Informations pratiques : (se) faire plaisir au Kazakhstan
Horaires
Les magasins et centres commerciaux sont en général ouverts tous les jours dans les centres urbains et les zones touristiques. Les petits artisans ouvrent également les portes de leurs boutiques et ateliers tous les jours en haute saison touristique, mais peuvent réduire leurs horaires ou jours d'ouverture en hiver. Pour le shopping, l'expérience se limitera souvent à Almaty et Astana, qui comptent quelques petites boutiques d'artisanat. Dans le pays, il faudra aller directement à la rencontre des artisans, ou acheter des produits locaux au bazar. Ceux-ci ont toujours un jour de fermeture hebdomadaire, en général le lundi.
Budget / Bons plans
Le tourisme n'étant pas franchement massif au Kazakhstan, la production artisanale demeure limitée. Mais vous trouverez quand même, à Almaty, Turkestan ou Aktau, des productions de soie, de feutre… Les tapis sont tous importés (du Turkménistan ou d'Iran dans le meilleur des cas, d'Inde ou de Chine aussi, bien souvent). En termes d'artisanat, le Kazakhstan a une longue tradition de nomadisme, et la plupart des objets de la vie courante répondaient aux besoins de ce style de vie : le tissage de la laine, le tannage du cuir, la sculpture des os, la manufacture de petits objets ou meubles en bois et la fabrication de bijoux. Le mieux, pour être sûr de trouver des objets de qualité, reste de se rendre directement dans les ateliers. Les boutiques de souvenirs se limitent bien souvent aux magnets, mugs et babioles made in China.
C’est très local
Le feutre s'impose comme le matériau par excellence pour la fabrication de la toile de la yourte, mais aussi pour des chaussons, bonnets, gilets, couvres-meubles, peluches. C'est vraiment le matériau artisanal de référence au Kazakhstan. Et si sa fabrication peut paraître un peu rustique, certains artisans n'hésitent pas à en faire des objets de luxe ou de design en le rehaussant de soie, de pierres semi-précieuses ou de broderies d'art.
Au Kazakhstan, marchander fait partie intégrante des relations commerciales. Vous devez bien connaître la fourchette des prix et essayer d'atteindre sa limite la plus basse, ce qui est assez aisé sur les bazars où il suffit d'écouter les négociations en cours, mais qui se révèle plus compliqué pour ce qui est de l'artisanat, pour lequel il est difficile de savoir combien de personnes ont travaillé, et pendant combien de temps, sur tel ou tel article. Si votre fourchette est mauvaise, soit vous perdrez en payant trop, soit vous vexerez votre interlocuteur en lui proposant un prix trop bas ; il quittera alors le jeu immédiatement.
Les attrape-touristes
Dans les musées et petits magasins de souvenirs de Bichkek, évitez les « chinoiseries », pâles imitations d'artisanat local ou d'antiquités soviétiques. Les bustes de Lénine et Staline sont légion dans les boutiques du pays, mais pas forcément authentiques !