Découvrez l'Allemagne : Nature (Biodiversité / Faune & flore)

Le vaste éventail de paysages que possède l'Allemagne, variant des plaines du Nord aux hauts sommets du Sud, lui confère une diversité d'écosystèmes époustouflante, qui favorise une faune et une flore très riches. La population est par ailleurs attachée à la protection de l'environnement, et de nombreuses mesures sont prises dans ce sens, si bien que des espèces qui avaient autrefois déserté le pays, en plein boom industriel, refont désormais leur apparition. Les parcs nationaux sont l'illustration parfaite de cette volonté de protection : le pays continue d'en créer de nos jours, à l'image du parc national Hunsrück-Hochwald, en Rhénanie-Palatinat, le plus récent du pays (2015). Toutefois, l'industrialisation massive du pays, l'urbanisation et l'agriculture intensive mettent encore à mal la survie des êtres vivants. Ainsi, une part importante de la faune et de la flore allemande reste aujourd'hui menacée d'extinction.

État des lieux de la biodiversité allemande

L'Allemagne est le lieu de vie de 48 000 espèces animales, 10 300 espèces végétales et 14 000 espèces fongiques. Depuis le XIXe siècle, cette biodiversité est en déclin. Ainsi, depuis le début des années 2000, un tiers des espèces d'oiseaux ont vu leur population diminuer. D'après le Rapport national sur la protection des oiseaux de 2019, les espèces les plus touchées sont celles fréquentant les milieux cultivés, comme le vanneau et la perdrix. Ces deux espèces ont perdu plus de 90 % de leur population en une quarantaine d'années. L'intensification de l'agriculture avec les techniques néfastes qu'on lui connaît, comme la monoculture et l'utilisation de biocides, est en grande partie responsable de ce déclin. Ce même phénomène est responsable de la disparition des trois-quarts des insectes volants (libellules, abeilles, papillons, entre autres). Cette diminution des insectes, et donc des pollinisateurs, a aussi pour conséquence une baisse du rendement agricole.

L'Allemagne est toutefois loin d'être le seul pays dans ce cas, et s'inscrit en réalité dans une tendance qui touche l'Europe entière, si ce n'est le monde. Elle s'en sort d'ailleurs mieux que d'autres pays européens, et parvient ainsi à éviter des situations bien plus dramatiques observées aux Pays-Bas, en Belgique ou en France.

Côté flore, un tiers du territoire est couvert de forêts, soit plus de 11 millions d'hectares. C'est la Bavière qui compte la plus grande surface, mais en surface relative, c'est la Rhénanie-Palatinat qui tire son épingle du jeu, avec 42 % de sa superficie couverte de forêt. Cet État abrite en effet la plus grande forêt du pays : la forêt palatine, étendue sur près de 2 000 km2. Plus de la moitié des forêts allemandes sont composées de résineux, principalement des pins et des épicéas, tandis que les hêtres et les chênes sont également très communs. Ces quatre arbres représentent à eux seuls les trois-quarts des surfaces boisées allemandes. À l'échelle nationale, les forêts se portent plutôt bien, avec une tendance à l'augmentation de leur surface, comme en France. Ce phénomène est favorisé par la loi forestière fédérale, qui oblige les propriétaires à reboiser leur terrain après une coupe rase, et qui impose une autorisation des autorités pour abattre une forêt. En revanche, ces forêts sont principalement artificielles et cultivées, et le pays ne compte plus de grandes forêts vierges, laissées à l'état sauvage.

Biodiversité et politique

La sauvegarde de l'environnement est un sujet historique dans la politique allemande. C'est ainsi que la protection des biotopes a été inscrite dès 1994 dans la Loi fondamentale, c'est-à-dire la constitution allemande. En 2007, une nouvelle loi historique a été signée, cette fois visant à établir une stratégie nationale pour protéger la biodiversité. Elle a défini 330 objectifs, qui servent de ligne de conduite aussi bien pour les Länder que pour l'État fédéral, et décrit la protection de l'environnement comme « une mission d'humanité et une obligation éthique ». En 1973, l'Allemagne a également été le premier pays à signer la Convention de Washington, légiférant sur le commerce d'espèces vivantes. L'une des meilleures armes politiques pour la défense de la biodiversité est bien sûr la création de zones protégées. L'Allemagne s'est alignée avec l'Union européenne, dont l'objectif est de protéger au moins 30 % des territoires. Pour l'heure, le pays dénombre 16 parcs nationaux, dont la plupart sont constitués de forêts. Cependant, le plus vaste d'entre eux – de très loin – est le parc national de la mer des Wadden du Schleswig-Holstein, qui protège un milieu côtier et marin.

