Découvrez Cuba : Sports et loisirs

À Cuba, le baseball est LE sport national, celui qui déplace et enflamme les foules et fait rêver des générations entières d'enfants. À moins qu'ils ne préfèrent enfiler les gants et monter sur un ring de boxe. Il faut dire que le noble art est un sport majeur sur une île qui est un haut lieu de ce sport. La boxe fait intégralement partie de la culture locale. Le volley-ball et l'athlétisme sont également des sports de tout premier plan sur l'île et attirent de nombreux pratiquants. Quant aux activités, on profite d'abord du littoral et des eaux caribéennes pour s'adonner à de nombreux sports nautiques, aller taquiner du gros à la pêche ou encore explorer les fonds sous-marins. Sur terre, on profitera des chemins de randonnée pour une simple balade ou un long trek. Quelques grottes feront aussi le bonheur des amateurs de spéléologie. Enfin, dans la campagne cubaine, on trouvera de nombreuses possibilités pour monter à cheval.

Le baseball, le sport national

Le béisbol est introduit par des étudiants nord-américains en 1864 avec le secret espoir de contrer l'influence espagnole dans les Caraïbes. Très vite, des clubs se forment, et les premiers championnats se disputent à partir de 1878. Aujourd'hui sport national, il déchaîne les passions et fait l'objet de toutes les attentions. Partout où vous passerez, vous verrez des enfants y jouer. Et comme il faut de l'espace, ils investissent souvent les routes. Prudence ! Pour les Cubains, le sport est une source de fierté et une question d'honneur. Et le baseball n'échappe pas à la règle. Avec trois titres olympiques raflés à Barcelone (1992), à Atlanta (1996) et à Athènes (2004), une demi-finale et une médaille d'argent à Sydney (2000) et à Pékin (2008) et 25 titres mondiaux, l'équipe cubaine est le symbole d'une nation qui gagne. Si le baseball a disparu du programme olympique en 2012 et en 2016, il a fait son grand retour en 2021 pour les J.O. de Tokyo (avant d'être retiré pour les JO de Paris 2024 mais qui devrait être réintégré aux JO de 2028). Un retour qui s'est fait sans Cuba, puisque l'équipe nationale n'a pas réussi à décrocher son billet pour l'épreuve lors du tournoi qualificatif organisé en Floride, un voyage aux États-Unis qui a été marqué par des slogans hostiles au gouvernement cubain dans les tribunes et surtout par la désertion de César Prieto, considéré comme l'un des meilleurs joueurs du pays, dès son arrivée sur le sol américain. A noter, depuis 2018, les joueurs cubains sont (enfin) autorisés à évoluer en Ligue Majeure de Baseball (MLB), la prestigieuse ligue nord-américaine.

La boxe, une partie de la culture cubaine

La boxe est une véritable institution à Cuba ! Sur l'île, le boxeo est à Cuba ce que le football est à l'Europe. Depuis plus de quatre décennies, elle figure parmi les grandes nations de ce sport, une vraie usine à champions qui cumule pas moins de 41 médailles olympiques et 80 titres mondiaux. L'histoire retiendra probablement le nom de Félix Savón. Ce boxeur cubain, trois fois médaillé d'or olympique dans la catégorie reine des poids lourds, dispose d'un palmarès impressionnant fait de 387 victoires pour seulement 21 défaites ! L'école cubaine est à ce titre copiée dans le monde entier. Une école qui fut exclusivement amateur pendant des décennies. Si la boxe professionnelle n'est pas autorisée sur l'île depuis 1962 et son interdiction par Fidel Castro, on a appris au printemps 2022 une véritable révolution : la boxe cubaine va s'ouvrir au professionnalisme. La Fédération cubaine de boxe a signé avec un promoteur mexicain pour permettre à ses athlètes de gagner leur vie en montant sur le ring (80 % de la somme ira au boxeur et 20 % à la Fédération). Car nombreux sont ceux qui ont fui l'île ces dernières années pour pouvoir boxer en professionnels. Un passage dans le monde professionnel est quasi obligatoire pour les boxeurs locaux afin de leur permettre de rester au niveau des meilleurs mondiaux, de garder l'île comme une référence de la boxe et de continuer à attirer les boxeurs du monde entier qui débarquent pour leurs camps d'entraînement, comme Tony Yoka avant son titre olympique de Rio en 2016. Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, les Cubains ont raflé deux médailles : une d'or (Erislandy Álvarez, poids légers hommes) et une de bronze (Arlen López, poids moyens hommes).

