembre-janvier, il peut neiger abondamment. Le ciel est très pur le reste de l’année, ce qui signifie aussi que l’atmosphère est très aride et qu’il faut impérativement bien se protéger du soleil. La région de San Pedro de Atacama (et plus particulièrement de Socaire) est idéale : voir par exemple le Licancabúr (5 916 m), d’accès relativement aisé ; plus au nord, près du Parc national Lauca, les Payachatas, c’est-à-dire le volcan Parinacota (6 330 m) et le volcan Pomerape (6 240 m), depuis Caquena ; dans la région de Copiapó, le volcan Ojos del Salado (6 883 m), le plus haut volcan actif au monde. Le volcan Copiapó (6 060 m), depuis la laguna del Negro Francisco, est une alternative.

Au centre, on trouve les ascensions les plus techniques, mais aussi d’autres aisément accessibles. La meilleure époque se situe entre octobre et janvier. Autour de Santiago, on peut évoquer Las Chilcas (60 km au nord), La Campana (près du parc national), El Manzano, ou Placa Roja. Les cerros La Paloma (4 910 m) ou El Mirador del Morado (3 883 m) sont plus techniques que les cerros El Plomo (5 424 m), Punta Negra (4 127 m) ou San José (5 856 m).

Au sud se concentrent la plupart des infrastructures touristiques, mais aussi les voies les plus aventureuses. D’avril à septembre, le temps est très instable et médiocre.

Le mur du río Petrohué, près de Puerto Varas, est recommandé pour un jour d’excursion ; sinon, le dôme de granite de Cochamó (1 000 m de hauteur) est un excellent choix. De nombreux volcans peuvent être « vaincus » : Antuco (2 965 m), Tolhuaca, Llaima, Villarrica (l’un des plus touristiques), Lanín (escalade aussi depuis le côté argentin), Osorno (très populaire également), Monte Tronador (superbe glacier), Melimoyu (peu fréquenté), San Valentín (4 058 m, plus haut sommet de Patagonie, depuis la vallée Exploradores, à l’ouest du lac General Carrera). Citons aussi le Fitz Roy du côté argentin et les Torres del Paine (Torre Norte et la face est du Cuerno Este), tout au sud.

Des randonnées incontournables

Le Chili ne se connaît vraiment qu’en marchant. Les possibilités sont innombrables, et le pays est assez sûr pour se balader partout. Entre la promenade champêtre du dimanche et la grande randonnée de plusieurs jours, le choix est considérable, des déserts arides et salés du nord aux étendues blanches des glaciers patagoniques.

Au nord, le plaisir de marcher et de contempler de superbes paysages s’enrichit (sur les hauteurs) d’une véritable découverte archéologique et ethnologique. Ceux qui ne connaissent pas le Pérou ou la Bolivie sentiront déjà les arômes si entêtants des Andes et de leur culture millénaire. Putre est une région fabuleuse pour se perdre au milieu des volcans, des lacs, et des peintures rupestres (Incani, Viluvio et Vilacaurani). Le cerro Guane Guane (5 096 m) délivre une vue imprenable sur le parc Lauca. Au nord de San Pedro, on peut se perdre dans des vallées et des canyons, ponctués par des bains thermaux. La laguna Meñique-Tumbre est un paradis pour les oiseaux et la faune sylvestre. Le parc Pan de Azucár est magnifique, notamment au printemps ; le parc Fray Jorge n’est pas en reste pour découvrir une flore évoquant le sud valdivien.

Au centre, vous n’aurez que l’embarras du choix. La randonnée la plus fameuse est celle qui franchit les Andes au nord de l’Aconcagua. Les différents parcs nationaux offrent tous des sentiers agréables, bien indiqués la plupart du temps, de quelques minutes à plusieurs jours de marche. Pour une belle vue sur Santiago, vous pouvez grimper au-dessus du cerro Manquehue. Les contreforts andins, autour du cerro Provincia, proposent de nombreux sentiers (le réseau le plus important autour de la capitale).

Au sud, il serait trop long d’évoquer toutes les randonnées. La région autour de Pucón ou du lac Todos los Santos, la vallée de Cochamó, le parc Pumalín (notamment autour de Caleta Gonzalo), les berges du río Futaleufú, le circuit Cerro Castillo (plus difficile, pas de signalisation, mais absolument magnifique) ou le parc Torres del Paine (le plus fameux) sont des endroits privilégiés.

