De l’aéroport au centre-ville au Brésil
On arrive en général au Brésil via les aéroports de Rio de Janeiro, São Paulo, quelquefois Belo Horizonte et Salvador. Les vols intérieurs permettent de desservir tous les Etats brésiliens et de très nombreuses villes du pays. Il est déconseillé de changer l'argent dans les guichets de change des aéroports lorsqu'on arrive à Rio et Sampa car les taux sont très désavantageux. On peut se rendre dans le centre-ville à partir des aéroports en navette ou en taxi, voire en Uber.
De l'aéroport de São Paulo-Guarulhos vers le centre-ville : plusieurs options sont possibles avec Airport Bus Service. La compagnie propose entre autres les circuits : Terminal rodoviario Tietê et Barra Funda (desservis par le métro), Avenida Paulista, Praça da República. Le tarif est de 50 R$ et les départs se font environ toutes les heures – comptez 30 à 40 minutes. À l’aéroport, on achète les billets devant le hall d’arrivée des terminaux 1 et 4.
En taxi, comptez 150 R$ environ du lundi au samedi durant la journée, et entre 70 et 80 R$ pour un Uber.
Si vous arrivez avec la compagnie aérienne TAM, vous pouvez prendre gratuitement la navette jusqu’à l’aéroport de Congonhas, plus central, où le taxi vous reviendra moins cher.
De l'aéroport de Rio-Galeão vers la zone sud de Rio : en bus, les bus qui desservent Rio appartiennent à la compagnie Real. Il existe deux arrêts de bus, l’un situé devant le secteur bleu du Terminal 1, niveau 1 (arrivées), et l’autre au niveau -1 du Terminal 2. Directions ligne 2018 : Centre, aéroport Santos-Dumont, Botafogo puis Zona Sul : Copacabana, Ipanema, Leblon et Barra da Tijucá. Le trajet d’une cinquantaine de minutes jusqu’à Copacabana coûte environ 16 R$, et les bus partent à intervalles très fréquents à partir de 5h30 du matin jusqu’à 22h30. Ces bus sont climatisés, avec wi-fi gratuit et bagages en soute, très confortables et directs. Si vous vous rendez dans un hôtel, faites le savoir au chauffeur qui vous indiquera le meilleur endroit pour descendre.
Les taxis communs (jaunes) sont les moins chers ; ils fonctionnent avec un compteur (taximetro). Ces taxis n’ont pas de bureau d’accueil dans l’aéroport, pour les prendre il faut sortir du hall de l’aéroport, leur emplacement exact est clairement indiqué. Demandez bien au chauffeur de mettre le compteur en route au départ du taxi. La course jusqu’au centre-ville vous coûtera environ 70 R$, pour Flamengo, Botafogo ou Laranjeiras compter 90 R$, jusqu’à Copacabana, Ipanema ou Leblon autour de 100 R$ et jusqu’à Barra de Tijuca environ 130 R$, en fonction de la circulation. Vous pouvez en général négocier avant de monter à bord. Les radio-taxi et les taxis pré-payés sont plus chers. Ne faites en revanche pas confiance aux « taxis pirates » qui vous accosteront discrètement à la sortie de l’aéroport. Refusez les pseudo tarifs pré-déterminés montrés sur téléphone, ils sont excessifs.
Les vols intérieurs : au regard de la distance entre les différentes villes du pays, les vols intérieurs s'imposent quelquefois, même si on souhaiterait réduire son empreinte carbone. Toutes les grandes villes et de nombreuses villes touristiques en sont pourvues ou sont situées à proximité d'un aéroport. Foz de Iguaçu, éloignée des autres destinations, est très bien desservie. Ouro Preto est à quelques heures en bus de Belo Horizonte. Jericoacora ne s'atteint qu'après de nombreuses heures de bus et de van depuis Fortaleza. Les compagnies brésiliennes Gol (www.voegol.com.br), Azul (www.voeazul.com.br) et Latam (www.latam.com) sont les principales compagnies qui proposent des vols intérieurs. Les compagnies Gol et Azul proposent des systèmes de pass qui ne peuvent être achetés qu'en France ou dans le pays d'origine du voyageur après achat de son billet aller/retour pour le Brésil. Les billets pour les vols intérieurs peuvent s'acheter directement sur les sites des compagnies mais également sur tous les sites web spécialisés.
