Organiser son séjour au Kenya

Covid-19 : situation actuelle au Kenya

En raison de la pandémie lié à la Covid-19, des restrictions d'entrée et de déplacement peuvent s'appliquer au Kenya. Pensez à visiter avant votre départ le site du ministère des Affaires étrangères pour obtenir les dernières informations

Argent Argent au Kenya

La monnaie kenyane est, depuis 1966, le shilling kenyan (symbole Ksh ; code KES), divisible en 100 cents. Elle est frappée par la Central Bank of Kenya. Il existe des pièces de 1, 5, 10 et 20 shillings, plus rarement de 50 cents et 40 shillings. Les coupures de billets sont celles de 50, 100, 200, 500 et 1 000 shillings. La Banque centrale a émis de nouvelles coupures de shillings en mai 2019. Eléphants, léopards, buffles, lions, rhinocéros ornent désormais le billet de 500 shillings. Les anciens billets de 1 000 shillings ont alors été retirés de la circulation. 

En mars 2022 : 1 € = 126 Ksh et 100 Ksh = 0,79 €. Pour 1 000 Khs, il faut donc compter près de 8 €.

Pour certaines transactions (hôtels, location de voitures), les Kenyans peuvent afficher leurs prix en dollars ; il faut donc avoir à l’esprit une petite gymnastique à trois valeurs. Dans l’usage, c’est comme si le dollar US était lié par une parité fixe au shilling kenyan (1 US$ = 100 Ksh). Partez avec des dollars, plutôt que des euros, les lodges et les hôtels préférant les dollars. La CB est acceptée dans la plupart des établissements, et vous trouverez des distributeurs dans toutes les villes pour retirer des shillings.

Budget / Bons plans Budget / Bons plans au Kenya

Par rapport aux pays européens, la vie quotidienne au Kenya est bon marché (transports en commun ou nourriture de marché notamment, en supermarché et si vous achetez des produits importés, ce sera bien sûr plus cher). Cependant, les touristes font souvent appel à des services coûteux : location de voitures et/ou transport aérien (indispensables si vous avez l’intention de partir à la découverte du pays et que vous n’avez pas deux mois devant vous), circuits et excursions organisés par les agences de voyages, hôtels au confort équivalent à ceux des pays occidentaux, restaurants internationaux. Dans ces cas, la note peut vite grimper. Sans compter que d’une manière générale, les dépenses dépassent toujours le budget initialement prévu : les visiteurs sont constamment sollicités pour acheter ceci ou cela et, il faut le dire, les mzungus de passage (« blancs » en swahili) payent presque toujours un prix plus élevé que les Kényans. Les hôtels et sites touristiques affichent systématiquement des tarifs différents pour les « résidents », « non-résidents » et « résidents de l’Afrique de l’Est ». Même pour les voyageurs qui se déplacent en transports locaux, mangent et dorment dans des hôtels bon marché ou guesthouses, le Kenya reste une destination encore assez onéreuse, notamment parce que l’accès à la plupart des parcs exige que l’on dispose d’un véhicule.

Une voiture de ville coûtera dans les 40 € par jour minimum ; un petit 4x4, de type Suzuki Sierra, coûte, assurance comprise et kilométrage illimité, autour de 75 € par jour (minimum), un Isuzu Trooper ou un Toyota Landcruiser à partir de 95 €, voire plus. Les minibus peuvent être une solution économique pour un petit groupe. La location est répandue et facile à entreprendre (contrairement à certains autres pays d’Afrique). 

Le train entre Nairobi et Mombasa (Madaraka Express) est plutôt bon marché. De plus, il permet de faire un stop à Voi, si vous souhaitez faire une étape dans le parc national de Tsavo. Comptez 1 000 Ksh pour un Nairobi-Mombasa en classe économique et 3 000 Ksh en première classe (tarif adulte), 500 Ksh et 1 500 Ksh pour un enfant jusqu’à 11 ans. Les réservations se font en ligne (https://metickets.krc.co.ke/).

