Produits gourmands
On recommande un ou deux bocaux d’ajvar, pâte à tartiner balkanique à base de poivron rouge, de piment doux (ou fort) et d’ail. Les meilleurs sont ceux vendus sur les marchés (entre 2 et 3 € le bocal). Autre spécialité des Balkans : les légumes marinés (turshi en albanais, turšija en serbe) servis avec la rakija (eau-de-vie). Ces pickles se déclinent en plusieurs versions : concombres, chou, tomates, mix de légumes, poivrons verts farcis au fromage ou poivrons rouges à l’ail (3-5 € pour un gros bocal au marché). Plus faciles à transporter sont les loukoums (llokumi en albanais, rahat-lokum en serbe) que l’on déguste partout dans la péninsule avec le café turc, bosniaque, grec ou serbe. Mais au Kosovo, les plus réputés sont ceux à la rose ou aux noix fabriqués à Prizren. La ville compte plusieurs ateliers de confection et l’usine Liri qui approvisionne tout le pays. Toujours sur une note sucrée, vous ne manquerez pas de voir sur le bord des routes des stands de miel (mjaltë/dušo). Certains petits producteurs en proposent de très bons (5-10 € le bocal). Attention, toutefois, car depuis quelques années, le faux miel fait son apparition. Obtenu en ajoutant du sirop de sucre et de l’amidon, il sent bon l’arnaque. Pas de doute en revanche avec la Sideritis scardica, une fleur utilisée en infusion qui pousse dans les monts Šar et le sud des Balkans. Appelée « thé de la montagne » en albanais (chai mali) ou « thé des monts Šar » en serbe (Šarplaninski čaj), elle est connue pour ses nombreuses propriétés bienfaisantes depuis la Grèce antique. Le bouquet séché est vendu 1-2 € sur les marchés, dans les herboristeries ou dans les magasins bio.
Produits gourmands
On recommande un ou deux bocaux d’ajvar, pâte à tartiner balkanique à base de poivron rouge, de piment doux (ou fort) et d’ail. Les meilleurs sont ceux vendus sur les marchés (entre 2 et 3 € le bocal). Autre spécialité des Balkans : les légumes marinés (turshi en albanais, turšija en serbe) servis avec la rakija (eau-de-vie). Ces pickles se déclinent en plusieurs versions : concombres, chou, tomates, mix de légumes, poivrons verts farcis au fromage ou poivrons rouges à l’ail (3-5 € pour un gros bocal au marché). Plus faciles à transporter sont les loukoums (llokumi en albanais, rahat-lokum en serbe) que l’on déguste partout dans la péninsule avec le café turc, bosniaque, grec ou serbe. Mais au Kosovo, les plus réputés sont ceux à la rose ou aux noix fabriqués à Prizren. La ville compte plusieurs ateliers de confection et l’usine Liri qui approvisionne tout le pays. Toujours sur une note sucrée, vous ne manquerez pas de voir sur le bord des routes des stands de miel (mjaltë/dušo). Certains petits producteurs en proposent de très bons (5-10 € le bocal). Attention, toutefois, car depuis quelques années, le faux miel fait son apparition. Obtenu en ajoutant du sirop de sucre et de l’amidon, il sent bon l’arnaque. Pas de doute en revanche avec la Sideritis scardica, une fleur utilisée en infusion qui pousse dans les monts Šar et le sud des Balkans. Appelée « thé de la montagne » en albanais (chai mali) ou « thé des monts Šar » en serbe (Šarplaninski čaj), elle est connue pour ses nombreuses propriétés bienfaisantes depuis la Grèce antique. Le bouquet séché est vendu 1-2 € sur les marchés, dans les herboristeries ou dans les magasins bio.
