Quel budget pour les activités et les sorties en Indonésie ?

Divers sites touristiques et musées proposent des réductions pour les étudiants, les personnes âgées et les enfants. Les parcs nationaux tels que Komodo ou Bunaken ont des frais d'entrée, auxquels s'ajoutent des coûts supplémentaires pour des activités comme la plongée. Les excursions en bateau vers les îles Gili, Komodo et d'autres destinations affichent des tarifs variables en fonction du type d'embarcation, des repas inclus et de la durée du séjour. En ce qui concerne les visites culturelles, les temples ont un prix d'entrée modeste, autour de 20 000 Rp. Les musées, quant à eux, demandent environ 10 000 Rp pour une entrée, mais attention, les billets pour des sites touristiques majeurs comme Borobudur et Prambanan peuvent rapidement faire un trou dans votre budget (652 500 Rp pour les deux temples combinés).

Les randonnées en montagne ont généralement un coût de 1 000 000 Rp par personne. Pour des voyages étendus sur plusieurs nuits, les tarifs débutent à partir de 2 000 000 Rp par personne. Prenez par exemple un séjour de 4 jours et 3 nuits au mont Ijen et à Bromo, tout inclus, qui atteint la somme de 4 millions de Rp pour deux personnes. Un investissement certain, mais qui offre une vue à couper le souffle en prime.

Enfin, en ce qui concerne les leçons de surf, elles sont habituellement évaluées à 500 000 Rp pour une demi-journée, incluant la location de la planche, l'enseignement, le transport et les collations.

La plupart des globe-trotters en Indonésie sont attirés par les plaisirs maritimes, que ce soit chevaucher les vagues, explorer les fonds marins avec masque et tuba, ou s'adonner à la plongée sous-marine.

Plongée. En matière de plongée, l'Indonésie abrite certains des meilleurs sites de la planète. Vous êtes là à deux pas des plus beaux paysages sous-marins visibles sur Terre : Alor du côté de Nusa Tenggara, les îles Togian, Florès ou Pulau Bunaken du côté de Sulawesi, et pour les plus aventureux, Raja Ampat du côté de la Papouasie, sont des sites de rêve pour les amateurs des profondeurs. À Bali, les sites de plongée offrant le meilleur rapport qualité-prix se situent à Tulamben et à Amed, où l'on peut explorer l'épave du Liberty dans des eaux calmes et peu profondes. Tulamben et Pemuteran offrent de bonnes conditions faciles pour apprendre à plonger ou suivre votre cours avancé. La baie de Cenderawasih offre un spectacle époustouflant avec les requins-baleines tout au long de l'année, même si la plupart des croisières préfèrent s'y aventurer entre avril et octobre. La plongée muck gagne en popularité et il semble que partout en Indonésie, elle revendique d'excellents sites de plongée. Plusieurs agences très professionnelles (parfois fournies en personnel français ou francophone) ont pignon sur rue, et certaines disposent même de bureaux dans la capitale indonésienne. Bien que les stations balnéaires haut de gamme proposent des centres de plongée, l'aventure se trouve souvent en pleine mer, avec des croisières à partir d'environ 700 000 Rp par jour. Généralement, vous pouvez effectuer jusqu'à 4 plongées quotidiennes. Une journée typique débute à 7 h et se termine au coucher du soleil ou lors d'une plongée de nuit. Vous disposez d'environ 3 heures entre les plongées à votre convenance. Assurez-vous d'apporter tout votre équipement personnel (sauf bouteilles, plombs et ceintures de lest) : maillot de bain, tongs, serviette, articles de toilette, T-shirts, shorts et crème solaire.

Surf. Le surf connaît un succès fulgurant en Indonésie et le pays regorge de sites remarquables pour les chasseurs de vagues. Bali et Lombok rassemblent les breaks les plus prisés, notamment par une foule de jeunes surfeurs australiens et européens, mais toutes les côtes indonésiennes sont potentiellement abordables, de la pointe nord de Sumatra (notamment Pulau Weh) jusqu'aux confins du Timor, en passant par Nusa Tenggara. La période idéale pour surfer se situe généralement entre avril et octobre, mais chaque région a ses propres conditions saisonnières. D'autres destinations telles que G-Land (Grajagan) sur Java, Krui dans le sud de Sumatra, Sumba, les îles Mentawai et Lhoknga à Aceh sont tout aussi extraordinaires. Des sites Internet comme surfindonesia.com, baliwaves.com et perfectwavetravel.com fournissent des informations utiles pour les amateurs.