Malgré la très forte implication de la population dans les sujets liés à l'écologie et des mesures politiques souvent précurseuses, l'Allemagne reste un pays à la fois fortement industrialisé, urbanisé et agricole, avec un tiers de sa surface dédié à l'agriculture intensive. Ainsi, les questions environnementalistes se heurtent souvent à ces trois barrages. Le pays s'est fixé comme objectif de diminuer de 30 ha par jour l'occupation des sols par les constructions et les routes d'ici 2030, et de laisser 2 % de son territoire à l'état sauvage.

La tragédie du bison d'Europe

Le bison d'Europe (Bos bonasus) est devenu un symbole de la disparition des espèces en Allemagne. Autrefois abondant en Europe centrale, il y a disparu. C'est au XVIIe siècle qu'il s'est éteint totalement du territoire allemand, sous l'effet de la chasse intensive et de la destruction de son habitat, la forêt primaire, remplacée par des champs agricoles. En 2017, pour la première fois en plus de 250 ans, un bison d'Europe sauvage a franchi la frontière entre la Pologne et l'Allemagne, seulement les autorités, craignant pour la sécurité de la population, ont fait abattre l'animal le jour même dans le Land du Brandebourg. L'affaire a grandement fait parler en Allemagne comme à l'international, et notamment en Pologne, d'autant plus que le bison d'Europe est une espèce protégée.

Depuis, l'Allemagne a mis en place d'importants efforts pour favoriser la réintroduction du géant. Elle a notamment signé en 2019 un projet transfrontalier nommé ŁośBonasus, en partenariat avec la Pologne, visant à offrir au bison et à l'élan un lieu de vie propice étendu sur les deux pays. Côté allemand, le projet touche principalement les Länder du Brandebourg et du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, quant à elle, accueille aussi des bisons depuis 2013 dans le cadre d'un autre projet. On a en effet réintroduit un troupeau de bisons dans la chaîne de moyennes montagnes du Rothaargebirg. Le projet est un succès, et le troupeau d'une trentaine d'individus vit désormais en liberté sous l'œil attentif des scientifiques, sans qu'aucun incident, pas même une collision avec une voiture, n'ait été observé.

Le succès des réintroductions

À l'image du bison d'Europe, d'autres animaux font l'objet de programmes de réintroduction. C'est le cas par exemple du Gypaète barbu, une espèce de vautour, qui fait l'objet d'un programme de réintroduction dans le parc national de Berchtesgaden. Les Alpes bavaroises abritent désormais plus de 200 individus de cette espèce charognarde qui avait autrefois disparu du pays.

D'autres oiseaux, comme la Chouette chevêche (ou Chevêche d'Athéna), ont été réintroduits. Le parc naturel de parc naturel Nuthe-Nieplitz, dans l'État du Brandebourg, a mené une vaste campagne de réintroduction de ce rapace nocturne, qui avait déserté la région principalement en raison de la destruction de son habitat forestier et de l'abattage systématique des arbres morts, au creux desquels le volatile nidifie. Le parc naturel a alors grandement travaillé à régénérer l'habitat de la Chouette chevêche, et son objectif est désormais d'établir une population stable d'au moins 150 individus. Pour cela, on réintroduit des spécimens issus de la captivité, grâce à la participation de zoos, comme ici le zoo de Bâle.

Côté mammifères, l'Allemagne participe de longue date à la réintroduction du Lynx boréal. Le plus grand félin d'Europe a subi de plein fouet les méfaits de la chasse, du trafic routier et de la destruction de son habitat, si bien que sa population a fortement diminué dans le continent. Il a d'abord été réintroduit avec succès dans le parc national de Bavière en 1990. Plus récemment, fin 2023, c'est l'État du Bade-Wurtemberg, frontalier de la France, qui cherche à établir une nouvelle population du félin qui a quitté ce territoire depuis le XIXe siècle. En effet, on observe déjà depuis les années 1980 quelques individus qui se rendent d'eux-mêmes dans le Land, plus précisément dans la Forêt Noire, depuis la Suisse, signe du bon rétablissement de cet environnement, rendant possible le programme de réintroduction. Le lynx est désormais présent dans 10 Länder allemands.

Les zoos sont souvent des acteurs importants dans ces programmes de réintroductions, puisqu'ils détiennent en captivité des animaux devenus rares à l'état sauvage. L'Opel-Zoo, dans l'État de la Hesse, mène en effet plus d'une trentaine de programmes de reproduction. L'un des plus délicats concerne le vison d'Europe. Ce petit rongeur autrefois chassé pour sa précieuse fourrure, et dont son habitat – les zones humides – disparaît, est devenu l'un des animaux les plus menacés d'Europe. Les jeunes visons sont alors relâchés en Allemagne, notamment en Sarre ainsi que sur les berges du lac de Steinhude en Basse-Saxe.