Vin et rakija
D’expérience, on trouve le vin du Kosovo souvent très bon sur place (puissant, fruité), mais sans intérêt une fois revenu à la maison. Que cela ne vous décourage pas de partir à la découverte de ce vignoble méconnu qui existe depuis l’Antiquité. L’unique véritable région viticole se trouve dans la vallée de Rahovec/Orahovac et l’enclave serbe de Velika Hoča (23 km à l’est de Gjakova/Đakovica). Là, une vingtaine de domaines produisant surtout des vins rouges issus de cépages balkaniques (vranac, prokupac) et ouest-européens (cabernet sauvignon, merlot, pinot noir, gamay, blaufränkisch). Les deux plus gros domaines sont Bodrumi i Vjeter et Stone Castle. Issus de coopératives yougoslaves fondées en 1953, ceux-ci produisent surtout des vins pour l’export, faciles à trouver à Pristina ou à Prizren. Pour une meilleure qualité, mieux vaut aller sur place, chez des vignerons indépendants comme Sefa, à Rahovec, et Hočanska Vina, à Velika Hoča. Réputé pour ses églises, le village de Velika Hoča produit d’ailleurs la meilleure rakija du Kosovo ainsi que le vin vendu dans les monastères. Pour un demi-litre de rakija, comptez environ 8 €. Pour les vins, les tarifs commencent à 2 € la bouteille et grimpent à plus de 16 € pour certains millésimes (2017 notamment). Sinon, parmi les vins des pays voisins proposés chez les cavistes, n’hésitez pas à goûter le très bon kalmett, un rouge qui provient du nord de l’Albanie (à partir de 13 € la bouteille).
Vin et rakija
D’expérience, on trouve le vin du Kosovo souvent très bon sur place (puissant, fruité), mais sans intérêt une fois revenu à la maison. Que cela ne vous décourage pas de partir à la découverte de ce vignoble méconnu qui existe depuis l’Antiquité. L’unique véritable région viticole se trouve dans la vallée de Rahovec/Orahovac et l’enclave serbe de Velika Hoča (23 km à l’est de Gjakova/Đakovica). Là, une vingtaine de domaines produisant surtout des vins rouges issus de cépages balkaniques (vranac, prokupac) et ouest-européens (cabernet sauvignon, merlot, pinot noir, gamay, blaufränkisch). Les deux plus gros domaines sont Bodrumi i Vjeter et Stone Castle. Issus de coopératives yougoslaves fondées en 1953, ceux-ci produisent surtout des vins pour l’export, faciles à trouver à Pristina ou à Prizren. Pour une meilleure qualité, mieux vaut aller sur place, chez des vignerons indépendants comme Sefa, à Rahovec, et Hočanska Vina, à Velika Hoča. Réputé pour ses églises, le village de Velika Hoča produit d’ailleurs la meilleure rakija du Kosovo ainsi que le vin vendu dans les monastères. Pour un demi-litre de rakija, comptez environ 8 €. Pour les vins, les tarifs commencent à 2 € la bouteille et grimpent à plus de 16 € pour certains millésimes (2017 notamment). Sinon, parmi les vins des pays voisins proposés chez les cavistes, n’hésitez pas à goûter le très bon kalmett, un rouge qui provient du nord de l’Albanie (à partir de 13 € la bouteille).
Shopping au monastère
Les trois monastères orthodoxes serbes du Kosovo classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO disposent chacun d’une boutique intéressante. Au monastère de Gračanica, de Peć et, surtout, de Dečani, vous pourrez vous procurer certains des meilleurs vins, rakijas, miels et fromages du pays. Les tarifs sont un peu plus élevés qu’ailleurs (comptez 10 € pour une bouteille de rakija), mais la qualité est là. On y trouve aussi bien sûr des icônes peintes à la main par les moines et les moniales (à partir de 20 €).
Shopping au monastère
Les trois monastères orthodoxes serbes du Kosovo classés au patrimoine mondial de l’Unesco disposent chacun d’une boutique intéressante. Au monastère de Gračanica, de Peć et, surtout, de Dečani, vous pourrez vous procurer certains des meilleurs vins, rakijas, miels et fromages du pays. Les tarifs sont un peu plus élevés qu’ailleurs (comptez 10 € pour une bouteille de rakija), mais la qualité est là. On y trouve aussi bien sûr des icônes peintes à la main par les moines et les moniales (à partir de 20 €).
