Quel budget pour les activités et les sorties en République dominicaine ?
Il n'existe hélas aucun pass culturel permettant d'accéder aux musées et sites culturels dominicains, pas même à Santo Domingo. Toutefois, certaines agences locales proposent des circuits combinant la visite de plusieurs sites.
Les possibilités sportives sont nombreuses en République dominicaine. De la pêche au gros à la plongée sous-marine (récifs coralliens, épaves et grottes), de l'escalade à la spéléologie en passant par la randonnée de montagne (à l'assaut du Pico Duarte notamment, plus haut sommet des Caraïbes), sans oublier le surf, le windsurf et le kitesurf bien évidemment, Cabarete étant l'un des meilleurs spots au monde pour cette dernière discipline. Selon l'activité choisie, les tarifs varient : 10/15 US$ la location d'une planche de surf/kitesurf, 45/50 US$ une sortie plongée, 150/200 US$ la sortie pêche au gros... Pour ce qui est des randonnées, tout dépend de la durée du trajet et de la logistique nécessaire.
Les bonnes affaires se font rarement dans les pôles touristiques en République dominicaine. Pour obtenir de bons tarifs, en termes d'artisanat notamment, le mieux reste encore de se rendre dans les villages du pays. Pour les cigares, le mieux est de se rendre directement dans les fabriques, et pour tout ce qui touche à l'alimentaire, les supermarchés ordinaires restent de très bons lieux de shopping.
Aujourd'hui, plus qu'aux discothèques, la mode est aux bars branchés qui affichent complet jusqu'à tard dans la nuit : Jalao, place Colon (Santo Domingo), en est un très bon exemple. Côté budget, la majorité des bars dansants sont gratuits. Dès lors qu'un groupe joue en direct, un ticket d'entrée valant quelques centaines de pesos peut vous être demandé. Pour accéder aux discothèques, on pourra vous demander jusqu'à 1 500 pesos, selon la soirée.
Quel budget pour manger en République dominicaine ?
Santo Domingo. On trouve tous les types de cuisines à Santo Domingo : en dehors de la cuisine nationale, les gastronomies les plus prisées par les Dominicains sont la cuisine méditerranéenne, l’espagnole, la française et l’italienne qui s’accommodent très bien des produits locaux. Des tables élégantes aux gargotes de quartier, des buffets internationaux des hôtels de luxe aux cuisines du monde, de la cuisine familiale aux créations « nouvelle vague », chaque appétit rencontrera menu à son goût. Le quartier chinois (au nord de la rue Duarte) déborde de restaurants bon marché et est très apprécié également pour le déjeuner. Les restaurants des zones nord et sud-ouest, éloignés des grands centres d’intérêt touristiques, sont fréquentés aussi bien par une clientèle d’affaires que par les Dominicains. Les restaurants de la zone coloniale sont animés en journée comme en soirée. Une enfilade de restaurants sympathiques se suivent sur La Atarazana. Les terrasses, donnant sur la Plaza España et l’Alcazar de Colón, sont particulièrement agréables le soir.
Le site à connaître. Le site www.menu.com.do répertorie un nombre incroyable de restaurants, dans la capitale mais aussi dans les autres villes du pays, selon vos envies : vue sur la mer, ouvert 24h/24, parking, spécial brunch, etc. avec une interface très simple d’utilisation. Il présente les menus de l’ensemble des restaurants et propose un service de commandes à emporter et de livraisons. Une mine d’informations pour trouver où manger !
Dans les cafétérias de la capitale, le prix d'un petit déjeuner est autour de 250/300 $, tandis qu'un cocktail vaut en général 300 $. On s'en sort généralement pour moins cher dès que l'on fréquente des adresses plus typiques. Pour ce qui est de Santo Domingo, notons qu'il est particulièrement sympathique de prendre un verre le soir dans la zone coloniale. Non seulement on se trouve loin de la frénésie du Malecón, mais les monuments y sont merveilleusement mis en valeur par un astucieux jeu d’éclairage. En face de l’Alcazar, place d’Espagne, tous les bars de l’Atarazana sont agréables. Le Condé possède également d’accueillantes terrasses.
Quel budget pour se loger en République dominicaine ?
