Informations pratiques : Faire une pause en Mongolie
Horaires
Les cafés de la capitale sont en général ouverts dès le matin, à 8h ou 9h, et ferment en fin de journée ou dans la soirée. Les bars ouvrent plus tardivement, à partir de 11h ou de 12h pour certains établissements, voire même en fin d'après-midi pour ceux qui sont exclusivement nocturnes.
Dans les villes campagnardes, on trouvera difficilement des cafés et des bars. On peut toutefois faire des pauses bienvenues dans les guanz situés autour des marchés pour boire du thé au lait salé ou manger un morceau.
Budget / Bons plans
Les cafés et boulangeries se sont multipliés ces dernières années à Oulan-Bator. Il est facile de trouver de jolis établissements où s'accorder une pause gourmande, les grandes chaînes de cafés coréennes étant installées un peu partout dans la capitale. Capuccino, mocha, latte... comptez entre 7 000 et 9 000 T la boisson chaude.
Les autres grandes villes de Mongolie comme Erdenet ou Kharkhorin comptent également quelques établissements, mais il reste très rare et difficile de trouver des cafés et des bars dans les villes de la campagne mongole.
C’est très local
La vodka est reine en Mongolie. Dans le domaine des boissons alcoolisées, elle reste l'option favorite des Mongols. Chez les nomades, comme il est de bon ton de ne rien refuser, les visiteurs seront amenés à goûter ce breuvage des pays froids. Tout un rituel accompagne la dégustation. La vodka est servie dans un verre ou un bol qui circule de l'hôte à son invité. Il faut alors le saisir de la main droite, en plaçant sa main gauche sous le coude du bras droit. On prend une gorgée, puis on le passe à son voisin de gauche, de telle manière que le verre puisse continuer de circuler dans le sens des aiguilles d'une montre. Lors du premier passage du verre, chaque personne doit tremper trois fois son annulaire droit dans la vodka, afin d'envoyer une goutte en l'air pour le ciel, une autre vers le sol pour la terre, puis la dernière droit devant soi. Les plus téméraires peuvent boire cul-sec. Pour ceux qui ne souhaitent pas boire, il suffit de répondre au rituel, de tendre les lèvres, de mimer l'acte de boire et de passer le verre ou le bol.
L'aïrag, le lait de jument fermenté, légèrement alcoolisé et au goût très prononcé, est également très consommé par les Mongols, qui peuvent en ingurgiter plusieurs litres par jour. Les nomades n'hésitent pas à offrir à leurs visiteurs cette boisson très locale !