Plongée sous-marine et réserves marines
Saint-Martin, c’est un régal pour la plongée ! Une explosion de couleur, une température de l'eau très agréable (26° à 27 °C) et une vie sous-marine riche et préservée (depuis quelques années) par la présence de réserves naturelles. On a le choix entre près de 50 spots de plongée pour tous les niveaux. Saint-Martin intègre le même plateau sous-marin que l'île d'Anguilla et Saint-Barthélemy. On retrouve des baies profondes idéales dont les principales sont la baie de Marigot, la baie de Philipsburg et la baie de l'Embouchure.
L’île de Saint-Martin possède deux réserves marines. Ainsi, où que vous soyez, les fonds sous-marins et les différentes espèces composant la flore et la faune locales sont protégés et peuvent ainsi se reproduire et se développer en paix. La plupart des sites de plongée sont équipés de bouées de mouillage pour éviter de faire des dégâts avec les ancrages répétés.
Les sites de plongée sont nombreux sur les hauts-fonds et les îlots coralliens qui entourent la pointe nord de Saint-Martin. Au nord de Grand-Case, on peut plonger autour du Rocher Créole, jusqu’à 18 m de profondeur. À l’île Tintamare, on peut notamment plonger sur l’épave d’un petit remorqueur, par 15 m de fond. Entre cet îlot et Saint-Martin, le haut-fond de la Basse Espagnole est accessible par beau temps.
Les poissons, nombreux, s'observent toute l'année. On peut observer des gorgones, des langoustes, des tortues, des éponges, des raies pastenagues, des barracudas, des poissons-perroquets, léopards, des requins et, entre janvier et avril, des baleines à bosse et des dauphins de passage près de Saint-Martin.
Les centres de plongée favorisent un enseignement et une découverte mêlant qualité et professionnalisme. Ils se dirigent vers une plongée responsable. Les différents centres vous proposeront initiations, plongées d’exploration, plongées libres et des formations de tout niveau.
Un paradis de la pêche au gros
L’époque de la migration du gros, du très gros poisson, est très attendue dans les îles, où tous les bateaux de pêche, menés par des skippers compétents, sont particulièrement prêts pour la saison. Les hameçons sont affûtés, les leurres sont prêts et les lignes tarées pour donner aux pêcheurs la chance de toucher un de ces célèbres marlins bleus ou blancs. Du mois d’avril au mois de septembre se déroulent les tournois. Cette activité ayant de plus en plus d’adeptes, précisons que Saint-Martin a la chance d’être proche de Saint-Thomas, « la capitale du monde des marlins ». La zone est fortement poissonneuse pour la simple et bonne raison que l’on n’y pratique pas de pêche commerciale ! Le plus renommé des tournois à Saint-Martin a lieu dans le courant du mois de juin, le tournoi international de pêche au gros. Le fameux Marlin Boulevard, où vont les pêcheurs à la recherche des géants des mers, est un endroit réputé. Pour le sport, et pour donner une chance aux poissons, la grosseur de filets est mesurée, et surtout la pratique du tag release (relâcher la prise) est de plus en plus généralisée. À d’autres périodes, les pêcheurs locaux scrutent le passage des bancs de daurades coryphènes, des thons ailés, des thons jaunes ou se lancent dans la traque du wahoo, le long des tombants. Mais, quelle que soit la période, la pêche au gros est avant tout synonyme d’une bonne sortie en mer, qui laisse des souvenirs de chaude et épuisante journée antillaise.
La randonnée et la mode de l’écotourisme
Les sentiers, qui autrefois quadrillaient Saint-Martin, assuraient une desserte complète du moindre coin habité de l’île. Un bon nombre de ces itinéraires historiques, tombés en désuétude depuis de longues années, connaissent une deuxième vie grâce au succès grandissant de l’écotourisme. Sous un climat subtropical, les sentiers de randonnée n’ont qu’un lointain rapport avec leurs homologues européens ou nord-américains. L’action combinée des pluies, du vent, de la sécheresse, de la mer et d’une végétation volontiers envahissante rend difficile l’entretien de certains passages. En quelques jours, une trace évidente traversant une crête du pic Paradis peut devenir une énigme. Il y a cependant peu de risque de se perdre vraiment dans si peu d’espace. La sanction encourue par les égarés ne peut se chiffrer qu’en légers suppléments d’heures de marche ! Cependant, pour ceux qui préfèrent arpenter l'île avec les conseils de guides expérimentés, de nombreux professionnels peuvent vous faire découvrir les recoins les moins connus de Saint-Martin.
En VTT, à l’assaut des pistes
Saint-Martin n’a pas échappé à l’engouement pour le VTT et dispose d’un grand nombre de circuits et de pistes qui sont une façon bien agréable de visiter le pays. Des pistes du pic Paradis à celles du littoral, le vélo tout terrain est un excellent moyen pour visiter l’île autrement et de découvrir des sites qui vous seraient restés totalement inconnus en voiture. Nous vous conseillons de faire appel à des accompagnateurs spécialisés dans le domaine. Ils organisent des balades et louent un matériel de plutôt bonne qualité.
À cheval, en harmonie avec la nature
Le cheval fut introduit dans la Caraïbe par les Espagnols dès les premiers voyages de la colonisation. À Saint-Martin, les chevaux firent partie du paysage des exploitations agricoles depuis le temps de l’esclavage jusque dans les années 1940. L’île était réputée pour ses élevages et exportait son cheptel vers Saint-Kitts et la Guadeloupe. Depuis cette époque, bien que l’élevage ait connu une nette régression, il n’est pas rare d’apercevoir des chevaux dans les pâturages de Colombier, Grand-Case, quartier d’Orléans, Saint Peter ou Cole Bay. Plusieurs clubs hippiques ont aujourd’hui pris la relève des exploitations agricoles. Il est très facile de louer une monture pour une balade ou pour une randonnée. Que l’on soit cavalier chevronné ou simple amateur, ces structures disposent d’un parfait encadrement qui permet à tous de partir, d’une façon très originale et en totale harmonie avec la nature, à la découverte de sentiers littoraux et des traces qui sillonnent les mornes. Spectacle d’un coucher de soleil dans l’intimité de la petite plage de Cay Bay ou plaisir d’une baignade en compagnie de sa monture dans les eaux bleu turquoise de la baie du Galion resteront des images ineffaçables de ce passage sous le ciel des Antilles.