Hôtels. En République dominicaine, le voyageur peut faire le grand écart entre deux hôtels suivant le lieu où il se trouve, c’est aussi le cas pour le prix. Mais d’une façon générale, le pays, qui a compris ses intérêts touristiques, possède une belle infrastructure hôtelière, très développée où toutes les gammes d’hôtels sont représentées. Ceux-ci se succèdent à l’infini dans toutes les zones touristiques, des plus modestes aux plus luxueux, des hôtels de charme aux formules tout compris de milliers de chambres. Bien que d’un confort parfois rudimentaire, les hôtels locaux dans les petites agglomérations sont en général propres. Les prix varient selon la saison et peuvent être négociés durant les périodes moins courues. Il est prudent de réserver son hôtel en haute saison bien à l’avance, spécialement durant la semaine sainte et la fin d’année.
Chambres d’hôtes. Les chambres d’hôtes commencent à faire leur apparition notamment du côté de Jarabacoa et jusqu’à Las Galeras où beaucoup de Français ont investi. Pour le reste du pays, vous pouvez négocier avec l’habitant directement pour dormir « à la dominicaine » et partager un peu de la vie quotidienne des Dominicains.
Auberges de jeunesse. Il n’existe aucune auberge de jeunesse labellisée, mais des backpackers sont mentionnés dans ce guide, comme à Saint-Domingue, Punta Cana, Jarabacoa ou Las Terrenas par exemple.
Campings. Le camping se développe peu à peu, notamment sur la péninsule de Samaná. Le camping sauvage est possible (pas forcément sécurisé), en particulier au bord des plages et dans les montagnes, mais il convient de prendre les précautions habituelles.
Bons plans. Pour louer une villa en République dominicaine, deux solutions : soit en passant par une agence ou un particulier de son pays d’origine (il y a beaucoup d’annonces en France et en Espagne), soit en passant par une agence sur place. Il y en a peu de très sérieuses et sans surprise, malgré les nombreuses propositions de pub locales, notamment dans le nord. Attention donc au contrat et aux prestations signées. La location de villa s’avère une excellente option pour de longues périodes dans le pays.
Budget voyage en République dominicaine et le coût de la vie
Attention, la République dominicaine n’est pas un pays bon marché, contrairement aux attentes des visiteurs qui sont souvent surpris par les prix par rapport aux prix d’appel des all inclusive. Les produits et services destinés aux touristes, des hôtels aux restaurants en passant par les boutiques, affichent des prix presque comparables aux prix français dans toutes les zones touristiques. Ainsi, pour les restaurants, seuls les comedores de campagne n’incluent pas les taxes de rigueur (qui atteignent 28 %) et offrent donc des prix plus raisonnables. Beaucoup de produits et de matériaux sont importés et même les produits locaux subissent une inflation permanente qui pénalise la consommation.
Depuis quelques années, le coût de la vie a sensiblement augmenté en République dominicaine. On peut se loger dans une chambre économique, mais au confort rudimentaire, pour 800 à 1 000 pesos et manger pour 300 pesos, mais seulement dans les sites les moins touristiques du pays. Pour avoir un niveau de confort correct dans les zones touristiques, il faut compter un minimum de 1 500 pesos la chambre, et encore en basse saison.
Les hôtels. En basse saison (mai, juin, octobre, novembre), les hôtels affichent des tarifs en baisse de 25 % environ et il est possible de négocier les prix. De même pour un séjour de longue durée (une semaine ou plus), les hôteliers accordent des tarifs dégressifs.
Un bon repas selon les standards locaux revient en moyenne à 500 pesos et beaucoup plus dans les restaurants des zones touristiques et/ou de spécialités étrangères. Une bonne table de la capitale ou d’une station balnéaire pratique des tarifs qui s’apparentent à ceux des restaurants français.
Les transports en commun restent assez bon marché, il faut compter une moyenne de 450 pesos pour un trajet de 3 à 4 heures en bus climatisé, rapide et confortable. Les guaguas populaires sont à peu près deux fois moins chères, mais le trajet prend deux fois plus de temps dans des conditions de confort nettement plus précaires.
Les entrées dans les musées sont très abordables, les excursions et attractions destinées aux touristes sont, quant à elles, très chères : il faut compter en moyenne 80 US$ pour une journée d’excursion (repas, transport et activité). Il est souvent plus économique de contacter les organisateurs directement plutôt que de passer par le représentant à l’hôtel qui perçoit généralement une commission.
Quant à l’essence, son prix fluctue en fonction des cours du pétrole. En juin 2024, le litre valait en moyenne 1,20 €.