Organiser son séjour au Brésil

Argent Argent au Brésil

Monnaie. Le réal (noté R$), reais au pluriel, est la monnaie brésilienne depuis 1994. L'inflation est désormais maîtrisée mais la monnaie fluctue encore.

Change. En avril 2025, le taux de change était de 6,26 R$ pour un euro. La monnaie est convertible. Il est facile de changer les Euros ou les dollars canadiens au Brésil. A l'arrivée, dans les aéroports internationaux, il faut éviter les bureaux de changes d'avant la douane, aux taux de change très défavorables. Ne changez jamais dans la rue. Les banques et certaines agences de tourisme changent les euros à des taux officiels annoncés mais avec des commissions variables selon les établissements. I

Carte bleue. Les paiements et retraits aux DAB sont possibles avec les cartes bleues internationales. Toutes les banques n'acceptent pas les cartes non brésiliennes. Les banques HSBC, les guichets 24 horas, quelquefois dans des magasins, acceptent en général les cartes internationales.  Il faut se renseigner auprès de sa banque sur les taux de retraits et les commissions ainsi que les plafonds de retrait à l’étranger avant de partir. Il est prudent de voyager avec une petite somme d’argent et de ne retirer qu’au fur et à mesure selon vos besoins.

Budget / Bons plans Budget / Bons plans au Brésil

Budget. Le Brésil n'est plus un pays bon marché malgré l'effondrement actuel du réal. Le budget d'un voyage au Brésil reste assez élevé. Il faut compter 70 euros pour un petit budget quotidien et par personne (dortoir et sandwiches...), 120 euros pour un budget moyen et 150-200 euros pour un budget confortable. Dans les grandes villes, l'hébergement peut être un poste de dépense important. Comme partout, les tarifs des hôtels et des différents services touristiques varient selon la saison et les événements. Pendant les vacances d’été, de décembre à février (incluant donc la période du carnaval) et les vacances scolaires de juillet, voire les fins de semaine, les prix sont plus élevés. ils peuvent être multipliés par deux, voire plus. La note peut être vite salée dans les restaurants « conventionnels ». On peut manger au kilo correctement et pour une somme plus modique. Les plats préparés (PF, prato feito) sont généralement bon marché.

En basse saison, en ne voyageant qu’en bus (de nuit) en dormant dans des hôtels corrects mais simples et en privilégiant les restaurants bon marché (self au kilo), on peut voyager moins cher.  Il ne faut pas hésiter à négocier pour tous les services touristiques proposés, surtout en basse saison, quand les clients sont rares. Il faut néanmoins garder en mémoire que des prix très bas par rapport au marché se font quelquefois au détriment de la sécurité. De plus, il faut respecter le labeur d’autrui et négocier dans une mesure acceptable.

Conseil. Les compagnies aériennes Gol et Azul proposent des systèmes de pass intéressants pour les vols intérieurs qui ne peuvent être achetés qu'en France ou dans le pays d'origine du voyageur après achat de son billet aller/retour pour le Brésil.

Les Pourboires. Au restaurant, les montants à payer sont majorés de 10 %, somme destinée aux serveurs. Vous n’aurez donc pas à laisser de pourboire, à l’exception de rares restaurants où les 10 % ne sont pas inclus. Mais rien ne vous empêche d'en laisser si le service vous a plu.

Marchandage. On peut négocier le prix des marchandises, surtout dans les marchés de rue. On peut tenter sa chance en demandant un rabais en privilégiant le paiement en espèces (on proposera toujours un prix qui reste décent ou on s'abstiendra de marchander).

Taxes. Les prix affichés peuvent parfois être taxés, la pratique n’est pas uniforme et l’affichage pas toujours explicite. Dans certains hôtels, il faudra ajouter 5 % d’ISS et/ou 10 % de taxe de service au prix affiché.  Dans les bars et restaurants, le service (10 %) n’est pas indiqué sur la carte, mais toujours inclus dans la facture.

Passeport et visas Passeport et visas au Brésil

Les voyageurs venant d'Europe doivent être en possession d'un passeport valide au moins 6 mois à partir de la date d'entrée au Brésil. Depuis de nombreuses années, les Européens peuvent se rendre au Brésil sans visa pour séjour de tourisme ou d'affaires pour une durée qui n'excède pas 90 jours. On peut demander une prorogation pour 90  jours supplémentaires. Il faudra ensuite quitter le territoire. Pour un visa de travail, la procédure est complexe et il faut passer en général par l'entreprise qui vous recrute.

