Découvrez le Brésil : Que rapporter ? (artisanat...)

Le Brésil peut-il se résumer en quelques souvenirs que l’on glisserait dans sa valise pour se remémorer son voyage ? Peut-être pas. Cependant, en tout lieu, on trouvera des produits locaux, bon marché ou plus dispendieux que l’on pourra offrir ou s’offrir et qui amèneront un peu de la magie brésilienne, pays « anthropophage » qui avale les curieux et les condamne à revenir sans cesse. En chaque lieu, des tentations s’offrent aux voyageurs, même les plus hermétiques aux dépenses compulsives. Attention donc, les souvenirs peuvent devenir pesants en s’accumulant dans les sacs. En général, c’est à Rio qu’on atterrit lorsqu’on arrive de France en début de séjour et c’est de Rio qu’on en repart. Il peut être pertinent de laisser la course aux souvenirs « classiques » aux derniers jours avant le départ. N’achetez rien qui pourrait avoir un impact négatif sur l’environnement et les communautés qui les produisent.

Produits gourmands

Cachaça et kit de caïpirinha. Peut-être est-ce la première chose que l’on découvre au Brésil : la cachaça et la caïpirinha. La caïpirinha, cocktail traditionnel, se prépare à base de cachaça, alcool de canne à sucre brésilien, de citron vert « lime », de sucre et de glace pilée. On pourra rapporter un « kit » de préparation : verre et mortier et une bouteille. Blanche, ambrée, vieillie en tonneau de bois exotique, la cachaça se décline en bien plus de 50 nuances. La cachaça de la marque Magnifica « soleira », la « Germana », La « Weber Haus », la « Leblon cachaça signature Merlet », sélectionnée par le club carto du lycée Lyautey, pourront s’offrir aux connaisseurs.

Maté et bombilla. Pour les amateurs du « thé argentin », qui se consomme en grande quantité dans le sud du Brésil, un paquet de maté (erva maté ou « chimarrao » en portugais, sa calebasse et sa bombilla (paille en métal) peut être un souvenir excellent autant que fonctionnel. Le maté est en effet un anti-oxydant de premier ordre. Le goût est un peu amer… mais on s’y fait.

Mode et vêtements

Havaianas. Les célèbres chinelas (tongs) sont presque devenues synonyme de Rio de Janeiro. On en trouvera sur tous les marchés du Brésil. Certains magasins de Rio lui sont dédiés avec de nombreux modèles à tous les prix, mais souvent bien meilleur marché qu’en France. Une valeur sûre pour les cadeaux.

Bikini. Autre élément indissociable des plages de Rio : le célèbre bikini. Des vendeurs ambulants en proposent directement sur les plages de Rio (ils disposent même d’un terminal pour paiement par carte bleue). Sinon, le magasin emblématique est le « Boum Boum » d’Ipanema, avenue Visconde de Iparajà. C’est plus délicat à offrir, certes, mais ce sont des cadeaux que l’on peut se faire à soi-même.

Paréo. Les paréos ou cangas sont utiles pour aller à la plage ou pour offrir. Ici encore, à Rio, Paraty, Salvador… et sur toutes plages du Brésil, il ne sera pas difficile d’en trouver. Il n’est pas certain qu’ils soient tous fabriqués au Brésil, mais qu’importe le flacon... Favelas colorées, Pain de Sucre, Christ rédempteur du Corcovado, faune amazonienne, paysage brésilien, certains paréos sont kitsch, d’autres sont superbes.

Maillots de foot et produits dérivés. Bien sûr, les maillots de foot des grands clubs brésiliens ou de la Seleção sont des souvenirs ou des cadeaux incontournables, tant le Brésil symbolise l’art du ballon rond. Outre le maillot auriverde, les plus vendus sont ceux de Flamengo et de Fluminense, les deux clubs les plus emblématiques de Rio, et ceux de São Paulo Football Club (SPFC), Palmeiras et Corinthians, le club de Socrates. Il existe également de nombreux produits dérivés, ballons, mugs, stylos, bobs, serviettes de plage, tongs….

