BAZAR CHORSU

En sortant du métro à la station Chorsu, prendre les escaliers menant vers la grande halle du bazar, les tchaïkhana ouvertes le soir se trouvent en haut, une à droite et trois autres à gauche. Il est inutile d’espérer y trouver un francophone ou un menu en anglais, aussi, si vous ne parlez pas le russe ni l’ouzbek, commencez par faire le tour de la cuisine pour repérer l’ensemble des mets proposés. Ceux-ci étant systématiquement présentés, vous n’avez plus qu’à pointer du doigt. On trouve toujours les traditionnels chachliks et les soupes, des laghman, des raviolis (chuchvara ou manty), des œufs. Côté prix, on peut faire un festin pour moins de 3 € et l’on mange correctement pour la moitié (une soupe ou une salade et un plat de pâtes). Plus que pour la gastronomie, les tchaïkhana constituent un attrait pour qui veut goûter une ambiance authentique et lier connaissance avec les Ouzbeks. L’ambiance y est toujours chaleureuse, voire familiale, et les clients sont curieux de tout. Pour le déjeuner, toujours au bazar Chorsu mais sur le côté droit de la grande halle en sortant du métro, on trouve toutes les spécialités d’Ouzbékistan sur plusieurs stands disposant chacun de petites tables. L’ambiance y est encore plus pittoresque, on mange un plov, des tripes ou des samoussas, entre les stands de tapis et de manteaux, tandis que les cuisinières s’emploient à alpaguer tout passant pour en faire un client.