Transit. Le passage d’un pays à l’autre par voie terrestre, notamment entre le Brésil et la Bolivie, l’Argentine ou le Paraguay, se fait généralement sans aucune formalité (si vous êtes Européen). Il faut faire les démarches nécessaires (tampons de sortie, entrée du territoire), au Brésil, auprès de la policia federal et, dans les autres pays, auprès des bureaux de l’Immigration.

 Conseil. Avant de partir, pensez à photocopier tous les documents que vous emportez avec vous. Il est prudent d'emporter un exemplaire de chaque document et de laisser l’autre à quelqu’un en France. En cas de perte ou de vol, les démarches de renouvellement seront ainsi beaucoup plus simples auprès des autorités consulaires. Vous pouvez également conserver des copies sur le site Internet officiel (mon.servicepublic. fr).

Permis de conduire Permis de conduire au Brésil

Lors d'un séjour sous visa touristique, n'excédant pas 180 jours, les Français et les Européens peuvent utiliser leur permis de conduire national ou se faire établir un permis de conduire international. Selon les informations de l'ambassade de France au Brésil « un citoyen non brésilien a le droit de conduire pendant son séjour au Brésil, pour un maximum de 180 jours, pourvu qu’il ait un permis étranger ou international (“Habilitação Internacional para Dirigir”) en cours de validité, qu’il présentera avec sa traduction assermentée en portugais et un document d’identité ». Ce permis est nécessaire pour louer une voiture.

Santé Santé au Brésil

Voyager au Brésil oblige à prendre quelques précautions même s’il n’y a pas de risque majeur au plan sanitaire.

Eau. Il est vivement déconseillé de consommer l’eau du robinet, et ce, sur l’ensemble du territoire brésilien. N’utilisez que des bouteilles d’eau minérale après avoir vérifié qu’elles sont bien scellées ou de l’eau filtrée ou purifiée.

Hygiène alimentaire. Les maux les plus courants restent les troubles intestinaux (tourista). Il faut prévoir un antidiarrhéique, un désinfectant intestinal et bien s'hydrater (pas de jus de fruits).  Pour éviter ces désagréments, il est prudent  d'éviter les crudités ou les fruits non pelés et de bannir les glaçons.

Piqûres et morsures. Sur place, il faut utiliser des répulsifs anti-moustiques et porter des vêtements adaptés (pantalon, sweat à manches longues, chaussettes). La nuit, la moustiquaire est de mise, complétée par l’utilisation de sprays anti-moustiques. Ces précautions permettent également de se prémunir contre la dengue, la fièvre jaune ou la leishmaniose.  Prévoir un antiseptique pour les plaies et piqûres. Pour les morsures, de chiens notamment, la rage étant toujours active au Brésil, consultez rapidement un médecin.

 Soleil. Face au soleil tropical, il est impératif d’utiliser un écran solaire avec un indice élevé et se couvrir avec des vêtements protecteurs et utiliser de bonnes lunettes de soleil. Les nuages dans le ciel brésilien ne filtrent pas les UV.

Fièvre jaune. Selon l'Institut Pasteur, il est recommandé aux voyageurs de plus de 9 mois allant dans les régions Nord et Centre-Ouest, ainsi qu’une partie de la région Nordeste, de la région Sud-Est  et de la région Sud de se faire vacciner contre la fièvre jaune. Si vous allez en Bolivie, vous devrez également montrer un certificat de vaccination en revenant au Brésil.

 La bilharziose est la maladie tropicale d'origine hydrique. La meilleure prévention est de limiter tout contact avec les eaux stagnantes non salées. Elle se soigne très bien une fois détectée.

Paludisme. Le paludisme, également appelé malaria, est présent dans la région amazonienne au Brésil et le nord du Centre-Ouest (mais pas à Manaus ni Bélem). Il faut consulter son médecin en France avant de partir pour connaître le traitement préventif adapté en cas de séjour en zone impaludée. On peut limiter l'exposition au risque paludéen en évitant les piqûres de moustiques (répulsif et vêtements couvrants). Entre le coucher et le lever du soleil, près des points d’eau stagnante et des espaces ombragés, les risques de se faire piquer sont les plus élevés. Des Informations plus précises sont accessibles sur le site : www.saude.gov.br/malaria.