Randonnée. A l'intérieur des terres, les amateurs de plein air peuvent s'adonner à des randonnées envoûtantes, que ce soit l'ascension de volcans, l'observation de la faune dans les parcs nationaux ou des virées à vélo à travers la campagne verdoyante. Les volcans tels que le Gunung Batur à Bali, le Gunung Bromo et le Gunung Merapi à Java sont des choix prisés. Le Gunung Rinjani à Lombok et le Gunung Sinabung à Sumatra offrent des défis plus soutenus. Le parc national de Gunung Leuser à Sumatra, le plus vaste d'Asie du Sud-Est, abrite également le célèbre orang-outan à Bukit Lawang. Dans certaines régions reculées (Kalimantan, Papouasie), c'est d'ailleurs là l'unique moyen pour rejoindre des ethnies minoritaires ou observer des espèces animales en voie de disparition. Prévoyez un équipement adéquat et une condition physique irréprochable !

Rafting. Le rafting peut être pratiqué du côté de Bali, avec des options telles que la rivière Ayung et la rivière Telaga Waja. Il est également accessible dans la partie occidentale de Java avec des rivières telles que la Progo, la Pekalen et l'Elo. Pour les amateurs de sensations fortes, l'exploration du parc national du Gunung Leuser sur l'île de Sumatra, mais aussi sur la rivière Asahan dans la province de Sumatra Nord. Il existe également quelques rivières intéressantes à explorer à Kalimantan et en Sulawesi. En général, la meilleure période pour le rafting se situe pendant la saison sèche, qui s'étend généralement de mai à septembre.

Escalade. Pour explorer les falaises du pays de manière optimale, il est conseillé de s'associer à des grimpeurs locaux. La chaîne YouTube Climbing Partner offre de nombreuses informations sur les itinéraires, sinon, theCrag.com constitue la principale source d'informations, couvrant la plupart des zones de Java avec divers niveaux de détails. Les sites web 27crags.com et wikiloc.com sont d'autres ressources importantes. Il est vivement recommandé de planifier vos grimpes pendant la saison sèche. Il est important de noter que l'escalade sportive n'a pas atteint le même niveau de développement ici que dans d'autres pays et que les infrastructures et les normes de sécurité peuvent varier d'un site à l'autre. Il est crucial de bien connaître le site que vous allez escalader et de vous informer sur les conditions actuelles.

VTT. Les amateurs de sports de plein air trouvent de nombreuses pistes pour pratiquer le VTT, que ce soit sur des sentiers de montagne, sur le bord d'un cratère volcanique, des pistes forestières ou des zones spécialement aménagées.

Yoga et bien-être. Bali est souvent considérée comme un sanctuaire pour les amateurs de yoga et de bien-être, attirant des visiteurs du monde entier en quête de paix intérieure, de relaxation et de revitalisation. L'île abrite de nombreux centres de yoga réputés, offrant une variété de styles, du Hatha au Vinyasa en passant par le Kundalini. Des endroits comme Ubud sont particulièrement célèbres pour leurs studios et leurs enseignants de yoga de classe mondiale. Ici, une multitude de retraites de yoga sont proposées dans des environnements ravissants, souvent entourés de rizières ou à proximité des plages. Les spas de luxe et les centres de bien-être sont également abondants dans la région, proposant une gamme complète de traitements traditionnels balinais, de massages, de soins du corps et de séances de méditation. Plusieurs établissements offrent des retraites holistiques axées sur la guérison et le bien-être intégral.

