Découvrez l'Uruguay : Sports et loisirs

En Uruguay, comme partout sur le continent sud-américain, c’est bien évidemment le football qui déchaîne les passions les plus folles. La Celeste, l’équipe nationale, est adulée dans tout le pays. Le basket-ball et le polo sont également des sports très appréciés des Uruguayens. Côté activités, on est ici au pays des gauchos et c’est évidemment l’équitation qu’il faudra absolument pratiquer dans la pampa. La nature uruguayenne sera également un sympathique terrain de jeu pour la pratique de la randonnée, de l’escalade, du rafting et, surtout de la pêche. Enfin, le superbe littoral atlantique propose de nombreuses stations balnéaires, dont la très célèbre Punta del Este, pour les amateurs de farniente et de sports nautiques. Plongée sous-marine, planche à voile, windsurf, kitesurf, surf, sports nautiques motorisés en tout genre… Tout est possible le long des plages sauvages et dorées de la côte uruguayenne.

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Football, LE sport national

Le football, une religion ? Ce lieu commun que l’on entend lorsque l’on évoque le ballon rond en Amérique latine colle parfaitement à l’Uruguay. Et tous les parents rêvent que leur progéniture marche sur les traces d’Enzo Francescoli, l’idole du pays, qui a fait trembler la planète football dans les années 1980 et 1990. Importé par les immigrants anglais et d’abord pratiqué par les gentlemen, le football va vite se démocratiser et l’Uruguay devenir une nation phare du jeu. Dans les années 1920, le petit pays va décrocher deux fois l’or olympique en 1924 et 1928, avant d’organiser la première Coupe du monde en 1930. Une compétition remportée par la Celeste, le surnom de l’équipe uruguayenne, qui va s’imposer en finale contre l’Argentine dans le monumental Estadio Centenario de Montevideo, construit pour l’occasion. Avant un deuxième titre mondial en 1950 en battant le Brésil chez lui, dans son mythique stade Maracanã devant... 173 850 spectateurs ! Une tragédie nationale pour les Brésiliens, encore connue sous le nom de « Maracanazo » (« le choc du Maracanã »). Malgré quelques autres épopées, notamment les Copa América 1956, 1967, 1987 et 1995 (remportée par l’équipe d’Enzo Francescoli), la Celeste va se montrer plus discrète sur la scène internationale. Avant un retour en force lors de la Coupe du monde sud-africaine en 2010, où les coéquipiers de Diego Forlán (élu meilleur joueur du tournoi), Luis Suárez et Edinson Cavani se sont hissés en demi-finale, et la victoire en Copa América l’année suivante. Du côté du championnat national, le grand classique et le match le plus brûlant de la saison est l’affrontement entre le Nacional et le Peñarol, deux clubs historiques de Montevideo.

Le polo, l’autre héritage anglais

Comme en Argentine, c'est un sport très apprécié en Uruguay. Le polo est arrivé dans la zone du río de la Plata avec les immigrants anglais à la fin du XIXe siècle. David Shennan en serait le pionnier pour avoir organisé le premier match de polo en 1875 dans son estancia argentine. Les clubs et lieux de jeu se développèrent petit à petit dans la région, car les grands espaces des estancias étaient propices à ce sport, tout comme les élevages de chevaux. Deux clubs uruguayens sont à mentionner : le Carrasco Polo Club de Montevideo et le Medellin Polo Club près de Punta del Este, entre La Barra et José Ignacio, où l'on pourra prendre des cours de polo avec vue sur la mer.

Le Pato (en France, on parle de horse-ball), pratiqué particulièrement par les gauchos dans la pampa, est un dérivé du polo auquel on ajoute quelques particularités du basket-ball.

L’équitation, l’activité reine

Rien de tel que les estancias pour pratiquer l'équitation ou profiter de randonnées en compagnie des gauchos, ces cow-boys sud-américains. Les gauchos, qui se retrouvent également lors du grand rodéo de la Semana Criolla del Prado à Montevideo en avril, utilisent toujours leur compagnon pour mener le bétail dans les vastes plaines du pays. Pour la pratique de l’équitation, des zones sont plus propices que d'autres : la Cuchilla Grande, au nord du pays, et notamment du côté de Tacaruembo, et les réserves naturelles de la région de Rocha.

Des loisirs nature

Il faudra absolument partir à la découverte des fleuves du pays, parmi lesquels le río de la Plata, le río Uruguay et le río Negro. La plupart de ces ríos sont navigables et des excursions fluviales autour de Mercedes, Fray Bentos, Soriano et Dolores sont envisageables. Il est également possible de faire du rafting dans les alentours de Paysandu.

Pour un séjour randonnées et escalade, rendez-vous à Quebrada de los Cuervos, près de Treinta y Tres, à Valle Edén, près de Tacuarembó, à Valle del Lunarejo, près de Rivera, qui renferme un riche patrimoine géologique, botanique et zoologique. Enfin, dans le département de Flores, il faut voir la Gruta del Palacio, un ensemble labyrinthique.

D’excellents spots de pêche

L’Uruguay est une belle destination pêche et trois zones sont particulièrement propices à sa pratique : les bords du río de la Plata, entre Colonia et Piriápolis pour la pêche à la ligne ; entre Piriápolis et Punta del Este (ce serait d’ailleurs l’un des meilleurs endroits pour pêcher) ; et enfin sur la côte atlantique, dans le département de Rocha, jusqu’à la frontière brésilienne. A noter également, la zone du littoral (río Uruguay ou río Negro) peut aussi être envisagée et permet aux amateurs de remonter de superbes spécimens, à la mouche ou au lancer. Le surubí, sorte de poisson-chat géant, et le dorado, liche à la taille impressionnante, peuplent les eaux de ces ríos. Des concours de pêche sont même organisés. Parmi les autres espèces, il faut citer la tararira, le bagre (autre type de poisson-chat), la corvina (corbeau de mer), l'anchois, le pejerrey (athérine)… Pour pratiquer, vous pouvez rentrer en contact avec les clubs de pêche de Salto, Paysandú, Fray Bentos, Punta del Este, Montevideo… Vous pourrez y obtenir des informations sur les licences, la location de matériel, etc.

Farniente et sports nautiques

Le pays possède une côte atlantique superbe avec des plages sauvages et de longues étendues de sable doré. Une côte qui n'est pas sans rappeler la côte atlantique française, avec ses forêts de pins sur les dunes sauvages. Tour à tour animées et agitées, calmes et discrètes, sauvages et préservées, les stations balnéaires ont de multiples visages. La riviera uruguayenne compte son lot de villages huppés, José Ignacio en tête, suivi de La Barra et Manantiales, Punta Ballena, qui ont détrôné la grande voisine Punta del Este. Celle-ci offre encore de jolis coins, mais son centre à l'américaine et bétonné, jalonné de bars et boîtes de nuit, ne plaît généralement pas beaucoup aux Français. La côte de Rocha est davantage « nature » : les bordures des fleuves et les plages du littoral arborent un visage dépaysant et authentique et méritent le détour.

Évidemment, il sera donc possible de pratiquer de nombreux sports nautiques, notamment autour de Punta del Este, particulièrement recommandé pour la plongée sous-marine d’ailleurs, et dans le département de Rocha. Les amateurs de planche à voile, windsurf, kitesurf ou surf pourront aussi profiter de belles conditions, alors que de nombreux clubs proposent des sports nautiques motorisés comme le ski nautique, le wakeboard, le jet-ski, le parachute ascensionnel et autres bouées tractées.

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