De l’aéroport au centre-ville à Porto Rico
L’arrivée de tous les vols internationaux s’effectue à l’aéroport international Luis Muñoz Marin (LMM - SJU), situé à Isla Verde sur la commune de Carolina, à l’est de San Juan. À ne pas confondre avec l'aéroport d'Isla Grande, Fernando Luis Ribas Dominicci, celui-ci est proche du Vieux San Juan et réservé aux vols intérieurs. Pour rejoindre le centre de San Juan en bus, empruntez la ligne B40. L’arrêt se trouve à la sortie du hall des arrivées. Il prend la direction des quartiers d’Isla Verde et de Río Piedras. Si vous voulez rejoindre le Vieux San Juan ou El Condado, vous devrez prendre un autre bus. Les arrêts de bus sont signalés par des panneaux « parada ». Les compagnies de taxi sont présente au niveau des arrivées. En deuxième ligne, les taxis Uber bénéficient d'une zone de « pick-up ». Deux « paradas » dédiées sont officiellement établies au niveau des arrivées Terminal A et du Terminal JetBlue. Certains hôtels disposent également d'un service de transfert-navette pour l'aéroport. Compter une vingtaine de minutes pour rejoindre le centre-ville de San Juan, selon le trafic.
Arrivée en train à Porto Rico
Il n’existe aucune ligne de train en service entre les différentes villes de Porto Rico. La seule qui fonctionne actuellement est celle du train urbain de San Juan. Le Tren Urbano, ouvert depuis 2004, permet de traverser la partie sud de la capitale. Il ne dispose que d'une seule ligne et il n’existe pas d’autres train, tramway ou métro à San Juan. Cette voie ferrée souterraine et aérienne permet de relier Bayamón, au sud de la capitale, à Santurce, en passant par la zone universitaire de Río Piedras et le centre d’affaires de Hato Rey. Au total, il existe actuellement 16 stations, au départ de Sagrado Corazón. Le Tren Urbano fonctionne de 5h30 à 23h30. Le billet coûte 1,50 US$, le pass journalier est à 5 US$. À terme, des extensions sont prévues pour relier le Vieux San Juan à l'aéroport international SJU et à Carolina.
Arrivée en bateau à Porto Rico
C’est par ferry qu’il est le plus simple de rejoindre les magnifiques îles de Vieques et Culebra, depuis Fajardo, sur la côte Est de Porto Rico. Des services de ferry existent également dans la baie de San Juan, pour rejoindre la vieille ville à Cataño, par exemple. La République dominicaine est également accessible en bateau, depuis San Juan.
Porto Rico possède deux terminaux de croisière, dans la baie de San Juan, qui accueillent environ 500 navires de croisière par an. La plupart des compagnies qui organisent des croisières dans les Caraïbes prévoient une escale à Porto Rico.
Transports en commun à Porto Rico
D’un point de vue touristique, les transports en commun sont le très gros hic de Porto Rico. S'ils fonctionnent relativement bien à San Juan et environs (Bayamón, Carolina, Cataño et Guaynabo), pour circuler en dehors, la voiture de location s'impose. Les transports en commun, Públicos, ces taxis partagés, s’apparentant souvent à de grands vans, restent très aléatoires d'une région à une autre. Ils ne circulent qu'en journée, du lundi au samedi et ne démarrent que s'ils sont pleins.
En dehors du Tren Urbano, qui dessert l'agglomération de San Juan (jusqu'à Bayamón), la ville dispose d’un service de bus administré par la Autoridad Metropolitana de Autobuses (AMA) pour permettre à ses citadins de se déplacer d’un bout à l’autre de la ville. Ces « métrobus » de l'AMA fonctionnent jusqu'à 22h. Les arrêts (paradas) sont signalés par des panneaux rouges, orange ou blancs.