Les grands magasins et centres commerciaux offrent une variété d'options pour le shopping, allant des marques internationales aux produits locaux. Les boutiques de vêtements, de décoration et d'articles pour la maison proposent un éventail de choix, avec des marchés traditionnels offrant des trouvailles uniques à des prix négociables. Des centaines d'étals vous attendent, proposant des antiquités, de l'artisanat, de la nourriture et des vêtements à des prix défiant toute concurrence. Les grands centres commerciaux, en particulier dans les zones urbaines développées, peuvent toutefois afficher des prix équivalents à ceux que l'on retrouverait en Europe.

La taxe à l'importation en Indonésie est un taux forfaitaire de 7,5 % sur tous les biens imposables. En outre, une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 10 % s'applique à tous les biens importés. Cela signifie que la taxe d'importation totale pour un bien imposable est de 17,5 %. La taxe à la valeur ajoutée (TVA) est généralement incluse dans les prix affichés. Pour être éligible au remboursement de la TVA, la valeur minimale doit atteindre 500 000 Rp, et l'achat des marchandises transportées doit être effectué dans le mois précédant la sortie du territoire douanier. Les visiteurs internationaux peuvent bénéficier d'une exemption de la taxe de départ à condition que leur séjour n'excède pas 60 jours. Il est recommandé de conserver les reçus des biens achetés pour faciliter la procédure de détaxe, bien que celle-ci ne soit pas aussi répandue qu'ailleurs. Pour demander votre remboursement à l'aéroport auprès de l'agent de la Direction Générale des Impôts, assurez-vous de présenter des marchandises achetées avec l'étiquette « Remboursement de la TVA pour les touristes » en présentant votre passeport, les biens achetés et votre billet d'avion. Vous devez également avoir une facture fiscale valide jointe à vos reçus de paiement. Vous recevrez alors le remboursement en espèces ou par virement sur votre compte bancaire.

Le coût d'une soirée à Jakarta ou à Bali peut varier considérablement en fonction des lieux que vous choisissez et de vos préférences personnelles. Voici une répartition approximative des coûts que vous pourriez rencontrer :

Boissons : Le prix de la bière dans les bars et les clubs varie de 35 000 Rp à 100 000 Rp par bouteille, tandis que les cocktails coûtent entre 100 000 Rp et 200 000 Rp.

Restauration : De nombreux lieux de vie nocturne proposent de la nourriture, à des prix allant de 50 000 Rp à 150 000 Rp pour les hors-d'œuvre ou les petites assiettes.

Transport : Les taxis ou les applications de covoiturage comme Grab et Gojek sont des moyens de transport courants à Jakarta. Un court trajet peut coûter environ 30 000 Rp, tandis que les trajets plus longs peuvent atteindre 100 000 Rp ou plus.

Droits d'entrée : Certaines boîtes de nuit haut de gamme peuvent demander un droit d'entrée, qui varie généralement entre 150 000 et 300 000 Rp, et qui comprend souvent une boisson gratuite. Les réservations de tables dans les grandes discothèques varient de 200 000 Rp à 5 millions de Rp. La location d'une salle de karaoké débute à environ 100 000 Rp.

Quel budget pour manger en Indonésie ?

Il y a toutes sortes de modes de restauration, du warung au restaurant international.

Les warungs sont de petits restaurants informels et peu coûteux qui servent une variété de plats indonésiens, notamment des plats de riz et de nouilles, des soupes et des collations. Ils sont constitués de quelques tables et quelques bancs délimités par des toiles suspendues, des planches ou des bambous. La cuisine peut y être insipide ou sublime. Elle vous est servie dans une assiette avec les couverts (fourchette et cuillère). Le warung est un lieu de rendez-vous, on mange, on grignote, on boit du café ou du thé bien chaud, on jase, on suppute, on raconte, bref le warung est un lieu social inimitable. Les prix sont très bon marché.

Les kaki lima (« cinq pieds ») sont des vendeurs ambulants qui passent dans les rues des kampungs. Ils ont chacun une petite musique (gong, klaxon), un chant ou un cri distinctif pour qu'on puisse les reconnaître de chez soi. N'hésitez pas à les arrêter ! Ils proposent de délicieuses spécialités culinaires. Les meilleurs : les putus (dessert cuit à la vapeur, composé de pâte de riz et de noix de coco râpée) et les bapaos (petits pains vapeur moelleux et légers, farcis de divers ingrédients tels que du porc, du poulet, du bœuf, des légumes).