A cheval dans les régions sauvages

La randonnée à cheval est un excellent moyen de visiter des canyons reculés et des espaces sauvages, à la rencontre des huasos (les gauchos chiliens). Les habitants de Patagonie, notamment dans la région d'Aisén, utilisent encore cet animal pour se véhiculer (la bête est alors appelée sillero) ou pour transporter des marchandises (pilchero). En général, louer un cheval (avec guide toujours) revient à au moins 3 000 $ l'heure, une excursion d’une journée coûte à partir de 20 000 $ dans les réseaux de tourisme rural. Les chevaux sont habitués à être montés.

Au nord, la région de San Pedro de Atacama se prête bien à des chevauchées. Pour gagner Quitor, Catarpe ou la vallée du Río Grande, par exemple.

Au centre, les réserves et parcs nationaux La Campana, El Yali, Río Los Cipreses et Radal Siete Tazas sont des options intéressantes.

Au sud, il est possible de louer des chevaux dans presque toutes les auberges. Les coins les plus agréables se situent près de Valdivia, de Puerto Varas, de Cochamó, dans la vallée du Río Puelo, le Parc national Chiloé, la vallée de Futaleufú, sur la côte ouest du lac General Carrera (Campos de Hielo Norte), près de Cochrane, ou autour des Torres del Paine.

Les rivières, un vrai terrain de jeu

Rafting - Kayak. Le Chili est un véritable paradis pour les amoureux de sports nautiques. On ne compte plus le nombre de rivières qui descendent des glaciers andins. Les paysages sont fantastiques. Les meilleures saisons s’étalent entre octobre et décembre pour la région centrale et la région des Lacs, et entre décembre et février pour la Patagonie. Comptez environ 300 000/350 000 $ par personne pour une descente en rafting. Certains opérateurs proposent même des excursions de kayak en mer (autour d’Hornopirén, par exemple).

Pêche. Le Chili est un pays réputé pour la pêche au saumon ou à la truite, surtout dans la région des Lacs ou en Patagonie. Les rivières les plus riches en poissons sont celles où le courant est rapide et l’eau peu profonde. Pour pêcher avec les locaux, compter 50 000 $ pour une ou deux personnes (une embarcation) par jour. Dans les lodges plus réputés, comptez 200 000 $ par jour. N’oubliez pas que vous devez obtenir une licence pour pouvoir pêcher.

De sympathiques spots de surf

Les mois d’été sont les plus propices pour surfer. Au nord, les endroits les plus fameux sont les plages d’Arica (playas Las Machas et Chinchorro pour les débutants, Brava et La Capilla sinon) et d’Iquique (Intendencia, avec une gauche très forte, pour les pros ; Saint-Tropez, au nord de la plage Cavancha ; Punta Gruesa, nombreuses gauches ; Punta Aguila, Caleta Loa ou Tocopilla). Au centre, les meilleurs mois sont septembre et mars. La plage de Pichilemu (Punta de Lobos) est réputée internationalement, avec la vague la plus longue du Chili. Enfin, les véritables amoureux de ce sport ne pourront manquer l’île de Pâques, encore peu connue, mais très prometteuse.

Un haut lieu du ski sur le continent

Le pays est indiscutablement l’un des hauts lieux du ski en Amérique du Sud. Les paysages sont magnifiques. La saison s’étend de juin à septembre, parfois jusqu’en octobre en cas de grosses chutes de neige.

Au centre, direction Portillo, La Parva, le domaine El Colorado-Farellones-Valle Nevado.

Au sud, les infrastructures sont moins importantes, sauf à Termas de Chillán peut-être (on peut descendre une piste de 14 km). Toutefois, les amoureux de ski hors-piste et de snowboard trouveront amplement de quoi se réjouir, à Antuco, Lonquimay (bien aussi pour le ski de fond), Las Araucarias, Villarrica, Antillanca, El Fraile (près de Coyhaique) ou au cerro Mirador dans la réserve nationale Magallanes.

En parapente ou en ULM, des survols époustouflants

Voilà des activités de plus en plus populaires. Au nord, nous conseillons la région d’Arica et la région d’Iquique. Au centre, le site de Maitencillo est populaire ; on peut aussi citer Colina (40 minutes environ au nord de la capitale), Batuco (35 km au nord-est de Santiago), Farellones et Valle Nevado (superbes paysages), et Cuesta Barriga. Enfin, au sud, évoquons le village de Machalí, au sud-est de Rancagua, Lanalhue (entre Los Angeles et Temuco, près de la côte), Pucón, Niebla (près de Valdivia) et Antillanca (près d’Osorno). Sensations garanties !