Quel budget pour les activités et les sorties au Botswana ?

On trouve de nombreux tour-opérateurs au Botswana. Certes, les prestations sont plus chères, mais ils s'occuperont de toutes les formalités, du guide et de payer les droits d'entrée, compris dans les prestations.

Les entrées aux parcs et réserves restent abordables, notamment pour les self-drivers qui partent en safari tout équipés. Les autres voyageurs passeront par une agence réceptive ou un tour-opérateur qui organisera toute la logistique du safari, pour un prix plus élevé mais tout inclus.

Toutes les grandes villes du Botswana possèdent des centres commerciaux et des supermarchés. On y trouve facilement des produits de base, locaux ou encore importés. Les stations-service ont leur supérette, ouverte 24h/24.

Quel budget pour manger au Botswana ?

On trouve de petits restaurants locaux qui préparent des spécialités botswanaises tel le seswaa, à base de viande bouillie et pillée.

Quel budget pour se loger au Botswana ?

Hôtels, chambres d'hôte, lodges, camps de brousse et campings, il existe plusieurs types d'hébergements au Botswana. Mais à chacun son budget, et les lodges de brousse, situés dans les réserves ou les zones voisines, ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Bien qu'ils proposent des forfaits journaliers incluant l'hébergement, la restauration et les activités, sauf certaines exceptionnelles, les prix pratiqués sont assez élevés selon la prestation. Cependant, la fourchette est large : de 200 US$ à 3 000 US$ par personne et par jour ! L'autre solution pour loger en pleine nature, mais tout aussi onéreuse, est les camps de brousse, des structures d'hébergement et de restauration mobile mises en place par les tour-opérateurs. À l'arrivée, l'équipe logistique installe tout : tentes, toilettes, douches, tables et chaises pour les repas cuisinés sur place. Différentes formules s'offrent à vous, camp participatif ou non participatif, ce qui signifie comme son nom l'indique que vous vous impliquez (ou non) dans l'installation du camp : montage-démontage, participation à la cuisine et au rangement… Tous les styles de camps coexistent, des plus rustiques aux plus luxueux, des plus proches de la nature aux plus sophistiqués. L'ambiance et la clientèle varient, en partie selon ces critères, mais pour tous les camps, le service est très professionnel et très soigné. L'hébergement est toujours très confortable et la restauration, de très bonne qualité. Pour les self-drivers chevronnés qui se déplacent tout équipés, le camping est sans aucun doute le logement le moins onéreux. Il se pratique dans la plupart des centres touristiques (Maun, Kasane, Ghanzi, Francistown et même Gaborone), dans les réserves publiques ainsi que dans les réserves privées ou communautaires. Dans les réserves, des droits d'entrée s'ajoutent au prix du camping stricto sensu. Les campings dans les réserves publiques et communautaires se rapprochent plus du camping sauvage. En effet, la plupart des points de campement ne sont que des sites où monter la tente, sans autre infrastructure qu'un panneau indiquant l'emplacement. Les plus fréquentés, comme ceux de Xakanaxa, Khwai dans Moremi, Savute dans Chobe ou Deception Valley dans le Central Kalahari, ont des sanitaires, voire une douche en état de fonctionnement. La règle est donc l'autonomie absolue, y compris pour l'eau et l'électricité. La plupart des voyageurs recourent de fait à un tour-opérateur qui se charge de tout, de la réservation de l'emplacement et du paiement des entrées dans le parc au montage du campement, en passant par la cuisine. Tous les centres touristiques d'importance présentent au moins un hôtel. La diversité est le propre de cette catégorie : du grand hôtel avec plusieurs centaines de chambres à la petite structure familiale, du confort très raffiné, voire luxueux, au confort élémentaire. De manière générale, le service est très professionnel, les sanitaires sont propres et fonctionnels, l'électricité disponible à toute heure. Vous y trouverez aussi quelques maisons d'hôte. Le confort est de bon niveau, l'ambiance familiale, le service personnalisé et les tarifs en général inférieurs à ceux des hôtels plus importants.

Budget voyage au Botswana et le coût de la vie

Le Botswana est une destination onéreuse, aucun doute sur ce point ! Tout d'abord, le coût du billet d'avion est au minimum de 800 € pour un aller-retour Europe-Johannesburg et d'environ 1 300 € s'il s'agit d'aller jusqu'à Maun (prévoir plus en provenance du Québec). Ensuite, la politique touristique du Botswana est low volume, high income, low impact. C'est dire que le gouvernement a préféré encourager un tourisme onéreux afin de limiter le volume de visiteurs et donc réduire l'impact sur l'environnement, tout en s'assurant que l'activité reste viable. On peut déplorer que la sélection se fasse par l'argent, mais force est de constater que cette politique est efficace et que le Botswana offre parmi les plus beaux safaris, tout en préservant admirablement ses espaces naturels. Ici, il n'y a pas dix 4 x 4 autour d'un lion ou d'un rhinocéros et les bienheureux visiteurs sont en immersion totale dans la nature. Ce privilège rare, certainement le plus grand luxe possible de nos jours, se mérite. Que le lecteur se rassure, il est possible de faire un très beau safari pour un budget « relativement » raisonnable s'il se contente d'un confort sans excès (campement de base avec bon matelas et repas équilibré mais sans sophistication). Enfin, ce coût élevé concerne avant tout les exceptionnelles réserves du nord du Botswana : delta de l'Okavango, Moremi, Chobe, Makgadikgadi Pans et Central Kalahari. La visite du sud du pays, moins recherché, est plus abordable. Ceci est particulièrement vrai pour une perle encore ignorée des voyageurs, le Tuli Block.