Artisanat et souvenirs

Pierre à savon. Un peu plus lourds, les objets en pierre à savon (roche facile à tailler et polir) sont également des souvenirs typiques du Minas Gerais. Des plats, des dessous de plats, des figurines et autres bougeoirs agrémenteront sa maison ou celles de ceux à qui on les aura offerts. A Ouro Preto, c’est le produit principal du marché permanent qui se trouve devant la belle église de Saint-François d’Assise.

Souvenir de Bichinho. Pour ceux qui auront visité la petite ville coloniale de Tiradentes dans le Minas Gerais, le petit quartier de Bichinho s’est fait connaître par son artisanat très kitsch, entre bondieuseries et Vénus callipyge à la Dubout. Cela vaut le détour.

Artisanat autochtone. Bien sûr, on prendra soin d’acheter le magnifique artisanat autochtone dans des magasins qui garantissent une provenance authentique et qui rémunèrent correctement les « producteurs », c’est-à-dire les communautés autochtones. On trouve des magasins d’artisanat à Paraty, au Museu do Índio à Rio, au magasin de la FUNAI à Cuiabà, entre autres. Masques, boucles d’oreilles, armes traditionnelles, sculptures sur bois…

Bouteilles de sable du Nordeste. Le Brésil n’est sans doute pas le seul pays du monde à proposer les petites bouteilles de sable coloré. Cependant, on vous proposera ces mignonnettes typiques dans les magasins d’artisanat ou sur les plages du Nordeste en particulier. Pourquoi ne pas se laisser tenter ? C’est plus joli que les « boules à neige ».

Poterie artisanale. Les poteries artisanales ou traditionnelles brésiliennes constituent d’excellents souvenirs, bien que parfois encombrants et fragiles… On pourra rapporter les poupées-calebasses de Salvador, les pots en terre de Marajo, de style marajoara ou du Ceará. Les petits santons nordestins peuvent aussi agrémenter avantageusement vos bibliothèques.

Hamac. Le hamac (rede en portugais) est une autre valeur sûre à rapporter dans ses bagages. Simple ou sophistiqué, uni ou multicolore, pour une personne ou pour deux, la déclinaison est presque infinie. Les hamacs seront moins chers dans les magasins du Nordeste. Dans les lieux très touristiques, il faudra négocier ferme.

Petits tableaux d’art naïf. Le Brésil est « l’autre pays de l’art naïf ». En de nombreuses villes du Nordeste, vous verrez des artistes peindre de petits tableaux représentant des scènes de rue, des fêtes, des paysages ou des travaux des champs. Certains sont vraiment proches de l’art naïf et touchent par leur sincérité.

Souvenirs. Bon, quand on n’a plus le temps ou plus beaucoup d’argent, on peut se rabattre sur les petits souvenirs style stylo du Pain de Sucre avec ballon de football, magnets (certains sont superbes), petites maisons de favelas, porte-clés du jardin botanique… Les idées ne manquent pas et un stylo, c’est toujours utile.

Instruments de musique

Cavaquinho. C’est une petite guitare à quatre cordes pincées originaire du Portugal et qui est très présente dans les groupes de samba.

Berimbau. Ce n’est pas forcément facile à transporter si vous avez choisi de rapporter un vrai berimbau. Cet instrument originaire d’Afrique rappelle forcément Salvador de Bahia et la capoeira. On en trouve trois modèles, basse, médium et aigu. Pour les amateurs de capoeira, on trouve des magasins dédiés dans toutes les grandes villes du Brésil.

Cuica. Les cuicas sont des instruments traditionnels du folklore brésilien. Elles sont au cœur de la musique de samba. Comme le berimbau, elles sont d’origine bantoue. C’est un tambour à friction constitué d’un fût cylindrique de 20 centimètres de diamètre et de 30 centimètres de haut, avec une tige à l’intérieur, qui frottée, donne ce son si caractéristique de la musique brésilienne.

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