Si vous optez pour des trajets en avion, sachez que les compagnies low cost (Jambojet, Fly 540, East African...) sont fiables et elles contribuent à réduire sensiblement le coût des vols nationaux. Pour des allers-retours depuis Nairobi, comptez de 50 à 150 € un aller pour Mombasa, Lamu, Amboseli ou Massaï Mara, selon la compagnie. 

L’entrée dans les parcs coûte chaque fois, pour un adulte, entre 15 et 35 US$ par jour (70 US$ pour le Maasai Mara). Visiter plusieurs parcs et réserves peut donc vite revenir cher. 

Passeport et visas Passeport et visas au Kenya

Visa tourisme. Les ressortissants de l’Union européenne, et donc de la France, doivent s’acquitter d’un visa de tourisme pour entrer sur le territoire kenyan. Attention, depuis le 1er janvier 2021, plus aucun visa n’est délivré à l'arrivée dans le pays ni dans les représentations kenyanes à l'étranger, les voyageurs doivent obtenir un visa électronique avant leur arrivée au Kenya. Cet e-Visa permet d’entrer dans le pays une fois pour un séjour tourisme ou affaires d’une durée maximale de 90 jours ou un transit jusqu’à 72 heures. Il coûte 51 US$. Le délai moyen d’obtention du e-Visa est de 3 jours. Les enfants de 16 ans sont exemptés de demande et devront seulement présenter leurs papiers d’identité.  La demande se fait sur le site officiel kenyan : eCitizen/eVisa (https://evisa.go.ke/evisa.html). D'autres sites, tels que kenyaonlinevisas.com et kenya.go.ke ne sont pas affiliés au gouvernement kenyan et ne sont pas autorisés à traiter ou à émettre des e-Visas. 
Il est possible de prolonger les trois mois initiaux de trois autres mois auprès des services de l’immigration (fns.immigration.go.ke). Pour celles et ceux partant pour des actions de volontariat en ONG ou en orphelinat, il est fortement conseillé de se munir du visa approprié : les autorités kenyanes ne plaisantent pas avec cela... Veillez enfin à ce que votre passeport dispose d’une validité d’au moins six mois à la date d’entrée sur le territoire.

East African Tourist Visa. Il est possible d’obtenir, pour 100 US$, un visa unique (« East african Tourist visa ») pour l’Afrique de l’Est, afin de voyager au Kenya, en Ouganda et au Rwanda.

Permis de conduire Permis de conduire au Kenya

Permis de conduire. Pour conduire au Kenya une voiture de location (pour une période de 90 jours maximum), il faut avoir entre 23 et 70 ans et être en possession de son permis de conduire français depuis au moins deux ans. Il vaut mieux être un assez bon conducteur car l’état des routes et la conduite des Kenyans nécessitent un sens certain de l’anticipation et de bons réflexes, avoir des connaissances en mécanique (a minima savoir changer une roue, par exemple), être capable d’aligner deux mots en anglais, être au moins deux (et si possible, un peu débrouillards) ; avoir le sens de l’orientation et une bonne carte. Un conseil : ne jamais rouler la nuit, quand le danger est multiplié par dix !

Limite de vitesse. Agglomération : 60 km/h. Hors agglomération : 100 km/h. Autoroute : 120 km/h.

Essence. A l’exception du nord, où il vaudra mieux être prévoyant et se renseigner sur les points de ravitaillement avant toute expédition, on trouve des stations-essence dans toutes les villes et dans certains lodges des parcs nationaux. Toutefois, peu de stations-service sont ouvertes 24h/24 ; la plupart sont ouvertes tous les jours de la semaine de 7h à 19h.

