De l’aéroport au centre-ville au Kazakhstan
Le pays compte plusieurs aéroports internationaux, à Almaty, Astana et Aktau. Les aéroports plus modestes à Shymkent, Semey et Öskemen desservent la Chine, la Turquie ou la Russie. Depuis que la compagnie Aeroflot n'est plus autorisée à voler en Europe, les compagnies kazakhe, Astana Airlines, et turque, Turkish Airlines, avec sa filiale low cost Pegasus, sont les meilleures options pour rejoindre le Kazakhstan.
Contrairement à ce que vous diront les chauffeurs de taxi locaux, il y a toujours des marchroutka pour relier les aéroports au centre-ville à moindre coût.
En taxi, le prix de la course à Astana comme à Almaty tourne autour de 20 $.
Arrivée en train au Kazakhstan
Si vous avez du temps pour découvrir le pays, le train est une excellente option pour passer d'une ville à une autre. Plus confortable et convivial que le bus, on peut y dormir la nuit, regarder les paysages de la steppe et faire connaissance avec ses compagnons de route en journée. Les trajets sont extrêmement longs mais le service à bord est plutôt pittoresque. Il y a des wagons restaurants sur certaines lignes, ou bien on se ravitaille auprès des vendeurs ambulants qui sillonnent le train à toute allure à chaque étape dans une gare. Il y a des salles de bains sommaires et des toilettes à bord de tous les trains.
Les tarifs dépendent de la classe choisie. La seconde classe, baptisée kupe, permet de partager le temps du trajet avec de nombreux compagnons de route : les couchettes ne sont pas divisées en compartiments, et les lits superposés sont alignés parallèlement et perpendiculairement au wagon sur toute sa longueur. Six lits par espace d'un côté du couloir, trois autres perpendiculaires du côté opposé. Les tarifs sont très abordables dans cette classe. Les classes supérieures sont des compartiments fermés pour quatre ou deux lits.
La seule ligne rapide du pays relie Astana à Almaty (1 200 km et un peu moins de 15h de trajet). Le même trajet avec les trains traditionnels dure 24h (et coûte trois fois moins cher).
Arrivée en bateau au Kazakhstan
Si vous arrivez du Turkménistan ou d'Azerbaïdjan, vous aurez la possibilité d'emprunter un ferry pour rejoindre Aktau au Kazakhstan et entrer dans le pays par voie maritime. Ce n'est pas la pire manière d'aborder le pays, surtout depuis que Aktau s'est lancé dans une politique de revalorisation de son tissu urbain. En revanche, surtout en venant du Turkménistan, ne vous attendez pas à trop de confort durant votre voyage.
Vélo, trottinette & co au Kazakhstan
La mobilité douce est encore très peu développée au Kazakhstan, même si l'on commence à voir quelques magasins de vélos. À Almaty et Astana se développent même des pistes cyclables (marquées par des bandes rouges sur les trottoirs). Si vous souhaitez entreprendre un tour du pays avec un vélo, prévoyez de nombreuses pièces de rechange, car hors des grandes villes elles deviennent difficiles à trouver.
Avec un chauffeur au Kazakhstan
Bien que certaines agences de location de voitures se soient implantées dans le pays, la norme dans le tourisme est encore bien souvent de proposer le package incluant voiture et chauffeur. Niveau tarifs, pour avoir un 4x4 qui vous permettra de circuler dans la steppe ou de faire face aux routes un peu escarpées dans les monts Altaï, il faut compter à partir de 130 $ par jour. Le tarif peut être dégressif en fonction de la durée de la location, ou plus élevé selon le type de parcours que vous envisagez. En général, l'essence est comprise dans ce tarif, mais vous ne perdez rien à poser la question pour vous en assurer.
Accessibilité au Kazakhstan
Le pays n'est pas franchement taillé pour les personnes à mobilité réduite. Certaines agences proposent des véhicules équipés, mais la longueur des trajets rend le voyage un peu fastidieux. Dans les villes en revanche, les larges trottoirs sont plus facilement négociables, et la plupart des musées modernes à Astana ou Almaty ont des accès pour les personnes à mobilité réduite.
Si vous voyagez avec des enfants en très bas âge, prévoyez de les porter plutôt que d'emmener une poussette, car là encore, le confort ne sera pas optimal dès que vous sortirez des grandes villes.
Les attrape-touristes au Kazakhstan
Pendant longtemps, faire le taxi a été un second métier en Asie centrale. Vous verrez vite qu'il suffit de tendre la main pour qu'un véhicule s'arrête et vous prenne en charge. Problème : les tarifs sont souvent fixés à la tête du client, et dans ce cas-là mieux vaut ne pas être un touriste. Heureusement l'application Yandex a totalement changé la donne. Vous pouvez la télécharger avant même votre voyage. Fonctionnant comme Uber, elle détecte et géolocalise le taxi disponible le plus proche de vous et vous annonce tous les tarifs possibles (prise en charge seule, partagée, véhicule éco…). Pas de mauvaises surprises du côté des tarifs, qui sont en général très abordables.