Vaccins obligatoires Vaccins obligatoires au Brésil

Il n'y a pas de vaccin obligatoire pour les Français qui se rendent au Brésil. Néanmoins, des vaccins et des traitements préventifs sont conseillés. Il est important d'en parler à son praticien plusieurs mois avant son départ pour planifier d'éventuels vaccins et des traitements prophylactiques. Selon le site de l'Institut Pasteur (www.pasteur.fr), la vaccination contre l'hépatite A est conseillée. Les vaccinations contre l'hépatite B et la typhoïde sont conseillées en cas de séjour long. Pour la fièvre jaune, la vaccination est recommandée si vous vous rendez dans les zones à risque du Brésil.

Sécurité Sécurité au Brésil

Le Brésil a la réputation d’être un pays dangereux pour les touristes. C’est certainement exagéré, mais il est incontestable que la violence est omniprésente dans les métropoles et les villes moyennes, paradoxe d’une des nations les plus accueillantes au monde. Cette violence ne s’exerce pas, d’ailleurs, spécifiquement contre les touristes. Ce sont surtout les Brésiliens qui en sont les premières victimes.

Les risques encourus par les touristes se « limitent » principalement au vol. Quelques précautions et un peu de bon sens suffisent le plus souvent à éviter les ennuis. En règle générale, les grands centres urbains, qui concentrent toute la misère du monde en même temps que des hordes de touristes, présentent les plus grands risques. Les petites villes et villages, loin du bruit et de la fureur, sont moins considérés comme « zones à risque », mais il convient également de rester vigilant.

On évite les endroits isolés, surtout le soir et le week-end dans les centres-villes désertés des métropoles.

Pour connaître les dernières informations sur la sécurité sur place, consultez la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie. gouv.fr/voyageurs. Sachez cependant que le site dresse une liste exhaustive des dangers potentiels et que cela donne parfois une image un peu alarmiste de la situation réelle du pays.

Décalage horaire Décalage horaire au Brésil

On peut compter de 3 à 5 heures de décalage entre la France, la Suisse ou la Belgique et le Brésil, selon les horaires d’été ou d’hiver et les fuseaux horaires. Arrivé à Rio, il vous faut retarder votre montre (quand il est 15h ou 17h à Paris, Genève ou Bruxelles, il est midi à Rio).Le Brésil s’étend sur trois fuseaux horaires : le Sud, le Sudeste, le Nordeste et la partie orientale du nord et du centre-ouest se situent à GMT-3h, tandis que le reste du pays se situe à GMT-4h, à l’exception de l’Acre et de l’extrême ouest de l’Amazonas, qui se situent à GMT-5h.

De manière pratique : quand il est 15h ou 17h à Paris, à Genève ou à Bruxelles il est midi à Rio ; il est 10h à Montréal et 3h en Polynésie française. Presque tout le pays vit à l’heure de Brasilia et de Rio de Janiero, sauf Boa Vista, Cuiabà, Manaus et Porto Velho ; à l’ouest, il est plus tôt d’une heure. Quand il est midi à Rio, il est 11h à Manaus.

Langues parlées Langues parlées au Brésil

Les Brésiliens parlent peu de langues étrangères. Le portugais brésilien est parlé dans tout le pays. A part dans les grandes villes et auprès de professionnels du tourisme, on rencontre peu d’interlocuteurs anglophones ou francophones. Cependant, le portugais brésilien est relativement aisé à manier. Sa grammaire est plus simple que celle du portugais académique et l’accent brésilien sonne de manière bien plus familière à nos oreilles que celui des Lusitaniens. De plus, les Brésiliens se montrent très patients et indulgents envers les voyageurs qui tentent de s’exprimer dans leur langue. Un petit dictionnaire franco-portugais ou franco-brésilien vous permettra de vous lancer. Sur place, dans les grandes villes, on trouve facilement des professeurs de portugais en regardant les petites annonces.

Communiquer Communiquer au Brésil

Dans le cadre d’un séjour prolongé, il est conseillé d’acheter une carte SIM rechargeable auprès d’une agence de téléphonie mobile locale, qui soit compatible avec votre smartphone (attention aux formats, mini, micro ou nano). Normalement, l’opération est rapide et il suffit de présenter votre passeport, mais il semblerait qu'il faille désormais disposer d'un CPF (information à vérifier. En cas de séjour long, vous pouvez faire établir un CPF). La plupart du temps, l’agent vous installe directement la nouvelle carte dans votre téléphone. Disposer d’Internet sur son appareil facilite en effet les déplacements (on pense entre autres aux applications de type Uber) et les recherches d’informations. Il est courant également de devoir passer ou recevoir des appels pour organiser ses visites, il est donc fort utile de posséder un numéro brésilien.