Etat des routes. Le Kenya possède un réseau routier assez étendu. La plupart des routes et axes principaux ont été refaits, ou sont en cours de travaux. Plus généralement, quand vous roulez, vous devez garder constamment un œil sur les nids-de-poule qui s’apparentent parfois à de véritables tranchées, un autre sur les véhicules et les camions délabrés qui viennent en face de vous en slalomant entre les trous et le troisième sur votre rétroviseur pour voir venir les énormes bus qui déboulent à toute allure derrière vous. Soyez vigilants également avec les dos d’âne (bump) qui se sont généralisés pour limiter les excès de vitesse à l’abord des villes et villages : ils sont nombreux et on ne les distingue pas toujours de loin. Dernier conseil si vous louez une voiture : le réseau routier étant assez dense et la signalisation parfois très discrète, il est indispensable de vous procurer une bonne carte du pays.

Circulation. Première chose à savoir, au Kenya on roule à gauche et on double à droite. En ville, attention aux arrêts prolongés aux feux rouges la nuit. Il est même recommandé, après vérification que la voie est libre, de ne pas s’arrêter du tout, comme aux panneaux « Stop ». En revanche, lorsque vous apercevez le convoi présidentiel (les grosses Mercedes avec leurs drapeaux) dans votre rétroviseur ou en face de vous, arrêtez-vous immédiatement. C’est la loi. Dans la pratique, partout ailleurs, c’est souvent la loi du plus gros, contentez-vous de passer là où il reste de la place. S’il n’y en a plus, arrêtez-vous et attendez que la voie soit libre ! Attention également aux limitations de vitesse car les radars ont fait leur apparition sur les grands axes du pays. Vu l’état des routes, le délabrement du parc automobile et la technique locale de conduite très particulière, il est indispensable d’être très vigilant. Toutefois, un conducteur raisonnable peut parcourir les principaux circuits touristiques du pays sans aucun problème. Dès que l’on quitte les grands axes ou que l’on circule dans les parcs, le bitume cède la place à la terre. Les pistes sont en général assez bonnes, mais deviennent parfois impraticables après de fortes pluies. Pendant la saison sèche et dans les régions les plus visitées, n’importe quel conducteur prudent peut circuler. En revanche, durant la saison des pluies ou si l’on souhaite s’aventurer dans des régions isolées comme le nord, il est indispensable de maîtriser la conduite d’un 4x4 et, éventuellement, de partir à plusieurs véhicules.

Locations et assurances. Si vous décidez de louer une voiture, renseignez-vous auprès de plusieurs compagnies car les prix varient du simple au double. Attention toutefois, un tarif particulièrement attractif cache souvent quelque chose. Les compagnies locales sont moins chères, mais la couverture d’assurance est parfois moins bonne et l’état des véhicules pas toujours parfait, voire déplorable ! Pour éviter les mauvaises surprises, privilégiez les formules « kilométrages illimités » (attention, certaines sont quand même plafonnées) et lisez attentivement les clauses du contrat concernant les assurances, en particulier la Collision Damage Waiver (CDW) qui vous couvre en cas d’accident. Ce qu’il faut absolument vérifier, c’est le montant de la franchise (liability excess, en anglais), car certaines compagnies peu scrupuleuses (y compris les grandes compagnies internationales) fixent des franchises très élevées. La Theft Protection Waiver (TPW), c’est-à-dire l’assurance contre le vol, est absolument nécessaire. Elle est parfois incluse dans la CDW. Sans elle, vous risquez de devoir payer le prix du véhicule en cas de vol. Enfin, dernier point important, vérifiez attentivement l’état du véhicule avant de partir et demandez ce que prévoit le contrat en cas de panne (assistance mécanique, changement du véhicule, etc.). Certaines compagnies vous autorisent à franchir la frontière avec la Tanzanie ou l’Ouganda, mais, pour cela, elles demandent des sommes parfois assez importantes et vous devrez faire la demande quelques jours à l’avance. 

Santé Santé au Kenya

Le Kenya présente autant de risques que d’attraits. La pathologie diffère en fonction des régions visitées, du bord de mer au mal de l’altitude en montagne, en passant par le paludisme, très présent en dessous de 2 000 m d’altitude.

