Quel budget pour les activités et les sorties à l'île Maurice ?
L'entrée dans les musées ou sur les sites naturels n'est pas chère, rarement plus de 600 Rs par personne. Par contre, comme partout dans le monde, les balades à pied ou à vélo en petits groupes sous la houlette d'un guide professionnel sont rarement à moins de 1 600 Rs par personne, voire plus pour la journée complète avec le déjeuner.
Des réductions sont pratiquement toujours offertes aux enfants, étudiants et seniors, voire la gratuité complète pour les moins de 3 ans. Il existe aussi des forfaits Famille.
Par son climat et sa topographie, l'île Maurice se prête à bien des sports et activités de plein air, qu'ils soient terrestres ou nautiques. À condition de ramener son matériel, surf, kitesurf, planche à voile et snorkeling sont gratuits, de même que la randonnée et le trekking à l'intérieur des terres. Lorsque l'on séjourne dans un hôtel 3 à 5 étoiles, plusieurs activités, dont le nombre augmente avec le standing de l'hôtel, sont incluses dans le tarif de la chambre comme : le tennis, le ping-pong, le beach volley, etc., et, côté mer, le bateau à fond de verre, le bateau à pédales, la voile (dériveurs ou petits catamarans), le kayak, le snorkeling, parfois même le ski nautique et systématiquement le golf quand on choisit un hôtel dit « golfique » affilié à un parcours (green fee inclus dans le package).
En dehors des hôtels, certains loisirs sont très abordables comme les balades en bateau à fond de verre, la location de kayak ou de stand-up paddle. Dès lors que l'on se met à pratiquer des activités encadrées ou requérant un matériel onéreux, les tarifs montent, même s'ils demeurent souvent moins élevés qu'en France. C'est le cas de la plongée sous-marine, pas donnée mais moins chère que chez nous. C'est l'occasion de passer ses niveaux d'autant que le lagon mauricien se prête très bien à l'apprentissage de ce sport. C'est le cas aussi du canyoning, de la chute libre, des sorties en quad ou en buggy, de celles à vélo électrique, des randonnées guidées et accompagnées, des tyroliennes et circuits dans les arbres, des survols en ULM ou hélico et, côté mer, des cours de surf ou kitesurf, de la marche sous l'eau, de la pêche au gros, des sorties en sous-marin ou scooter sous-marin, des croisières en bateau à moteur, catamaran ou voilier, etc.
Et si l'on a décidé de buller, il faut savoir que Maurice compte des salons de massage et des instituts de beauté locaux (on parle de ceux qui tiennent la route, pas des bouis-bouis douteux qu'il faut fuir dans les zones les plus touristiques) où les tarifs sont bien moins élevés que ceux pratiqués dans les spas des hôtels et resorts de luxe.
Le coût de la vie est globalement moins élevé qu'en Europe sauf pour les produits importés comme la viande, le vin, les produits laitiers, etc., et tous les produits de marques européennes dont les tarifs sont similaires à ceux pratiqués en France. En général, mieux vaut acheter ses fruits et légumes sur les marchés que dans les grandes surfaces – question de prix et de saveurs.
Sinon, pour les produits non alimentaires, l'une des particularités de Maurice est de pratiquer de la détaxe. À partir d'un montant de 2 300 Rs, tout achat dans une boutique estampillée Tax Refund permet de récupérer la TVA de 15 %. Il faut pour cela demander à la caisse un reçu de vat paid supplies to visitors et communiquer son numéro de passeport et les détails du vol retour. Une fois à l'aéroport et avant l'enregistrement des bagages, il faut déclarer ses achats au bureau de la douane situé dans le hall de départ – MRA Customs. Une fois le contrôle d'immigration passé, présenter alors son reçu au comptoir MCCI Tax Refund et récupérer son remboursement en dollar, livre sterling ou euro. Sinon, acheter directement hors taxes et récupérer ses articles au comptoir de la MCCI Tax Refund le jour du départ.
Pour davantage d'informations, se reporter au site www.taxfreeshopping.mu : portail en ligne dédié au shopping et en particulier à la détaxe. Géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Maurice, il veille à l'authenticité des enseignes référencées, s'attache à repérer et mettre en avant des marques locales intéressantes, lutte activement contre la contrefaçon, assure la qualité et la traçabilité de toutes les enseignes rassemblées sur le site – qu'elles soient locales ou internationales. Simples et efficaces, les pages dédiées aux marques et boutiques fourmillent d'informations sur l'historique de chaque maison, la localisation des magasins à Maurice (cartographie facilitant la navigation et le repérage), les jours et horaires d'ouverture, etc.