Vélo, trottinette & co à Porto Rico
Vélo. Hormis les deux petites îles de Vieques et Culebra, il n’est pas conseillé de chercher à faire le tour de Porto Rico à vélo. Les routes nationales sont de mauvaise qualité. Traverser le cœur de l’île à vélo, sur la route panoramique, peut s’avérer constituer un séjour trépidant si vous êtes du genre très aventurier. Dans les centres-villes, les pistes cyclables sont rares, voire inexistantes. Certaines localités toutefois sont assez propices à la balade à vélo (Cabo Rojo, par exemple), vous y trouverez des VTT à louer ainsi que des circuits guidés. Certaines municipalités aménagent des pistes cyclables, à San Juan quelques possibilités s'offrent également aux cyclistes. Les mentalités changent difficilement, mais le vélo fait doucement son entrée dans le mode de vie d'une petite frange de la population.
Moto et scooter. Il existe peu d’adresses de location, a fortiori à San Juan. Sur l’île, on les compte sur les doigts de la main. Un permis voiture français est suffisant pour louer une 125 cm3. En revanche, un permis moto est exigé pour les plus grosses cylindrées. Sur les îles de Vieques et Culebra, cela représente une bonne alternative.
Trottinette. Nouveau à San Juan, des compagnies (Bird, Kick) ont mis à disposition une flotte de trottinettes électriques en libre-service. Ces trottinettes peuvent être louées via les applications dédiées. Une bonne option pour circuler dans les quartiers d'El Condado et d'Ocean Park, par exemple.
Avec un chauffeur à Porto Rico
Il existe des taxis un peu partout sur l’île, mais ils se font de plus en plus rares, dépassés par l’entreprise internationale Uber également présente à Porto Rico depuis 2016, notamment dans l'agglomération de San Juan. Voici quelques compagnies de taxis privés qui peuvent assurer le transfert entre l'aéroport et votre hôtel à San Juan ou ailleurs sur l'île : San Juan Taxis (+1 877 288 8294), Taxi Service Puerto Rico (+1 787 382 6220), CityCab Puerto Rico (+1 787 633 3327), Wilbert Taxi Service (+1 787 479 9767). Compter entre 12 et 22 US$ pour un trajet dans l'agglomération de San Juan, au départ de l'aéroport SJU. Les trajets autour de San Juan sont facturés au compteur. Dans les zones dites « zones touristiques », les tarifs sont fixes et affichés. Le paiement se fait en espèces uniquement directement aux chauffeurs. Il existe également les taxis pour touristes de la compagnie Metro Taxi. Ces derniers suivent des prix déjà établis pour certains trajets. Si vous séjournez dans la région de San Juan le covoiturage reste la meilleure option pour les déplacements quotidiens : l'application Uber fonctionne très bien localement.
En voiture à Porto Rico
La voiture est le meilleur moyen pour se déplacer en toute liberté dans Porto Rico, de ville en ville. Mais pas à San Juan où vous risquez de vous confronter aux problèmes des embouteillages et du stationnement. À San Juan, des bouchons peuvent intervenir le matin de 8h à 10h et de 16h à 18h. Sur ces plages horaires, les entrées de San Juan sont bouchées le matin, et les sorties le sont, à leur tour, le soir. Mieux vaut éviter donc les heures de pointe.
À San Juan, presque toutes les grosses agences internationales de location de voiture disposent d’une adresse à l’aéroport, ou plutôt à la sortie de l’aéroport. Des navettes passent toutes les 15 minutes devant la sortie du hall principal pour conduire les clients à l’agence désirée. Elles sont ouvertes de 7h à 19h tous les jours, en principe. À Porto Rico, vous devez avoir au moins 21 ans pour louer une voiture et les prix sont d’environ 60 US$ par jour, taxes et assurances comprises. Toutefois, des agences locales sont à votre disposition avec des tarifs moins coûteux et tout aussi fiables. La plupart se trouvent le long de l'Avenida Isla Verde.