Conseils. Pour recevoir des conseils avant votre voyage, n’hésitez pas à consulter votre médecin. Vous pouvez aussi vous adresser à la société de médecine des voyages du centre médical de l’Institut Pasteur (www.pasteur.fr/fr/sante/centre-medical) ou vous rendre sur le site du ministère des Affaires étrangères à la rubrique « Conseils aux voyageurs » (www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs). 

Tourista. La « diarrhée du voyageur » est liée à l’ingestion de boissons ou d’aliments contaminés. Elle intervient de façon assez brutale. Les selles sont généralement liquides, mais parfois simplement molles. Ces troubles ne s’accompagnent généralement pas de fièvre et disparaissent souvent en quelques jours. Prenez un anti-diarrhéique, un désinfectant intestinal et hydratez-vous bien (pas de jus de fruits). Si la diarrhée persiste ou s’accompagne de pertes de sang ou de glaires, il est important de consulter un médecin rapidement. 

Hépatite A. Pour l’hépatite A, l’existence d’une immunité antérieure rend la vaccination inutile. Elle est fréquente lorsque vous avez des antécédents de jaunisse, de séjour prolongé à l’étranger ou êtes âgé de plus de 45 ans. L’hépatite A est le plus souvent bénigne mais elle peut se révéler grave, notamment au-delà de 45 ans et en cas de maladie hépatique préexistante. Elle s’attrape par l’eau ou les aliments mal lavés. Si vous êtes porteur d’une maladie du foie, la vaccination contre l’hépatite A est hautement recommandée avant tout type de voyage où l’hygiène est précaire. Elle doit être effectuée en deux fois mais la première injection, un mois avant le départ, suffit à assurer une protection pour un voyage de courte durée. La deuxième (six mois à un an plus tard) renforce la durée de l’immunité pour des dizaines d’années.

Hépatite B. Risque élevé dans le pays. L’hépatite B est plus grave que l’hépatite A. Elle se contracte lors de rapports sexuels ou par le sang. Le vaccin contre l’hépatite B est à faire en deux fois à un mois d’intervalle (mais il existe des vaccinations accélérées en un mois pour les voyageurs pressés), puis un rappel six mois plus tard pour renforcer la durée de la protection.

Paludisme. Le paludisme est également appelé malaria. Si vous passez par un pays qui est une zone de transmission de paludisme (en Afrique surtout mais aussi dans toutes les zones humides et/ou équatoriales), consultez votre médecin pour connaître le traitement préventif adapté : il diffère selon la région, la période du voyage et la personne concernée. En plus des cachets, réduisez les risques de contraction du palu en évitant les piqûres de moustiques (répulsif et vêtements couvrants). Entre le coucher et le lever du soleil, près des points d’eau stagnante et des espaces ombragés, les risques de se faire piquer sont les plus élevés.

Typhoïde. La fièvre typhoïde est une infection bactérienne qui se traduit par de fortes fièvres, une diarrhée fébrile et des troubles de la conscience. Les formes les plus graves peuvent engendrer des complications digestives, neurologiques ou cardiaques. La période d’incubation de la maladie varie entre dix et quinze jours. La contamination se fait par les selles ou la salive, de manière directe (contact avec une personne malade ou un porteur sain) ou indirecte (ingestion d’aliments contaminés : crudités, fruits de mer, eau et glaçons). Le vaccin, actif au bout de deux à trois semaines, vous protège pour trois ans. En cas de contamination et de non-vaccination préventive, un traitement par les fluoroquinolones sera préconisé.

Vaccins obligatoires Vaccins obligatoires au Kenya

La vaccination contre la fièvre jaune n’est pas obligatoire si vous venez d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Océanie ou d’Asie, mais fortement recommandée. Les vaccins contre le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite et l’hépatite A (à moins d’être immunisé) sont conseillés. Les plus prudents et les plus aventureux devront y ajouter l’hépatite B ainsi que la fièvre typhoïde. Planifiez vos vaccinations plusieurs semaines avant le départ. 