Utiliser son téléphone mobile. Si vous souhaitez garder votre forfait français, il faudra avant de partir activer l’option internationale (généralement gratuite) en appelant le service clients de votre opérateur. On peut acheter un système de pass forfaitaire auprès de son fournisseur  qui permet de disposer du réseau 4G et d'un volume prépayé de données et d'appels et SMS.

Qui paie quoi ? La règle est la même chez tous les opérateurs. Lorsque vous utilisez votre téléphone français à l’étranger, vous payez la communication, que vous émettiez l’appel ou que vous le receviez. Dans le cas d’un appel reçu, votre correspondant paie lui aussi, mais seulement le prix d’une communication locale. Tous les appels passés depuis ou vers l’étranger sont hors forfait, y compris ceux vers la boîte vocale.

Cabines et cartes prépayées. Il semble que les cabines de téléphone sont de moins en moins nombreuses. Elles disparaissent de nombreux lieux, car la généralisation de l'accès au téléphone portable les rend en moins usitées. Pour obtenir une communication internationale. Depuis le Brésil, vous pouvez utiliser une cabine téléphonique (orelhao/oes, littéralement « grandes oreilles »), qui fonctionne avec des cartes de l’opérateur local (Telemar à Rio et Telefonica à São Paulo par exemple) que vous pouvez acheter dans les kiosques à journaux et les bureaux de poste (meilleur marché). Pensez à acheter plusieurs cartes, car les crédits défileront vite !

Le plus pratique est d’acheter une carte. Embratel, en vente dans la plupart des kiosques. Celle-ci vous coûtera 10 R$ minimum et vous permet d’effectuer la communication sans avoir à changer de cartes toutes les trente secondes ! A partir de 19h et le week-end, les communications sont moins chères. Attention, dans plusieurs kiosques à journaux ou magasins de souvenir, on essaiera de vous vendre la carte Embratel plus chère (surtout à Bahia). A vous de manifester comme vous le pouvez votre indignation, de protester et de demander à payer le prix normal !

Pour appeler en P.C.V. au Brésil. Depuis une cabine publique (orelhao), il vous faut composer le 9, suivi du numéro de l’opérateur retenu (Embratel ou Intelig), de l’indicatif régional sans le zéro et enfin du numéro de votre correspondant. Pour effectuer une communication internationale, il vous faut composer le 00 01 07.

Electricité et mesures Electricité et mesures au Brésil

110 ou 220 V, le voltage au Brésil peut varier. Si vous n'avez pas un appareil bivolt, vérifiez avant de le brancher.

Les prises à deux trous sont aux normes françaises. On peut trouver des prises plus récentes à trois trous également...incompatibles avec les fiches mâles européennes. On peut acheter un adaptateur universel en France avant de partir.

Les mesures de distance et de température sont les mêmes qu'en France. Les Brésiliens utilisent le système métrique et les degrés Celsius ou centigrades.

Bagages Bagages au Brésil

Voyager léger Un sac à dos ergonomique est certainement le bagage le plus pratique. Les bagages sont pris en charge gratuitement dans la soute à bagages des cars, où le ticket qui a été remis au propriétaire du bagage sera demandé lors du retrait. Pour les balades dans la journée et les petites excursions, un petit sac sera de mise.

Adaptez son sac à son séjour. Selon l'itinéraire choisi (farniente à la plage ou trekking intensif dans les montagnes) et la saison de départ (il peut neiger l’hiver dans le sud ou pleuvoir à Salvador), le contenu d'un sac peut grandement varier. Cela dit, il fait le plus souvent beau et chaud. On passe donc une grande partie du temps en T-shirt et en tongs.  Voici les incontournables : un K-way ou poncho de pluie, une paire de sandales ou des tongs (à acheter sur place !) ; deux pantalons légers  ou shorts ; une paire de baskets  ;  une lampe-torche ; un kit médical ;  un dictionnaire de poche ou lexique franco-brésilien ; un cadenas pour fermer le sac, un antivol de vélo pour voyager en bateau en Amazonie.  une photocopie du passeport ; les numéros d’urgence en cas de perte/vol de vos affaires ; des boules Quies et une petite paire de jumelles pour mieux voir les animaux du  Pantanal et une belle  chemise ou un chemisier et pantalon pour certains lieux ou événements.

Prendre des vêtements couvrants et/ou chauds une petite laine pour les nuits fraîches (ça peut arriver presque partout, surtout en automne et hiver) et pour les nuits glaciales passées dans les bus climatisés, une chemise à manches longues et pantalons pour les régions à moustiques (Amazonie et dans le Pantanal, en saison de pluies) ; des vêtements d’hiver pour la région sud en hiver ou même à Ouro Preto.