Côté lutte gréco-romaine, Mijaín López est entré dans la légende à 41 ans en remportant l'or aux J.O. de Paris dans la catégorie moins de 130 kg hommes, comme il l'avait fait dans cette même discipline lors des quatre précédents olympiades. Un fait unique dans l'histoire ! Trois autres médailles de bronze ont été remportées par des Cubains et Cubaines en lutte (ainsi qu'une autre en taekwondo et canoë-kayak).

Baignade et sports nautiques

Dotée de près de 4 000 km de côtes, l'île de Cuba offre une quantité impressionnante de superbes plages aux eaux toujours cristallines. Sans être exhaustif, on pourra poser sa serviette à Varadero, Playa Pilar sur Cayo Guillermo, la plage préférée d'Hemingway, Guardalavaca et toute une série d'îlots (cayos) plus beaux les uns que les autres. Les plages sont d'une manière générale plus belles sur la côte nord. Vous trouverez donc partout de quoi lézarder sur une serviette ou pratiquer toutes sortes de sports nautiques, comme le windsurf, le paddle, le kayak, mais aussi des sports motorisés comme le jet-ski, le ski nautique, le wakeboard, la bouée tractée, etc.

De superbes spots de plongée sous-marine

Les visiteurs apprécieront les opportunités offertes par la plongée. Avec près de 4 000 km de côtes, des îlots ceinturés de vastes barrières de corail souvent proches des côtes, les fonds marins recèlent de superbes richesses. Des couleurs flamboyantes et les formes étranges et uniques des coraux et poissons sont des éléments favorables aux sorties subaquatiques. Privilégier sur la côte sud la baie des cochons (Playa Larga et Playa Girón), Cienfuegos et Playa Ancón, Isla de La Juventud, et, sur la côte nord, Jibacoa et Bacunayagua (sur la route de La Havane à Matanzas). Sur la pointe occidentale de l'île dans la province de Pinar del Río, Maria La Gorda constitue certainement l'un des meilleurs sites de plongée du pays et de la zone des Caraïbes. L’eau est d’une grande limpidité côté caraïbe. Le paysage sous-marin est très riche avec une flore de toute beauté, des grottes couvertes de coraux et habitées par les poissons les plus colorés. On y admire également de très belles éponges tubulaires, et même du corail noir. Enfin, les tortues sont très nombreuses et vous croiserez régulièrement des raies pastenagues, des mérous, des perroquets, des balistes, et surtout beaucoup de bancs de barracudas et de lutjans. Sans compter les fameuses langoustes de Cuba.

Enfin, de manière générale, allez plonger autour de tous les cayos où les eaux sont tellement translucides que vous verrez déjà parfaitement, simplement équipé de la trilogie palmes-masque-tuba.

A la pêche, sur les traces d’Hemingway

Les principales régions de pêche à la truite noire sont les provinces de Pinar del Río (Río Cuyaguateje et Lago Grande), Villa Clara (lac de Hanabanilla), Sancti Spíritus (lac Zaza), Ciego de Avila (lac Redonda). Mais la pêche, la vraie pêche, celle qui attire les amateurs et fait les délices d'Hemingway, est évidemment la pêche à l'espadon. Une pêche sportive que vous pouvez pratiquer grâce à certains opérateurs touristiques et, chaque année au mois de juin, à l'occasion du concours international de La Havane qui porte le nom du célèbre auteur du Vieil homme et la mer. La meilleure période s'étend d'avril à septembre et les meilleurs spots se trouvent au large de la côte nord. On pourra y taquiner espadons, thons, maquereaux, barracudas et requins. Cayo Guillermo, le spot préféré d'Hemingway, est évidemment incontournable.