Les rumah makan sont des warungs construits en dur avec de vrais murs ou de petits restaurants généralement sans prétention. Vous les reconnaîtrez par la devanture qui présente les différents animaux cuisinés, canard, poisson, poulet, crevettes avec leurs noms... Vous pointez du doigt ou essayez de bien prononcer ce qui vous paraît le plus délicieux et l'on calcule le prix (moins de 20 000 Rp en général, même si vous avez un gros appétit). Ce sera pour vous la façon la plus commode de prendre les repas à moins que vous ne fassiez partie d'un voyage organisé où les repas dans les restaurants (en général, internationaux) sont programmés à l'avance.

A Jakarta, où l'on trouve un grand nombre d'expatriés travaillant dans le business international, les restaurants offrent un éventail gastronomique semblable à celui de toutes les grandes capitales. Cuisine traditionnelle indonésienne, indienne, thaïlandaise, parfois française, japonaise, bref les savoir-faire du monde entier. Le fast-food américain s'est aussi bien implanté : Mac Do et Kentucky Fried Chicken sont à la mode, c'est un must pour les jeunes Indonésiens, alors que les Occidentaux branchés s'installent évidemment aux warung. Les hôtels internationaux proposent de somptueux buffets pour un prix raisonnable.

Tous les lieux touristiques ont leur lot de restaurants occidentaux ou occidentalisés, à la carte généralement très classique : de la pizza aux sushis en passant par les hamburgers. Près de l'océan, ne résistez pas aux excellentes spécialités de la mer ; généralement, vous pourrez choisir votre poisson ou votre langouste, ainsi que son mode de cuisson : frit, grillé, en soupe. Les Hollandais ont laissé derrière eux les pâtisseries, le pain, les confiseries. Les warungs et petits stands de rue proposent des repas abordables, souvent entre 10 000 et 30 000 Rp. Pour les restaurants de gamme moyenne, les prix oscillent généralement entre 50 000 et 200 000 Rp par personne. Les établissements haut de gamme, surtout dans les zones touristiques, peuvent afficher des tarifs dépassant les 200 000 Rp. Dans les hôtels et stations balnéaires, les repas peuvent être plus onéreux, atteignant parfois plus de 300 000 Rp par personne.

Le coût moyen d'une tasse de café peut varier en fonction de la localisation et du type d'établissement. Dans les grandes villes telles que Jakarta, Yogyakarta et Surabaya, le prix d'une tasse de café dans un café ou un restaurant peut osciller entre 20 000 et 30 000 Rp. Chez un vendeur ambulant ou dans un petit café, le prix peut descendre à seulement 10 000.

En ce qui concerne la bière, la variabilité des prix dépend de la marque. La bière locale est généralement la moins chère, se situant entre 20 000 et 30 000 Rp par bouteille ou canette, tandis que les micro-brasseries locales ont tendance à être un peu plus onéreuses. Sur la plage ou dans un restaurant, les prix peuvent varier entre 45 000 et 80 000 Rp. Si l'on opte pour une bière importée, le coût avoisine les 95 000 Rp par bouteille. Il est à noter que les canettes sont souvent plus chères que les bouteilles, et les restaurants ne proposent généralement pas de bière en fût à un tarif plus abordable.

Pour ce qui est des spiritueux, Bali semble offrir des prix plus avantageux par rapport à Jakarta, grâce à la présence de distilleries locales. Les cocktails peuvent coûter entre 80 000 et 150 000 Rp. En ce qui concerne les spiritueux, les prix varient de 100 000 à 250 000 Rp par verre, selon la marque et la variété. Les spiritueux et le vin ne sont pas en vente dans les épiceries parce qu'une licence plus chère est nécessaire. La vodka ou le whisky local le moins cher à Bali coûte environ 65 000 Rp pour 350 ml (ou 90 000 Rp pour 500 ml). Le bon vin coûte à partir de 250 000 Rp la bouteille. L'arak local reste probablement l'alcool le moins cher, à condition de se rendre dans l'un des villages où il est traditionnellement fabriqué.

Quel budget pour se loger en Indonésie ?