Artisanat
Prizren est le centre historique de l’artisanat au Kosovo. Mais sur les quelque 50 métiers (tanneurs, tisseurs de soie, dinandiers, couteliers…) que comptait la ville il y a un siècle, seules deux activités traditionnelles subsistent : la fabrication de kilims et de filigranes. D’origine perse, le kilim (qilim en albanais, ćilim en serbe, prononcez « chilim » dans les deux langues) est un tapis en laine léger tissé qui recouvrait le sol des habitations. Ceux de Prizren et du sud des Balkans s’inscrivent dans la tradition médiévale du kilim de Pirot (sud-est de la Serbie) avec leurs motifs géométriques et une prépondérance de la couleur rouge. Quelques ateliers en tissent encore à la main et il faut compter environ 100 € pour un kilim de 2 m2. L’art byzantin du filigrane (filigrani en albanais, filigran en serbe) se retrouve aussi dans le sud des Balkans. Il s’agit de fils d’argent (ou d’or) finement soudés entre eux pour donner l’effet d’une broderie. Des 200 artisans spécialisés qui existaient à Prizren dans les années 1980, il en reste dix rassemblés au sein de la coopérative Filigran ShPK. Celle-ci propose colliers, bagues, broches, bracelets, boucles d’oreille et objets décoratifs en filigrane d’argent à partir de 30 € par exemple pour un bracelet. On peut également en trouver à Pristina, comme chez Dodo Silver, sur le boulevard piétonnier Mère-Teresa. Les amoureux d’instruments à cordes traditionnels seront quant à eux bien en peine. Car l’ancestrale musique serbe et albanaise se perd et les derniers luthiers du pays sont à présent âgés. Vous pouvez tenter votre chance à Pristina sur la place Zahir-Pajaziti, en bas du boulevard piétonnier Mère-Teresa. Là, Mehdi Kryeziu (né en 1947) joue normalement tous les jours et vend ses instruments : de 15 à 90 € pour un petit çifteli et jusqu’à 400 € pour une šargija.
Artisanat
Prizren est le centre historique de l’artisanat au Kosovo. Mais sur les quelque cinquante métiers (tanneurs, tisseurs de soie, dinandiers, couteliers…) que comptait la ville il y a un siècle, seules deux activités traditionnelles subsistent : la fabrication de kilims et de filigranes. D’origine perse, le kilim (qilim en albanais, ćilim en serbe, prononcez « chilim » dans les deux langues) est un tapis en laine léger tissé qui recouvrait le sol des habitations. Ceux de Prizren et du sud des Balkans s’inscrivent dans la tradition médiévale du kilim de Pirot (sud-est de la Serbie) avec leurs motifs géométriques et une prépondérance de la couleur rouge. Quelques ateliers en tissent encore à la main et il faut compter environ 100 € pour un kilim de 2 m2. L’art byzantin du filigrane (filigrani en albanais, filigran en serbe) se retrouve aussi dans le sud des Balkans. Il s’agit de fils d’argent (ou d’or) finement soudés entre eux pour donner l’effet d’une broderie. Des deux cents artisans spécialisés qui existaient à Prizren dans les années 1980, il en reste dix rassemblés au sein de la coopérative Filigran ShPK. Celle-ci propose colliers, bagues, broches, bracelets, boucles d’oreille et objets décoratifs en filigrane d’argent à partir de 30 € par exemple pour un bracelet. On peut également en trouver à Pristina, comme chez Dodo Silver, sur le boulevard piétonnier Mère-Teresa. Les amoureux d’instruments à cordes traditionnels seront quant à eux bien en peine. Car l’ancestrale musique serbe et albanaise se perd et les derniers luthiers du pays sont à présent âgés. Vous pouvez tenter votre chance à Pristina sur la place Zahir-Pajaziti, en bas du boulevard piétonnier Mère-Teresa. Là, Mehdi Kryeziu (né en 1947) joue normalement tous les jours et vend ses instruments : de 15 à 90 € pour un petit çifteli et jusqu’à 400 € pour une šargija.
Bimbeloterie
Les boutiques de souvenirs exposent tout un bric-à-brac nationaliste : tapis orné de « héros » de l’UÇK, porte-clés, magnets, tasses ou T-shirts aux couleurs de l’Albanie, statuettes de mère Teresa, gravures du casque de Skanderbeg ou de l’aigle bicéphale albanais, mauvaises copies de couteaux de l’ère ottomane, etc. Dans certaines enclaves serbes, les mêmes supports se déclinent sous d’autres couleurs, comme le T-shirt portant la mention Косово је Србија (« le Kosovo, c’est la Serbie »). Si vous ne voulez pas prendre parti, optez plutôt pour une reproduction de la Déesse au trône (Hyjnesha në fron/Boginja na tronu), figurine néolithique d’allure extra-terrestre exposée au musée du Kosovo et dont les copies ornent presque toutes les maisons du pays.
Bimbeloterie
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