Budget / Bons plans
Budget. D'une manière générale, les dépenses dépassent toujours le budget initialement prévu : les visiteurs sont constamment sollicités pour acheter ceci ou cela et, il faut le dire, les mzungus (« blancs » en swahili) payent presque systématiquement un prix plus élevé que les Kényans. Les hôtels et les lodges affichent des tarifs différents pour les « résidents », « non-résidents » et « résidents de l'Afrique de l'Est ». Longtemps réservés à des voyageurs aisés, les voyages au Kenya sont cependant devenus à présent plus abordables. On peut notamment séjourner dans les superbes hôtels de la côte pour des prix raisonnables, mais qui restent mirobolants si l'on imagine le niveau de vie de la population.
Il y a au Kenya toutes les gammes représentées : camping, maisons d'hôtes, hôtels 3 ou 5 étoiles, lodges de luxe, camps de toile. De quelques dizaines d'euros pour un petit hôtel urbain avec douches et toilettes communes jusqu'à 700 € pour une nuit dans un campement de luxe, selon la saison. Avec un budget moyen de 300 US$ par jour, il y a de quoi expérimenter de belles adresses. Rassurez-vous, un voyage au Kenya est tout à fait envisageable même avec un budget de 100 US$ quotidien pour deux.
Campings. C'est la façon la plus authentique et la plus passionnante de découvrir l'Afrique. C'est aussi le seul moyen de visiter le Kenya sans dépenser une fortune en hébergement. Tous les parcs et réserves possèdent des emplacements pour les campeurs. Ils sont le plus souvent situés près des lodges ou près des entrées des parcs et n'offrent pratiquement aucun aménagement. Il faut donc être totalement autonome et assurer la logistique, cela demande une certaine organisation en raison des dangers que peuvent représenter les animaux sauvages. Sur la côte, les campings sont peu nombreux, mais plus confortables. Pour connaître les meilleurs emplacements, demandez conseil aux rangers à l'entrée des parcs. Comptez tout de même entre 20 et 50 US$ par nuit et par personne (pour les non-résidents et selon le site). Camper au milieu de la savane est une expérience inoubliable, mais qui nécessite de prendre certaines précautions.
Camps de toile. Ce sont de proches parents des lodges. On en retrouve les qualités et services : situation exceptionnelle, personnel attentif, tranquillité. Mais ici, les cases et les bungalows sont remplacés par de grandes tentes, pourvues d'un confort et d'un raffinement inattendus (décoration soignée, excellente literie, salle de bains en dur, eau courante chaude et froide, éclairage à la bougie, atmosphère « Out of Africa » garantie...). Plus encore que les lodges, les camps de toile organisent de très nombreuses activités (safari à pied, safari de nuit, safari ornithologique...) et permettent un contact plus direct avec la nature. En contrepartie, les prix y sont un peu plus élevés. Dans les parcs, les packages tout inclus avec le transport depuis Nairobi, une ou deux nuits sur place, la pension complète, les game drives, le sundowner... sont pratiqués par la plupart des camps et des lodges.
Location de maisons. Il est de plus en plus facile de louer des maisons au Kenya, et c'est une aubaine pour les petits groupes, car les tarifs sont très avantageux et les conditions d'hébergement souvent remarquables. Cela va du petit bungalow simple pour quatre personnes à la superbe demeure coloniale pour quinze personnes. La plupart de ces maisons sont louées avec du personnel de maison (cuisinier, femme de chambre, gardien...). Sur la côte, à Lamu en particulier, de nombreuses maisons swahilies ont ainsi été rénovées, superbement aménagées, et peuvent être louées pour un ou plusieurs jours.
A réserver
Il est bon de savoir qu'en période creuse (avril, mai, juin et novembre) la plupart des hôtels et des lodges revoient leurs tarifs à la baisse, parfois de façon très significative. Ce qui veut aussi dire que des opportunités s'ouvrent pour les petits budgets qui devraient y regarder à deux fois avant de se rendre au Kenya au moment des fêtes de fin d'année ou en juillet-août. En fonction des disponibilités de chacun évidemment, on peut visiter le pays à des périodes où les parcs sont moins bondés et les hébergements moins chers. Dans les parcs et réserves, le Maasai Mara notamment, certains camps ferment à la saison des pluies, dite saison basse, en avril et mai. D'autres restent ouverts et offrent la possibilité d'un safari à petit prix. Certes vous risquez une météo plus capricieuse, mais les animaux restent visibles et le nombre de visiteurs considérablement réduit. Les lodges pratiquent les tarifs les plus élevés en saison haute, du 15 juillet au 30 septembre et du 20 décembre au 5 janvier environ. Sachez que la grande migration a lieu en juillet/août, la fréquentation du Maasai Mara bat son plein. Il est recommandé de réserver pour cette période plusieurs mois à l'avance.
C’est très local
Self Catering Bandas. Le Kenya Wildlife Service (KWS) gère dans la plupart des parcs nationaux (pas dans les réserves) des cottages plus ou moins bien aménagés qui permettent de séjourner confortablement à des prix raisonnables. Cette formule est particulièrement avantageuse lorsqu’on voyage en petit groupe car les bungalows se louent le plus souvent en totalité. Il s’agit de « Self Catering Bandas », c’est-à-dire de bungalows qui disposent d’une cuisine équipée. Il en existe trois catégories : les guesthouses (les plus confortables), les cottages et les bandas (les plus basiques). Tous ces logements sont décrits en détail dans les sections relatives aux parcs dans lesquels ils se trouvent, à savoir les Aberdares, Nakuru, le mont Kenya, les monts Elgon et Meru ainsi que près du parc marin de Malindi. Tarifs et informations : www.kws.go.ke
Pourboire en safari. A la fin de votre safari, il est d’usage de laisser un pourboire plus conséquent à votre chauffeur, à votre guide, voire au cuisinier. Dans tous les cas, la somme sera calculée en fonction des services rendus et de la qualité du personnel. A titre indicatif, il est recommandé de donner 5 à 7 US$ (4 à 6 €) par personne voyageant par jour de safari pour votre chauffeur-guide. Au Kenya, le pourboire est une tradition ancrée dans la plupart des services. La perspective d’un bon pourboire est souvent la meilleure des motivations.