Arrivée en train au Brésil
Le réseau ferroviaire est peu développé au Brésil, à part de petits réseaux touristiques comme le Serra Verde Express, entre Curitiba et Antonina, le petit train Maria Fumaça entre São João del Rei et Tiradentes ou le Trem da Vale entre Ouro Preto et Mariana. Le projet de TGV brésilien reliant Rio et São Paulo ne semble plus être à l'ordre du jour.
Arrivée en bateau au Brésil
Des ferrys (lanchas) existent à Rio et Salvador. Ils coûtent 6,10 R$ entre Salvador et l'île d'Itaparica et entre Rio de Janeiro (praça XV) et Niterói. A partir de l'île d'Itaparica, on peut aller en lancha rapide jusqu'à Morro de São Paulo (morrodesaopaulocatamara.com).
Des liaisons pour les îles. On peut se rendre en ferry de Conceição do Jacaré (Etat de Rio) à Abraão (Ilha Grande) et entre la ville de São Sebastiao et Ilha Bela (São Paulo). Des ferries quotidiens de la compagnie Banav (banav.com.br) relient Belém à Camara, sur l'île de Marajo, chaque jour.
Des liaisons fluviales Belém-Manaus. L'Amazone est parcourue par des ferries et des navires de croisières. Des ferries relient Belém à Manaus, en passant par Santarém, en 4 à 5 jours soit avec des ferries normaux (navegacaobomjesus.com.br), ou en privatif (www.voyage-amazonie.com).
Transports en commun au Brésil
Les transports en commun, intra-urbains comme interurbains, sont très développés et assez bon marché.
Les bus interurbains se prennent dans les rodoviárias (gare routière). On peut réserver son billet en ligne sur différents sites (www.clickbus.com.br). Il est recommandé de réserver son billet sur Internet sur les liaisons les plus fréquentées ou en fin de semaine. Les grandes compagnies sont sérieuses et les bus propres. On présente une pièce d'identité et les bagages ne sont donnés qu'en échange du coupon remis à l'embarquement. L'air conditionné est poussé à fond, prévoir un pull pour se couvrir. Les compagnies de bus sont nombreuses sur tout le territoire brésilien.
Les bus de ville sont souvent plus compliqués à utiliser mais en se faisant aider à la pousada ou par des locaux, c'est une expérience intéressante et assez bon marché. Il faut connaître les lignes et ne les utiliser que sur des zones fréquentées et sûres et pendant la journée seulement. Les petits bus frescao se prennent à la volée, les destinations sont marquées sur le pare-brise. On paye directement au cobrador.
Le métro sous-terrain se limite aux villes de Rio et São Paulo mais il existe des métros de surface à Brasilia, BH, Porto Alegre et Salvador. A Rio et Sampa, il est très sûr mais assez limité en extension. Les tickets de métro s'achètent dans les stations et se rechargent. On peut prendre des tickets pour la journée ou la semaine. On se repère facilement grâce aux plans de métro. Dans certaines villes, des tramways et des métros aériens (BRT) complètent l'offre de transports. Le ticket de bus coûte 4,4 R$ à São Paulo (7,65 R$ integração) et 6,5 R$ à Rio de Janeiro. On peut prendre des cartes pour la journée ou la semaine et recharger sa carte.