La fièvre jaune est une maladie virale, transmise à l’homme par les moustiques. Elle est surtout présente dans les régions tropicales. Après une semaine d’incubation, la maladie provoque fièvres, frissons et maux de tête. Pour les cas les plus graves, après plusieurs jours apparaît un syndrome hémorragique caractérisé par des vomissements de sang noirâtre, un ictère et des troubles rénaux. Il n’existe aucun traitement spécifique pour soigner la fièvre jaune, si ce n’est le repos au lit accompagné de médicaments permettant de lutter contre les symptômes. 

Sécurité Sécurité au Kenya

Si certains parlent de taux de criminalité ahurissants, de pirates de la route et d’attaques à main armée, sans oublier toutes les horribles maladies exotiques, notre point de vue sur la question est un peu plus nuancé... Tout d’abord, il n’y a pas à notre connaissance de violence gratuite au Kenya. La violence accompagne le vol et donc le besoin. Les vols (violents ou non) ne se produisent que très exceptionnellement pendant la journée et dans les lieux fréquentés, et ce pour la simple raison que le coupable s’exposerait au châtiment populaire. Il arrive en effet que la foule s’empare d’un simple voleur de téléphone portable et le roue de coups. Ainsi, si jamais un pauvre bougre s’emparait de votre sac, réfléchissez à deux fois avant de crier « Au voleur ! ». Quoi qu’il en soit, si cette pratique est barbare, elle refrène sérieusement les velléités de vol... Ceci étant dit, il existe des mesures de « sécurité » très simples et connues de tous, qui vous éviteront ces problèmes, en particulier à Nairobi. Evitez les endroits isolés et sombres. Fermez les portières de votre voiture, en particulier aux feux et dans les embouteillages. Evitez de vous promener la nuit, en particulier seul, et avec une petite fortune sur vous... N’exposez pas à la vue des passants des objets qui pourraient exciter les convoitises (appareil photo, bague, montre, portable...). Il est aussi conseillé de laisser vos liasses de shillings et dollars dans le coffre de l’hôtel. Mieux vaut partir avec l’idée que rien ne peut vous arriver plutôt que d’adopter une attitude de méfiance et de suspicion qui pourrait susciter des réactions négatives autour de vous. Lorsque vous sentez une présence qui vous semble inquiétante, faites toujours face à la personne. Gratifiez-la d’un « Jambo ! » amical, ce qui paraîtra tout à fait naturel à un innocent passant et tout à fait déconcertant à un potentiel voleur ! N’hésitez pas ensuite à engager la conversation. Les Kenyans, d’une manière générale, ne sont pas violents, tout au contraire. En revanche, ils sont nombreux à être dans le besoin. Si jamais il vous arrivait d’être confronté à une agression, donnez sans hésitation (et sans gestes brusques) l’argent que vous avez sur vous. Il y a peu de risque que vous les rencontriez pendant votre séjour, mais sachez que les bandes armées sont en général très déterminées, parce qu’elles savent à quelles sanctions s’attendre si la police, d’aventure, les attrapait. Les vrais accidents surviennent généralement lorsque les victimes tentent une action héroïque.

Décalage horaire Décalage horaire au Kenya

Le Kenya est dans le fuseau horaire UTC +3, c’est-à-dire que le Kenya avance de 2 heures sur la France en heure d’hiver, 1 heure en heure d’été. En décembre, lorsqu’il est 15h à Nairobi, il est 13h à Paris, Genève ou Bruxelles. En revanche, en juillet, s’il est 13h en Europe, il est 14h à Nairobi.