Grâce à la détaxe, mais aussi à la qualité de la production locale, on peut faire de bonnes affaires en matière de textile via une palette de marques mauriciennes stylées (Cottons, Habit, Inam, Michel Abad, The Kreol Republic, Tou Korek, IV Play...) et certaines marques internationales qui confectionnent totalement ou en partie sur place et revendent les surplus ou les anciennes collections bien moins chères qu'en Europe (Belle & Toile, Café Coton, Harris Wilson, Hugo Boos, Le Gall, etc.). Bonnes affaires aussi en matière de joaillerie avec des opportunités d'autant plus intéressantes que pierres précieuses (diamants compris) et semi-précieuses y sont commercialisées à des tarifs plus attractifs qu'en Europe. C'est le cas notamment chez Adamas, Morebelli, Patrick Mavros, Poncini, Ravior, etc.
Comme partout, l'entrée des boîtes est gratuite si l'on vient avant une certaine heure. Elle est définitivement offerte aux filles lors des ladies nights qui ont lieu une fois par semaine en général. Les boissons y sont un chouïa moins chères qu'en Europe sauf dans les bars d'hôtels. Bowling et cinéma sont eux beaucoup moins chers.
Quel budget pour manger à l'île Maurice ?
On peut manger pour absolument tous les prix à Maurice, à commencer pour quelques roupies dans la rue (street-food) et aux abords des plages auprès des marchands ambulants (samoussas, beignets, boulettes, faratas, dholl puri et autres en-cas exotiques), ou alors à la table des nombreuses gargotes indiennes, créoles ou asiatiques disséminées dans les villes et villages. C'est non seulement pas cher mais en plus très bon, épicé sans arracher le palais – harmonieux métissage des produits locaux et d'une cuisine aux influences diverses. Plat le plus populaire à moins de 100 Rs : les mines frites. Pas chers non plus : les stands des food-courts dans les malls et autres fast-foods pas forcément américains.
Pour une bonne table dans un resto indépendant (comprendre : hors hôtel), compter autour de 15 à 25/30 €, plutôt 35 € si l'on opte pour des produits onéreux comme la langouste ou les camarons. On paiera un tarif équivalent (à partir de 15 €) pour une belle salade composée, des pâtes ou une pizza dans un resto d'hôtel le midi en bord de mer ou de piscine. Le soir, dans les resorts, les prix sont plus élevés, surtout pour un dîner select à la table d'un établissement luxueux – tarifs équivalents à ceux des bonnes et grandes tables françaises dans ce cas.
Les Happy Hours sont fréquents en fin de journée de 17h/18h à 19h/20h.
Quel budget pour se loger à l'île Maurice ?
Maurice a beau compter une majorité d'hôtels de luxe et être vendue comme une destination haut de gamme, elle est pourtant à la portée de toutes les bourses en matière d'hébergements. Chaque région offre un éventail de logements variés : du petit bungalow pas cher au resort de grand standing, en passant par l’hôtel de charme, la maison d'hôte ou l'appartement moderne. Points communs à la plupart des infrastructures : l'esthétique et la qualité. La plupart des constructions privilégient les matériaux naturels (chaume, bois, pierre), les bâtiments sont largement ouverts sur l’extérieur (et a fortiori sur l’océan), les constructions restent à échelle humaine et hauteur de cocotier. Seules catégories absentes : les auberges de jeunesse et les campings publics (on ne parle pas des quelques très jolis camps privés dans la nature façon lodges) – signe d'un certain seuil d'exigence en terme de standing global.