A l’assaut d’une nature exceptionnelle

Randonnée. Si l’on connaît bien Cuba pour sa richesse architecturale et culturelle, ses plages inoubliables, l’accueil chaleureux des Cubains, on en oublierait presque que Cuba est dotée d’une nature exceptionnelle et encore très protégée, avec de nombreux parcs nationaux, des réserves de la biosphère et des réserves naturelles. Compte tenu de l’organisation du tourisme à Cuba, à ce jour pratiquement toutes les randonnées se font systématiquement avec guides, la plupart d’entre eux sont des forestiers, ils connaissent parfaitement leur terrain d’aventure, ils sont également très compétents sur la faune et la flore et rendront vos sorties très enrichissantes. Pour éviter les (trop) grosses chaleurs et la saison des pluies, mieux vaut prévoir de marcher entre décembre et avril.

Pour se dépenser et en prendre plein les yeux, il ne faudra surtout pas manquer la vallée de Viñales, LE haut lieu de la randonnée à Cuba, située dans la province de Pinar del Río. Cette superbe vallée, classée à l’Unesco, peut s’enorgueillir d’un paysage unique et de couleurs exceptionnelles, avec des sentiers qui traversent les champs à la terre rouge, près des cultures de tabac avec des mogotes – des reliefs karstiques hérités de la période jurassique – qui surgissent à l’horizon. Au centre de l’île, le parc naturel de Topes de Collantes, situé au cœur de la Sierra del Escambray, attire les amateurs de nature vierge. Entre montagnes et forêts tropicales, l’environnement naturel est parfaitement préservé.

Plus exigeants, quatre systèmes montagneux se prêtent particulièrement à la pratique du trekking. La cordillère de Guaniguanico, formée par les Sierras de Los Órganos et Del Rosario ; la cordillère de Guamuhaya, intégrant les Sierras del Ecambray et de Sancti Spíritus ; la cordillère de la Sierra Maestra et son extension à l’est avec la Sierra de la Gran Piedra ; enfin la cordillère de Sagua – Baracoa pour les randonneurs aguerris. Dans la Sierra Maestra, deux ou trois jours de marche intense pourront vous conduire au sommet du Pico Turquino (1 974 m), le plus haut sommet de l’île.

Depuis quelques années, Cuba entend donc développer l’écotourisme, dans une démarche de protection de l’environnement et de développement durable. Même si les possibilités de randonner ne sont pas légion, un gros travail est donc réalisé en matière d’itinéraires, de création, d’adaptation d’équipements et de structures dans le respect des sites. On pourra noter l’aménagement des séchoirs à tabac dans la région de Viñales, la reconstitution de cabanes dans lesquelles se réfugiaient les esclaves évadés, « les cimarrones », dans le secteur de Las Terrazas dans la Sierra del Rosario, les tentes autour des anciennes haciendas dans la Sierra del Escambray ou enfin des refuges dans la fameuse Sierra Maestra.

Spéléologie. Pour les fanas de spéléologie, de nombreuses grottes, dont certaines figurent parmi les plus grandes d’Amérique latine (Gran Caverna de Santo Tomás), donnent un aperçu passionnant de l’univers souterrain du pays. À la surface, vous appréciez tout autant la variété de la faune et de la flore, où le taux d’endémisme reste extrêmement élevé.

Cuba, façon cow-boy

Faire du cheval dans la nature cubaine est une très belle opportunité à ne pas manquer et souvent à petits prix et avec un guide expérimenté. Cette activité vous sera proposée dès que vous poserez vos valises à la campagne dans de nombreux ranchs. Mais, pour des raisons de sécurité, ne partez pas avec n'importe qui ! Des chevaux trop jeunes, ou mal dressés, peuvent s'emballer. Demandez donc scrupuleusement à vérifier la licence professionnelle de votre guide. On vous recommande particulièrement les randonnées à cheval dans les collines luxuriantes de Viñales, au milieu des fameux mogotes et des champs de tabac.

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