Langues parlées Langues parlées au Kenya

L’anglais et le kiswahili sont les deux langues officielles du Kenya. L’enseignement se fait dans les deux langues dans toutes les écoles du pays. La majorité des Kenyans parle et comprend l’anglais. Vous trouverez toujours quelqu’un, même au plus profond de la brousse, qui pourra vous renseigner dans cette langue. Aussi, ne pas connaître le moindre rudiment d’anglais peut se révéler assez gênant pour communiquer (à moins bien sûr de parler kiswahili !). Toutefois, sur la côte, les Kenyans (surtout les jeunes) se sont adaptés à l’afflux des touristes et se débrouillent en français, italien ou allemand. La plupart des tribus (Kikuyu, Maasaï...) ont leurs propres langues mais communiquent entre elles en kiswahili. 

Communiquer Communiquer au Kenya

Les utilisateurs de téléphonie mobile représentent environ 96 % de la population (43 % d’utilisateurs de smartphones). Le taux de couverture nationale 3G/4G en 2022 est de 96 % (Safaricom remporte le meilleur taux de couverture national et 75 % de part de marché). Avec la généralisation de l’usage des smartphones (rares sont les Kenyans qui ne disposent pas d’un téléphone mobile, même dans les régions les plus reculées), les cybercafés deviennent rares. Le wi-fi est disponible un peu partout, dans les restaurants, cafés, hôtels, centres commerciaux. La connexion haut débit est très largement disponible au Kenya en 4G/H+ (Nairobi) ou en H+ (principales villes). La connexion 3G reste, pour sa part, accessible dans une large part du pays, à l’exception des régions isolées. Mais vous pourriez bien être agréablement surpris, car parfois la qualité du réseau est bien meilleure que dans certains villages du sud de la France (expérience à l'appui).

Electricité et mesures Electricité et mesures au Kenya

Au standard anglais (240 volts). Toutefois certains grands hôtels et lodges fournissent également du 220 V. Vous ne trouverez que des prises anglaises à 3 fiches. Il est donc conseillé d’emporter un adaptateur. Vous pourrez néanmoins en acheter sur place à Nairobi ou Mombasa ou bien en obtenir dans les lodges (s’ils ne sont pas tous déjà empruntés).

Bagages Bagages au Kenya

Ne vous chargez pas trop et évitez les valises rigides peu pratiques ! Prévoyez des vêtements légers, en particulier, chemises en coton ou T-shirts en quantité suffisante en raison de la poussière et de la chaleur (un service de blanchisserie est toutefois disponible dans tous les hôtels et les lodges). Le jean est un vêtement un peu épais pour le pays : le pantalon ou le bermuda en toile conviennent mieux. Optez, si possible, pour des couleurs neutres.
Quelle que soit la période de votre voyage, les soirées sont assez fraîches, notamment à Nairobi et dans les hautes terres. Prévoyez donc un pull ou un gilet assez chaud. Un imperméable ou un coupe-vent peuvent également s’avérer utiles, surtout pendant la saison des pluies. En ce qui concerne les chaussures, c’est le confort qui prime. Des chaussures montantes en toile sont idéales. Evitez les sandales pour un safari en brousse. Enfin, un chapeau et une bonne paire de lunettes de soleil compléteront efficacement votre panoplie. Enfin, protégez-vous du soleil et des moustiques. Le Kenya est sous l’équateur. Les coups de soleil peuvent être redoutables. Pensez à emporter une bonne crème solaire et un t-shirt anti-UV si vous avez l’intention de faire du snorkeling. Quant aux moustiques, s’ils se font rares au-delà de 1 500 m d’altitude, ils sont voraces partout ailleurs et vecteurs du paludisme. Imprégnez vos vêtements avant de partir et appliquez des répulsifs anti-moustiques efficaces, conformes aux recommandations du ministère de la Santé (Insect Ecran®, Cinq sur Cinq Tropic®, Repel Insect®). En revanche, tous les hôtels disposent de moustiquaires. En camping, fermez bien votre tente à la tombée de la nuit.