On trouve absolument de tout en Indonésie, et le rapport qualité-prix dans les zones touristiques est excellent. Prenons l'exemple de Bali : on peut se loger dans un très joli hôtel à l'architecture traditionnelle, avec piscine et air conditionné, en plus d'un très beau jardin en véritable jungle tropicale, pour moins de 30 €... À Jakarta, tout est un peu plus cher à qualité égale. Par contre, lorsque l'on sort des zones touristiques, le choix est beaucoup plus restreint, même si de nouvelles structures ont ouvert ces derniers temps. Quand il n'y a rien, il est possible de demander l'hospitalité au chef du village. Et s'il n'y a pas de village, la première maison venue vous accueillera peut-être.

Afin de simplifier vos paiements tout au long de votre séjour, les paiements en espèces, que ce soit en roupie indonésienne ou en dollar américain, sont couramment acceptés. Les cartes de crédit internationales, comme Visa et MasterCard, trouvent généralement leur place dans les hôtels de luxe, resorts et établissements haut de gamme. Certains sites touristiques proposent également des paiements en ligne via des plateformes sécurisées, comme PayPal. Dans certains cas, des virements bancaires peuvent être acceptés pour les réservations et paiements anticipés.

Bien et pas cher. Dans les zones touristiques, on peut très bien se loger à moins de 350 000 Rp (même si la tendance est à l'inflation). Comptez moins de 200 000 Rp pour une chambre propre, avec salle de bains privée et ventilateur, dans un hôtel simple qui peut être joli ; à ce prix, la piscine est toutefois rare. Les mêmes hôtels proposent parfois l'air conditionné lorsque l'on double le prix. Hors grands circuits touristiques, la qualité baisse très rapidement et, pour le même prix, on a généralement une chambre à la propreté bien plus douteuse, et, en guise de salle de bains, une pièce d'eau plus ou moins bien aménagée avec mandi (bassine d'eau avec louche pour se laver) et, parfois, toilettes turques (qui s'avèrent bien plus hygiéniques que leurs comparses lorsque le standing général est bas). Les chambres les moins chères n'auront généralement pas de salle de bains privée ; tout le monde utilise la même salle d'eau. De toute façon, en règle générale, toujours avoir sur soi un PTU (Papier Toilette d'Urgence). Les options d'hébergement les plus abordables sont les losmens, qui fournissent généralement des chambres simples avec des lits durs ou des traversins, souvent gérés par des familles.

Confort et charme. Ici aussi, on trouve une très grande disparité selon le lieu où l'on se trouve. À Bali ou Yogyakarta, les hôtels de cette catégorie, à moins de 1 000 000 Rp, sont généralement excellents. Ils offrent tout le confort occidental (salle de bains propre, grandes chambres, télévision, air conditionné) : petite piscine, décoration soignée, jardin ou parc tropical… Tout cela au prix d'un hôtel très basique en France. Par contre, hors grands circuits internationaux, les hôtels ne souffrent d'aucune concurrence qui les pousserait à se doter des « plus » qui attirent les clients, généralement une clientèle indonésienne qui n'a pas les mêmes habitudes. Si la propreté ne fait pas de doute, les bâtiments sont généralement froids et de type « motel », et les salles de bains sont également indonésiennes. Quelques exceptions toutefois avec la chaîne Harris par exemple.

Luxe. Voici le type d'hôtel qui sera le même un peu partout ! Dans les zones touristiques, on trouve toutes les grandes enseignes internationales : Four Seasons, Mandarin Oriental, Novotel, Sheraton, Hilton… Également de très beaux établissements indonésiens, moins standardisés, mais tout aussi charmants, voire (très souvent) plus authentiques. Pas de limites dans les prix, qui peuvent atteindre des sommets (plus de 15 000 000 Rp la chambre paradisiaque) ; les tarifs des services et restaurants (21 % en sus) s'alignent sur la taille du portefeuille de la clientèle, et sont comparables aux prix occidentaux. Ces hôtels proposent généralement une foule de services et activités, un service impeccable et un décor de rêve – à des prix abordables pour une clientèle plus large que celle qui fréquente habituellement les palaces en Europe : en basse saison, le prix de certains hôtels de luxe débute à 1 200 000 Rp. Soyez conscient que votre facture peut augmenter considérablement si vous choisissez de prendre vos repas au restaurant de l'hôtel à midi et le soir, ou si vous participez à des activités supplémentaires telles que des séances au spa ou des excursions en mer.

