Les meilleurs hébergements en Polynésie

Budget / Bons plans

La Polynésie française est une destination coûteuse, mais cela ne veut pas dire que le séjour soit réservé aux grosses fortunes ; ce n’est ni Saint-Martin ni les Maldives, et l'on trouvera toute la gamme de tarifs et de confort.

Les tout petits budgets trouveront de quoi se loger entre 1 500 CFP et 4 000 CFP la nuit par personne (13 à 34 € environ), le plus souvent en dortoir ou en camping. Dans les îles reculées, les prestations sont limitées et l’eau est le plus souvent tiède, mais cela n’est guère gênant. La propreté est parfois à vérifier, mais sans reproche la plupart du temps. Attention, les places sont très limitées dans cette gamme-ci, veillez donc à réserver à l’avance sous peine de devoir payer le prix fort.

Avec un petit peu plus de moyens – entre 4 000 et 9 000 CFP la nuit par personne (35 à 75 € environ) –, vous pourrez vous offrir une petite chambre avec brasseur d’air dans une modeste pension de famille, surtout sur les îles les moins touristiques. À partir de 9 000 CFP la nuit par personne (75 €), vous avez déjà un peu plus de marge pour vous diriger vers une pension un peu plus coquette ; à ce prix-là, la demi-pension peut même être comprise. Les enfants bénéficient en principe de tarifs spéciaux. Autre option : la chambre d’hôtes et le fare d’hôtes, bungalows ou maisons meublés disposant obligatoirement d’une salle de bains individuelle et d’une cuisine. On les loue à la nuitée, à la semaine ou au mois, et l’on ne partage pas forcément (voire pas du tout) la vie familiale. Compter généralement entre 15 000 et 22 000 CFP environ pour deux, parfois en demi-pension, parfois non.

En Polynésie, on considère « gros » budget une enveloppe de 20 000 à 30 000 CFP la nuit par personne (170 à 250 € environ). Cette gamme de prix vous ouvrira les portes d’hôtels et de résidences classés composés de bungalows climatisés, indépendants ou regroupés dans un vaste jardin ou sur l’eau. Ces établissements comprennent un restaurant, une réception, un service de chambre quotidien et un bureau d’activité ; l’accueil est le plus souvent professionnel et décontracté. Peu d’entre eux appartiennent à de grands groupes, et l’on ne trouve en Polynésie aucune chaîne de motels standardisés comme en Europe. À budget équivalent ou presque, certains préfèreront l’intimité de leur propre « chez-eux ». Et bien sachez que c’est aussi possible au Fenua ! Si vous rêvez de vous retrouver en couple, entre amis ou en famille, l'option location de vacances peut s'avérer un vrai bon plan (d'autant plus si vous êtes nombreux). Un beau panel de villas de standing sont aujourd'hui proposées à la location saisonnière, particulièrement à Tahiti, Moorea et dans les Îles Sous-le-Vent, si bien que les agences spécialisées se sont multipliées ces dernières années. Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut faire appel à leurs services plutôt que de passer en direct ; Tahiti Homes et Enjoy Villas notamment, figurent parmi les plus sérieuses. Leurs sites Internet étant complets et bien fournis en photos, vous trouverez sans mal et en quelques clics la maison de vos rêves.

Au-delà de 30 000 CFP la nuit par personne (250 €), vous pourrez confortablement séjourner dans un hôtel de luxe avec bungalows sur pilotis ; les suites de ces établissements peuvent dépasser les milliers d'euros la nuit.

Depuis 2018 et l’ouverture du ciel à de nouvelles compagnies aériennes, le tourisme redémarre de plus belle et s’accompagne de l’essor de locations type « Air BnB ». Si cette option peut s’avérer intéressante, gardez tout de même à l’esprit qu’elle agit en concurrence déloyale face aux pensions officielles, qui se voient imposer de nombreuses taxes et charges fixes. D’autre part, le moindre hébergement disponible sur le territoire étant de plus en plus dédié à ces locations saisonnières entre particuliers, il devient très difficile et très onéreux pour les Polynésiens eux-mêmes de trouver un toit dans des conditions raisonnables. Pas toujours si futé en somme.

Attention, les tarifs indiqués ne s’entendent pas toujours toutes taxes comprises : pensez donc à poser la question avant de réserver, sous peine d’une mauvaise surprise au moment de régler. La TVA sur l’hébergement est de 5 %, quel qu’il soit. Les hôtels classés y ajoutent une taxe gouvernementale de 5 % dite de promotion touristique. À cela il faut ajouter une taxe de 4 % de services. Certaines communes des îles les plus touristiques y ajoutent une taxe de séjour de 50 CFP (pensions) à 150 CFP (hôtels) par nuit par personne de plus de 12 ans. Quant aux croisiéristes, ils se verront imposer une taxe sur l’activité de croisière de 500 CFP par jour et par personne.

A réserver

Il va de soi qu’il est primordial de réserver votre hébergement bien en amont, aussi bien pour vous assurer d’avoir un lit pour dormir, que pour éviter de vous faire refouler dans les établissements de votre gamme de prix.

C’est très local

La pension de famille est l’hébergement polynésien par excellence. Ces petites structures sont en effet très appréciées pour leur accueil et leur authenticité. Le plus souvent, elles offrent en outre l’opportunité de partager la vie familiale. Les pensions proposent parfois plusieurs formules : dortoirs voire camping pour les petits budgets ; chambres, bungalows et maisonnettes pour les budgets moyens. Certaines s’apparenteraient presque à de véritables petits hôtels, et suivant le cadre et les prestations, elles peuvent valoir très cher. Attention toutefois, certains voyageurs déçus déplorent l’absence de contact avec les hôtes dans certaines adresses. Sous le terme de « pension de famille », se cache en effet une réalité assez multiple : on mange parfois tous ensemble avec les hôtes, parfois entre voyageurs, parfois chacun dans son coin... Suivez le guide pour dénicher l'ambiance qui vous convient le mieux.

Pour les gourmands

La plupart du temps, le petit déjeuner (comme le dîner d’ailleurs) est compris dans les pensions de famille. Mais ce n’est pas nécessairement le cas des campings et hôtels. Si quelques fruits suffisent, vous trouverez de quoi vous sustenter sur les marchés (celui de Papeete notamment), à condition de vous lever très tôt : comptez alors entre 600 et 1 000 CFP (5 à 8,50 €). Dans un petit restaurant ou  une pension de famille, le petit déjeuner est grosso modo facturé entre 1 000 et 2 000 CFP (8,50 à 17 € environ). Avec un peu de chance le dimanche, vous aurez droit au traditionnel et non moins délicieux pain coco. Moins copieux que ceux des grands hôtels, ils se révèlent toutefois nettement suffisants pour entamer une bonne journée. Les hôtels quant à eux, pratiquent plutôt des tarifs entre 2 000 et 4 000 CFP (17 à 34 € environ), voire plus. Dans cette fourchette de prix, vous avez droit, généralement sous forme de buffet, à une opulence de bonnes choses : viennoiseries, charcuterie, fromage, œufs, fruits et une myriade de mets sucrés ou salés. En boisson, on propose généralement : café, thé ou chocolat, ainsi que des jus de fruits fraîchement pressés.

Fumeurs

Depuis 2009, il est interdit de fumer dans les lieux publics en Polynésie française. Si des dérogations sont prévues pour la mise en place de zones fumeurs en terrasse dans certains établissements hôteliers, les chambres restent non-fumeurs.