D'autres espèces animales ont été réintroduites avec succès, comme la cigogne noire, le phoque commun, le castor d'Europe, le pygargue à tête blanche ou le loup. Ainsi, en 2000, un louveteau est, pour la première fois, né en liberté, 150 ans après que l'espèce ait été éliminée du pays par la chasse. Aujourd'hui, plus d'une centaine de meutes de loups arpentent le pays. Ces réintroductions sont le signe du succès des mesures de protection de l'environnement et de la régénération de certains habitats naturels.

Les plantes, elles aussi, font l'objet de programmes de réintroduction, à l'image de la cochléaire de Bavière (Cochlearia bavarica). Cette plante à fleurs blanches est endémique en Bavière, c'est-à-dire qu'on ne la trouve nulle part ailleurs dans le monde. Malheureusement, depuis les années 1980, sa population décline dangereusement, au point qu'elle frôle l'extinction. Celle-ci fait actuellement l'objet d'un programme de réintroduction lancé à la fin des années 2010.

Le miracle de l'ibis chauve

De tous les projets de réintroduction outre-Rhin, c'est très certainement celui de l'ibis chauve qui fait le plus parler de lui. Ce drôle d'oiseau au crâne dégarni et aux longues plumes noires iridescentes a disparu d'Europe il y a 300 ans. Si on le trouve encore dans d'autres continents, sa population est désormais si faible qu'il apparaît sur la terrible liste des 100 espèces les plus menacées au monde, établie par l'UICN (Union Internationale de la Conservation de la Nature) en 2012. Là encore, la chasse, l'utilisation massive de pesticides et la destruction des habitats sont en cause. Une nouvelle fois, c'est un zoo, ici autrichien, qui fournit les précieux individus pour leur réintroduction dans les Alpes.

Mais un problème se pose : les ibis chauves sont des oiseaux migrateurs. Ce n'est pas tant qu'ils ont perdu l'instinct migrateur, mais plutôt qu'ils ne savent pas quelle route migratoire suivre. C'est donc l'être humain, qui s'est chargé de leur montrer la voie à suivre, grâce à la Waldrappteam, une association de protection de la nature et de recherche dont la principale mission est la réintroduction de l'ibis chauve en Allemagne, en Autriche et en Italie. Leur méthode pour enseigner aux oiseaux les voies migratoires est pour le moins originale : il s'agit de les mener en conduisant un ULM. Les oiseaux, habitués à leur éleveur depuis leur naissance, suivent alors le véhicule volant, formant un drôle de convoi. Depuis 2004, l'équipe de soigneurs effectue alors jusqu'à 300 km par jour de migration, et a ainsi permis le succès de la première phase de réintroduction de cet oiseau.

Quelques animaux emblématiques d'Allemagne

L'aigle est l'animal national de l'Allemagne depuis les origines du Saint-Empire romain germanique, qui a lui-même emprunté ce symbole à l'Empire romain. Contrairement à la Pologne qui le représente blanc, l'aigle allemand, ou Reichsadler, est toujours noir. L'Allemagne compte un peu moins d'une dizaine d'espèces différentes d'aigles, comme le célèbre aigle royal, mais aussi l'aigle botté ou l'aigle criard. Bien qu'elle n'occupe pas le statut convoité d'animal national, la cigogne n'en est pas moins un véritable symbole du pays. L'oiseau migrateur passe toute la belle saison en Allemagne, entre autres pays d'Europe centrale, où elle établit son nid puis élève ses petits. Bien qu'elle occupe tout le territoire, on trouve une population plus importante dans l'est du pays, particulièrement dans les Länder du Brandebourg et du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. Les cigognes allemandes ont joué un rôle crucial dans la compréhension que nous avons de la migration des oiseaux, à travers le phénomène des Pfeilstörche. En allemand, comprenez « cigognes à flèche ». En effet, près d'une trentaine de cigognes vivantes transpercées de flèches ont été observées en Allemagne à travers l'histoire. La première, surnommée la Rostocker Pfeilstorch car son corps empaillé est conservé à l'Université de Rockstock, est la plus célèbre. Ce spécimen a été observé en 1822 dans le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, volant avec une flèche lui traversant le cou. Aussitôt abattue, on a pu identifier la flèche comme provenant d'Afrique centrale, ce qui a permis de prouver la grande migration du volatile. Auparavant, les spéculations allaient bon train quant à ce qui arrivait aux cigognes pendant l'hiver, certains affirmant qu'elles se métamorphosaient, d'autres qu'elles se repliaient au fond des lacs.

Les villes, elles aussi, ont pour emblème des animaux, à l'image de Berlin, qui, depuis le Moyen-Âge, a choisi l'ours brun. Vous le croiserez non seulement sur les armoiries, mais également aux quatre coins de la capitale sous forme de Buddy Bär, des sculptures modernes de l'animal. Malheureusement, l'ours brun a totalement disparu d'Allemagne en 1835. En 2006, un individu a été observé pour la première fois en deux siècles, et a été, comme pour le bison précédemment mentionné, abattu après un mois, car causant des dégâts sur le bétail.