Enfin, Airbnb propose une variété considérable de villas de luxe. Opter pour la location d'une villa peut se révéler plus économique que la réservation de chambres d'hôtel, surtout pour les groupes. Les établissements haut de gamme affichent leurs prix en dollars, préférant souvent que les étrangers paient dans cette devise, bien qu'ils acceptent également les paiements par carte ou en roupie indonésienne. En règle générale, ils ajoutent un supplément de service et de taxes, oscillant généralement entre 10 et 22 %, qui vient s'ajouter à votre facture. Prévoyez toujours un peu plus pour vous offrir un peu de confort en cas d'imprévus ou de coup de fatigue.

Budget voyage en Indonésie et le coût de la vie

Budget
Quand on choisit l'Indonésie comme destination de vacances et que l'on décide d'y aller sans passer par une agence de voyage, la plus grosse dépense concerne le billet d'avion. Et même si les prix ont eu tendance à augmenter ces dernières années, notamment à Jakarta ou à Bali, vous passerez un séjour peu onéreux... Lorsque l'on se trouve dans des endroits touristiques ou dans des grandes villes, on oublie rapidement que l'Indonésie est encore en voie de développement. Les malls de Jakarta et les hôtels de luxe des grandes villes proposeront, à grands renforts de publicité, des boissons ou des plats très bon marché : « Fichtre, à peine quelques euros ! ». Dans un petit warung juste à côté, le jus tout aussi bon, le plat tout aussi copieux, le clinquant en moins, ne dépassera pas 20 000 Rp.

Coût de la vie

En Indonésie, le gouvernement comptabilise 20 % de pauvres dans le pays, mais ce chiffre ne correspond pas aux standards internationaux. Les deux tiers de la population vivent avec moins de 2 $ par jour. Gardez cette donnée en tête pour ne pas choquer les Indonésiens, qui ne comprennent pas que l'on puisse débourser en un repas le salaire mensuel d'une famille ; ou qu'un touriste, forcément riche par rapport aux standards nationaux, va marchander la course en vélo-taxi (becak) pour baisser le prix de 2 000 Rp... Bref, même si l'on a souvent l'impression de se faire arnaquer, on ne peut pas oublier que 17 000 roupies ne font qu'un euro.

Pourboires, marchandage et taxes

Dans les magasins et les petits magasins, hôtels et restaurants, les taxes sont toujours incluses dans les prix. En dehors de cela, ça se complique. L'équivalent indonésien de la TVA est fixé à 21 % du prix ; dans les restaurants, le service est généralement compris, mais pas toujours ; si vous voyez un 10 % ajouté à votre addition, il s'agit donc du service. Difficile de savoir en avance... Pour ce qui est des pourboires, généralement, le service est compris dans l'addition. Mais un pourboire est toujours bien perçu. Laissez la monnaie dans les taxis. De toute façon, cela ne représentera pas une grande différence sur votre budget !

Un plat dans un restaurant : moins de 20 000 Rp dans un petit restaurant de rue (warung) ; entre 40 000 et 100 000 Rp dans un restaurant moyen pour touristes.

Une nuit dans un petit hôtel bon marché (losmen) : aux alentours de 150 000 Rp la chambre double.

Une nuit en hôtel de luxe : à partir de 1 200 000 Rp.

Un petit déjeuner : 20 000/30 000 Rp pour le basique, 40 000/50 000 Rp pour le continental.

Une bière locale dans un bar (0,62 l) : 40 000 Rp.

Un soda dans la rue : 10 000 Rp.

Une paire de tongs : à partir de 20 000 Rp selon les talents de négociateur de chacun.

Location d'un masque de plongée et d'un tuba : 20 000 Rp.

Un trajet courte distance en transport local (ojek, becak, bajaj...) : 12 000 Rp.

Location de scooter : à partir de 70 000 Rp la journée.