Climat aux Maldives

La période de décembre à mars est idéale pour profiter du soleil © Mystockimages - iStockphoto.com.jpg
Les Maldives profitent d’un climat tropical équatorial qui se caractérise par des températures élevées et constantes, des précipitations fréquentes et l’absence de saisons. Les Maldiviens dégagent tout de même deux saisons articulées autour des moussons. Celle venue du nord-est qui sévit de novembre à mars et celle venue du sud-ouest qui déroule ses orages, ses précipitations abondantes et ses vents soutenus de mai à octobre. La température moyenne de 27 °C garantit des eaux de baignades chaudes toute l’année. Les pluies, si elles sont fréquentes, sont de courte durée et c’est la sensation de soleil qui domine. La position des Maldives sur l’équateur assure l’absence de tempêtes tropicales et de cyclones. Les amateurs de bronzette et d’activités nautiques privilégient des vacances entre décembre et mars. Les fous de plongée préfèrent la saison de mousson du sud-ouest qui garantit une meilleure visibilité en eaux profondes.

Un climat tropical équatorial

Avec une capitale positionnée à 7°N, le climat des Maldives est de type tropical équatorial. Cela se traduit par un climat humide accompagné de fortes précipitations, des températures élevées et constantes et une seule saison. Il n’existe pas de saison sèche et les précipitations interviennent tout au long de l’année, souvent en fin de journée. L’air chaud se décharge de son humidité en prenant de l’altitude. De gros nuages de type cumulo-nimbus se forment au contact de l’air plus froid et se vident d’un coup, provoquant de fortes averses de courte durée. La pression atmosphérique est toujours basse et les vents sont rares, hormis quelques brises marines ou de gros coups de vent qui accompagnent les orages. La température moyenne des Maldives est de 27,3 °C. Celle-ci oscille entre 26 °C et 38 °C. Elle ne baisse quasiment pas avec l’arrivée de la nuit et elle ne descend jamais en dessous de 23 °C. Il en résulte une sensation permanente de temps lourd et moite. Les Maldives se trouvent dans la Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT) qui se caractérise par une zone de basse pression formée par la convergence des masses d’air chaudes et humides portées des tropiques par les alizés. En s’éloignant de l’équateur, le mécanisme des alizés prend le pas. Ils soufflent selon un axe nord-est dans l’hémisphère nord et sud-ouest dans l’hémisphère sud. Ces alizés provoquent deux saisons de mousson qui s’enchaînent. « Iruwai » correspond à la mousson du nord-est qui sévit de décembre à mars et que les Maldiviens qualifient de saison sèche. La saison humide venue du sud-ouest est appelée « hulhangu » et sévit de mai à novembre. Elle s’accompagne de vents plus sensibles et les mois de juin et juillet sont les plus humides. L’autre particularité du climat équatorial est marquée par l’absence de cyclone. L’effet de Coriolis est nul à l’équateur, ce qui empêche le phénomène de formation de zones de basse pression.

De l’influence du climat sur les vacances

La période d’Iruwai est très ensoleillée et les averses tropicales moins fréquentes. Par conséquent, l’air est un peu moins saturé d’humidité. La période est idéale pour barboter dans les lagons et profiter de couchers de soleil spectaculaires. Le mois de février est le plus sec et attire les touristes de l’hémisphère nord fatigués par l’hiver. La saison de Hulhangu qui s’impose de mai à novembre sévit surtout au nord de l’archipel. La mer est agitée par des vents plus soutenus et des courants puissants. Les averses sont fortes et de courte durée. La météo devient plus versatile avec des épisodes orageux violents et des périodes d’accalmie. Elle varie également fortement d’un archipel à l’autre. Mai, juin, juillet et octobre sont les mois les plus humides. La pratique de la plongée s’adresse alors aux plongeurs expérimentés qui profitent du même coup d’eaux d’une excellente visibilité en profondeur. Hulhangu est la meilleure saison pour observer les raies manta qui croisent sur la façade est de l’archipel pour se nourrir dans des eaux chargées de plancton.