Autre oiseau emblématique de l'Allemagne, la grue cendrée a fait du pays l'un de ses principaux bastions européens. Elle passe l'été au nord du pays, avant de migrer en Afrique du Nord, offrant un spectacle étonnant aux ornithologues venus observer les immenses formations en V. Sa population a considérablement augmenté au cours des trente dernières années.

Les forêts allemandes abritent aussi une importante population de cerfs élaphe. Ce cervidé est le plus grand mammifère vivant en liberté dans le pays. Il cohabite avec des sangliers, présents dans toutes les régions boisées. Mais les profondes forêts allemandes abritent aussi des créatures plus rares, comme le chat sauvage. Le parc national de l'Eifel, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, abrite environ un millier d'individus, ce qui représente l'une des populations les plus importantes d'Europe centrale. Grâce à ces montagnes, l'Allemagne abrite aussi des populations de chamois, bouquetins et autres marmottes.

Les cours d'eau, quant à eux, sont aussi le lieu de vie de nombreuses espèces fascinantes, telles que l'esturgeon européen. Exploité pour ses précieux œufs, consommés en tant que caviar, le poisson a frôlé l'extinction au siècle dernier. L'Allemagne travaille activement à sa réintroduction dans la mer du Nord. Cette mer abrite un total de 170 espèces de poissons, et la mer Baltique une centaine. Parmi eux, on compte la morue de l'Atlantique, le hareng, le merlu commun, la plie commune, le maquereau, la raie, ainsi que des mammifères marins, et notamment des phoques.

Enfin, n'oublions pas les villes qui, elles aussi, abritent des espèces qui cohabitent avec les humains. Ainsi, Berlin n'est pas qu'une jungle urbaine, mais aussi une jungle végétale, puisque 40 % de sa superficie est verdie. En terminant une nuit berlinoise, vous aurez alors peut-être la chance de croiser, au petit matin, un renard sauvage. De nombreux spécimens se sont adaptés à la vie urbaine, inspectant les poubelles et chassant les rongeurs. Un mets de choix pour lui : la fouine se cache elle aussi dans la ville, fréquentant notamment les jardins. Un autre rongeur plus étonnant vit dans la capitale : le raton laveur. Bien qu'il soit originaire d'Amérique du Nord, celui-ci s'est bien accoutumé à la vie berlinoise depuis son introduction en Europe en 1930. Il fréquente, tout comme l'écureuil ou le lièvre, les parcs de la ville, et notamment le Tiergarten.

Quelques plantes emblématiques d'Allemagne

La diversité des paysages allemands, variant entre des plaines plates du Nord et des hauts sommets du Sud, offre au pays une grande diversité végétale. Les arbres les plus communs sont les épicéas, les pins, les mélèzes, les hêtres, les chênes et les bouleaux. Mais les espèces sont en réalité bien plus diverses, puisqu'on estime que 90 milliards d'arbres s'enracinent dans le pays, et représentent ainsi 76 espèces différentes. La plupart des forêts sont toutefois cultivées, souvent en monoculture, ce qui explique que les conifères, très appréciés pour leur croissance rapide, représentent plus de la moitié des arbres.

Pourtant, ce n'est pas un arbre, mais une herbe, qui est l'emblème national de l'Allemagne : le bleuet des champs. Cette espèce aux jolies fleurs violacées trouve un terrain favorable dans les champs de céréales qui abondent outre-Rhin. Cette délicate petite fleur occupe de longue date une place particulière dans la symbolique allemande, puisqu'elle était la plante préférée des empereurs, si bien qu'on la surnommait la fleur prussienne. Au début du XXe siècle, on organisait alors aux quatre coins du pays des Journées du Bleuet, lors desquelles on profitait de sa symbolique pour vendre des bouquets au profit des anciens combattants ou des nécessiteux.

Bien qu'elle soit plutôt l'emblème national de la Suisse, l'edelweiss trouve aussi refuge dans les Alpes allemandes, où elle occupe alors une place importante dans la culture. Elle est protégée dans tout le pays depuis 1874. Entre autres plantes moins rares, on trouve aussi l'achillée millefeuille, le sureau noir et la camomille sauvage, appréciée en tisane, et que l'on appelle d'ailleurs dans plusieurs pays la camomille allemande.

Le pays comporte aussi de nombreuses plantes endémiques, c'est-à-dire qui ne poussent qu'à l'intérieur de ses frontières, telles que la Hieracium harzianum, qui pousse au centre du pays, la potentille des collines de Wismar (Potentilla wismariensis), implantée dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale, ou encore la Ranunculus reichertii, aux jolies fleurs jaunes.

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