Comme partout ailleurs, les tarifs varient selon la saisonnalité et le standing de l'hébergement, mais en cas de budget serré, on pourra se loger sans problème dans des petites résidences touristiques correctes pourvues de cuisine ou partager à plusieurs le prix d'une villa ou d'un appartement. Mais ne serait-il pas dommage de venir dans une île de rêve sans se lever le matin face au lagon ni profiter des superbes hôtels ou résidences de charme qui s'alignent le long du littoral ? D'autant que dans l'île, si les hôtels de luxe sont exceptionnels (parcs paysagers luxuriants, piscines, spa, gym, palette de bars et restos, pléthore d'activités, miniclub et club ados, etc.), les hôtels plus petits 2 et 3 étoiles sont très charmants aussi et parfaitement rodés. Quoi qu'il en soit, dès lors qu'on choisit un séjour en hôtel 3 à 5 étoiles, privilégier un package vol plus hébergement via un tour opérateur français ou mauricien. Pour les hébergements de type maison d'hôte, bungalows ou appartements dans une petite résidence, plutôt réserver en direct et prendre le vol à part.
Budget voyage à l'île Maurice et le coût de la vie
La destination est réputée haut de gamme (donc a priori onéreuse) et se positionne comme telle. Il est vrai que le littoral est surtout bordé d'hôtels de luxe et qu'on ne trouve quasiment pas de vol sec aller-retour à moins de 800 € par personne au départ de Paris (taxes incluses). Mais il est possible de bénéficier de remises exceptionnelles à certaines périodes de l'année, notamment sur les sites web des hôtels ou les plateformes de réservation en ligne en guettant surtout les packages : vol + séjour hôtelier. De façon générale, préférer en effet les packages aux réservations en direct pour les établissements 3 à 5 étoiles. Éviter aussi la période de Noël où les tarifs grimpent.
En dehors du prix du vol qui est élevé, le coût des vacances, contrairement aux idées reçues, n'est pas forcément cher sur place : les villes abondent de petits restaurants asiatiques, créoles et indiens où s'offrir un repas correct pour 6 € par personne, voire moins auprès des marchands ambulants ; des bungalows et petites résidences hôtelières accueillent les vacanciers pour 15 € par jour et par personne ; le réseau de bus est bien développé et l'on trouve des petites voitures à louer à partir de 23 € par jour tout compris ; fruits et légumes pas chers ornent les étals des marchés et l'on peut se procurer du poisson directement auprès des pêcheurs.
Par contre, l'hôtellerie internationale est au même tarif que partout ailleurs dans le monde, pour des prestations toutefois globalement supérieures. Et les tarifs à la carte des grands restaurants sont à peine moins élevés qu'en Europe. Si on loue une villa et qu'on décide de vivre exclusivement à l'européenne, le prix moyen d'un plein de courses sera le même qu'en France. Mais l'on pourra bénéficier des services d'un personnel qualifié (femme de ménage, cuisinier, jardinier, nounou…) pour trois francs six sous, ce qui change quand même la qualité des vacances !
Petit budget. Studios, bungalows, appartements et villas bon marché à partir de 15 € par jour et par personne pour un minimum de 4 personnes partageant la même location (amis, famille...). Nuitée dans une pension ou un petit hôtel autour de 25 à 30 € par personne. Repas dans une gargote locale : 6 à 10 €. Budget moyen. Nuitée dans un hôtel 2 ou 3 étoiles : à partir de 55 € par personne en demi-pension. Repas dans un restaurant de standing correct : 15 € à 25 € en moyenne hors boisson. Budget confort. Nuitée dans un 4-étoiles : à partir de 90 € par personne en demi-pension. Nuitée dans un 5-étoiles : à partir de 160 €. Nuitée dans un 5-étoiles luxe : à partir de 250 €. Attention, les tarifs donnés ci-dessus sont plus bas quand on réserve une semaine complète (package). Repas dans un restaurant gastronomique : à partir de 35 € par personne, bien plus pour les grandes tables des hôtels de luxe.
Pourboire. Il n'est pas généralisé et reste un geste libre, à la discrétion du client.
Marchandage. C'est une pratique qui n'a pas systématiquement cours à Maurice, même si elle est d'usage sur les marchés, avec les chauffeurs de taxi, les marchands de babioles et les vendeurs d'excursions qui arpentent les plages…, voire avec les propriétaires de petites résidences hôtelières et villas à louer en basse saison.
Taxes. Une taxe gouvernementale de 15 % est ajoutée aux factures d'hôtels et de restaurants. Depuis 2016, elle est normalement incluse dans le prix initial des prestations et non rajoutée à part et après coup. Comme ce n'est pas systématique dans les restaurants, penser à vérifier au bas de la carte.