Vélo, trottinette & co au Brésil
Le vélo se développe dans les villes brésiliennes, comme dans toutes les métropoles du monde. A Rio et São Paulo, une partie de la ville est laissée aux cyclistes, aux trottinettes et aux rollers le dimanche. Le reste de la semaine, de plus en plus d'espaces son dédiés aux transports "doux". En général, les pistes cyclables se trouvent surtout dans les zones sûres des villes (zona Sul de Rio, Barra à Salvador...). Il faut respecter les consignes générales de sécurité et se rappeler que la conduite automobile dans les grandes villes brésiliennes est aléatoire. Des sorties de groupe sont organisées régulièrement. Un système de vélos en libre service semblable au Vélib' est désormais développé dans de nombreuses villes, selon les mêmes modalités qu'en France (https://bikeitau.com.br). On peut louer un vélo selon les mêmes modalités qu'en France à Rio, São Paulo, Salvador, Recife et Porto Alegre. Si on respecte les consignes de sécurité, découvrir les villes brésiliennes en vélo est un réel plaisir, on sent mieux l'âme des villes et la nature.
Avec un chauffeur au Brésil
Les taxis et les VTC sont également très développés au Brésil. Les taxis peuvent être pré-payés quand on les prend à l'aéroport, sinon, le coût de la course est calculée grâce au compteur que le conducteur se doit de mettre en marche, sauf si vous négociez le prix en avance. Il existe deux tarifications pour les taxis (jour et nuit, le tarif de nuit commence en général à 18h). Une consigne de sécurité de base est de ne pas prendre de taxi "pirate". On peut faire appeler son taxi de l'hôtel ou du restaurant, sinon on le prend en tête de station. On évite de les héler en pleine rue, a fortiori la nuit.
Les VTC de style Uber sont très présents et présentent une alternative aux taxis classiques. Les taxis apprécient peu cette concurrence qu'ils jugent déloyale. On peut réserver un véhicule VTC avec chauffeur sur le site Uber pour des distances longues.
En voiture au Brésil
Toutes les grandes sociétés internationales de location de véhicules sont présentes au Brésil et les points de location sont nombreux. Louer une voiture peut avoir un sens si on veut se déplacer en de nombreux lieux (pas trop distants) et être libre de son itinéraire (vallée du café, villes coloniales du Minas Gerais ou Chapada Diamantina par exemple). La personne qui loue un véhicule doit avoir le permis de conduire depuis plus de 2 ans (ou un permis de conduire international) et une carte de crédit internationale avec un crédit suffisant pour encaisser la caution. Il faut compter en moyenne 35 euros par jour de location mais les prix sont très variables. En réservant de France, on peut avoir des tarifs plus avantageux. Il faut s'assurer que les routes sont carrossables (elles sont impraticables en temps de pluie dans le Pantanal par exemple). De nombreux radars contrôlent la vitesse des véhicules : 40 km/h en agglomération, 70 km/h hors agglomération et 110 km/h sur autoroute. Au risque de se répéter, il faut éviter de rouler la nuit et s'assurer que la région fréquentée soit sûre (les périphéries des grandes villes sont à éviter). Il n'est pas forcément nécessaire de louer un véhicule au Brésil pour réussir son séjour.
Accessibilité au Brésil
Le Brésil n'est pas un bon élève en termes d'accessibilité des transports en commun et des déplacements sur la voie publique pour les poussettes et les personnes à mobilité réduite. Certaines zones résidentielles et/ou touristiques (zone sud de Rio) ont fait des efforts mais les trottoirs, surtout lorsqu'ils sont si joliment pavés. sont irréguliers, avec des trous nombreux et des obstacles difficiles à franchir.
Les attrape-touristes au Brésil
Il faut à tout prix éviter les taxis "pirate", qui se trouvent surtout à la sortie des aéroports et des grands lieux touristiques. Ne prenez les taxis que dans les têtes de station ou ceux que vous avez fait appeler et n'achetez les billets de bus ou les entrées pour les attractions que dans des agences. Ne pas changer d'argent à la sauvette. On peut très bien le faire dans des agences de voyages, à Rio en particulier, à des taux très intéressants.