Quel budget pour les activités et les sorties à Oman ?
Afin que le patrimoine omanais soit accessible au plus grand nombre, les tarifs d’entrée sont souvent dérisoires : 500 bz ou 1 OMR pour la grande majorité des forts et châteaux, quelques OMR pour les musées, 5 OMR maxi pour les plus importants d’entre eux.
Pour s’offrir un grand bol d’air sans débourser un sou (sauf à vouloir absolument un guide), vive la randonnée et le trekking qui sont 2 disciplines largement pratiquées à Oman où d’innombrables sentiers ont été balisés. Pour les autres activités, généralement encadrées, les budgets diffèrent en fonction des prestations. Le niveau de vie étant toutefois relativement élevé au sultanat, les loisirs sportifs y sont assez chers, d’autant qu’ils impliquent souvent du matériel adapté et que les centres bénéficiant d’instructeurs expérimentés formés aux normes internationales sont rares, surtout pour les sports de montagne. Toutes les entreprises recensées dans ce guide sont agréées. En revanche, évitez les annonces des guides free lance locaux, notamment pour l’escalade ou le canyoning. Ils sont certainement très bons, mais aucun d’entre eux n’a d’assurance.
Quel budget pour manger à Oman ?
On peut manger pas cher, à toute heure, dans les coffee shops, disséminés partout dans le pays y compris dans les zones les plus reculées – dans ce cas ils se tiennent au niveau des stations-service. Les règles d’hygiène à Oman étant très strictes, les restaurants et coffee shops font l’objet de contrôles fréquents. Dès lors qu’une infraction aux règles est constatée, l’établissement est obligé de fermer. Il n’y a donc aucune contre-indication à se nourrir dans des petits établissements qui ne paient pas de mine de kebabs, wraps, salades, frites, brochettes, plats arabes, etc. et de délicieux jus de fruits fraîchement pressés.
Ailleurs, les tarifs varient en fonction du standing de l’établissement : autour de 8 euros pour un restaurant omanais typique et à partir de 50 euros pour un dîner fin dans un restaurant gastronomique ou à la mode.
Quel budget pour se loger à Oman ?
Curiosité spécifique au pays, la politique en matière de tourisme tend vers un positionnement haut de gamme tout en tolérant le camping sauvage à grande échelle. Même si le gouvernement prône plutôt l’ouverture d’établissements de luxe et accorde rarement des licences aux guesthouses, on peut toutefois voyager et se loger pour tous les prix au sultanat. Toutes les régions touristiques comptent de petits hôtels locaux qui, certes, ne sont pas forcément folichons en termes de déco (ah, les goûts et les couleurs…), mais généralement confortables et toujours très propres, l’hygiène étant une donnée avec laquelle on ne plaisante pas dans cette partie du monde. Rien cependant, ou alors c’est très rare et suppose de partager un appartement dans une résidence hôtelière, à moins de 20 OMR pour une chambre double, soit 47 € tout de même. Ces apparts-hôtels, aux unités généralement confortables et spacieuses, constituent une bonne option pour limiter les frais puisqu’ils permettent de partager les coûts et d’économiser des dépenses de restauration, qui rappelons-le au passage, n’en sont pas vraiment puisqu’on peut se nourrir pour quelques euros dans les coffee shops, omniprésents.
En l’absence de guesthouse ou de résidence hôtelière locale, on peut toujours planter sa tente, pratique acceptée absolument partout à condition, bien sûr, de ne pas déranger les habitants et de respecter leur périmètre de vie. Cette forme de camping sauvage globalisé est parfois même la seule façon de pouvoir découvrir les zones les plus reculées et les plus secrètes du pays.
Budget voyage à Oman et le coût de la vie
Oman a la réputation d’être une destination chère et, effectivement, l’hôtellerie classique et les locations de voitures sont assez onéreuses. Même les petites guesthouses ne sont jamais tout à fait bon marché. Mais elles sont de plus en plus nombreuses à se développer dans les sections touristiques du sultanat, offrant de belles alternatives aux hôtels et surtout un cadre plus authentique. Autre avantage non négligeable pour le porte-monnaie : le camping est gratuit et autorisé dans tout le pays, même à l'orée des villes. Sachant que le niveau de sécurité est l’un des meilleurs du monde, c’est un atout de poids. Seul bémol : s’ils existent, les sites aménagés sont rares, et l’on parle donc davantage de camping sauvage sans toilettes ni eau.
Le prix de la nourriture, lui, varie de un à dix selon le standing de l'endroit – de la gargote au restaurant haut de gamme dans un hôtel de luxe. Mais il est tout à fait possible de manger pour quelques euros tous les jours et absolument partout dans le pays au cœur des coffee-shops qui sont légion. Il faut savoir que les règles d’hygiène sont drastiques au sultanat et les contrôles sanitaires fréquents. On ne craint donc absolument rien à manger sur le pouce ni à siroter des tonnes de jus de fruits frais, même avec des glaçons.
Du côté des transports, par contre, rien de bien pratique pour les baroudeurs. Ni train ni métro, très peu de bus collectifs et qui, dans tous les cas, ne desservent pas les zones montagneuses et reculées du sultanat, celles intéressantes pour les voyageurs. De ce fait, il est souvent nécessaire de louer un véhicule 4x4 à un prix journalier non négligeable (40 OMR par jour minimum). Ce tarif pourra être partiellement compensé par celui du carburant, bien moins cher qu’en France. Pour faire des économies, une berline pourra même suffire pour la tournée classique via Nizwa, les curiosités culturelles et naturelles alentour, le Jebel Al Akdhar, les tortues, les wadis les plus populaires (dans ce cas, on se gare à l’entrée et on randonne), le littoral entre Ras al Jinz et Mascate. Il faudra juste demander un transfert pour rejoindre un camp au désert, ce qui se fait souvent et facilement.
En préparant son voyage bien à l'avance et en optant pour le camping, il est donc possible de visiter Oman à petits prix.