Conduite. Comme aux États-Unis, on conduit à droite. Sur les autoroutes, le trafic est généralement dense et il est impératif de jeter un œil sur ses deux rétroviseurs : on peut aussi bien vous doubler sur la gauche que sur la droite. Dans les campagnes, les panneaux de localisation et de direction sont le plus souvent inexistants. Dans l’ensemble, le réseau routier est généralement en bon état. Sur la route panoramique qui traverse le pays en son cœur, il faudra se méfier des routes sinueuses. Il s’agira de faire particulièrement attention aux virages en épingle qui peuvent surprendre, d’autant plus que les voies sont étroites, et ne pas hésiter à utiliser le klaxon à l’entrée des virages. Sur de nombreuses routes, y compris voies rapides, il n'est pas rare de voir des iguanes venir chercher la chaleur de l'asphalte... Ce qui peut représenter un danger en cas d'écart brutal, c'est pourquoi ces pauvres bêtes finissent souvent écrasées par les automobilistes.
Comme partout, le port de la ceinture est obligatoire. Il est interdit de posséder une bouteille d’alcool ouverte dans la voiture, que ce soit au niveau du conducteur ou à l’arrière. L'utilisation du téléphone au volant est également sanctionnée.
Stationnement. À San Juan plus qu’ailleurs, il faut être particulièrement vigilant quant à l’endroit où l’on se gare. L’absence de tout panneau ou marquage ne signifie pas forcément qu’il est possible de se garer et on peut facilement se faire embarquer son véhicule à la fourrière. Pour éviter ce genre de désagrément, il ne faut pas hésiter à se faire confirmer par les gens que le stationnement à l’endroit voulu est autorisé ou à privilégier les parkings surveillés et payants du centre-ville. De nombreux parkings payants existent. Les hôtels en disposent parfois, gratuits ou non.
Signalisation. Il s’agit de la même signalisation que celle employée aux États-Unis. Sur les panneaux, les distances sont indiquées en miles (1 mile = 1,6 km). À noter cependant que sur le bord des routes, les bornes kilométriques indiquent les centaines de mètres et les kilomètres. Il est également bon de savoir que le panneau ressemblant à un cédez-le-passage à l’envers indique en fait un stop ! Dans la plupart des cas, il est possible de tourner à droite même si le feu est rouge et lorsque la voie est libre, bien entendu. Enfin, comme aux États-Unis, les feux tricolores sont systématiquement placés de l’autre côté de la voie. Il faut donc penser à anticiper pour s’arrêter s’il est au rouge.
S’orienter. Le système routier portoricain est organisé comme celui des États-Unis, à savoir que les routes et autoroutes portent toutes des numéros. Les numéros composés d’une ou de deux unités désignent les routes les plus importantes, telles que la PR-2 qui fait le tour de la Côte Ouest. Les routes départementales comptent trois numéros, et les tout petits axes possèdent eux quatre unités. Les avenues et les routes principales sont correctement indiquées ; les systèmes de navigation GPS fonctionnent généralement bien.
Péage. Il n'y a pas de péage à proprement parle, mais un système d'abonnement rattaché à l'immatriculation du véhicule, avec un mode de paiement automatisé. Les agences de location de voiture proposent d'inclure le tarif de ce pass dans le forfait de location. Celui-ci permet d’emprunter les voies avec télépéage.
Essence. Trouver du carburant est chose facile sur l’île. Très vite, on brûle beaucoup d’essence sur les routes escarpées du Centre de Porto Rico. Faire le plein est en revanche très économique : 1 litre coûte environ 1 US$. Les stations sont généralement ouvertes jusqu’à 19h. Un service automatique prend alors le relais. Les stations de marque Texaco sont les plus courantes, mais pas celles dans lesquelles l’essence coûte le moins cher.
Accessibilité à Porto Rico
Les voyageurs à mobilité réduite peuvent profiter de nombreuses infrastructures facilitant notamment leurs déplacements. À Porto Rico, les lois américaines prévalent en la matière. Par exemple, tous les parkings de supermarché sont équipés de places réservées. Et les hôtels, pour la plupart, disposent de chambres dédiées aux personnes à mobilité réduite.