Sete Cidades.
Sete Cidades © VISIT AZORES

Presque à mi-chemin entre l’Europe et l’Amérique, les îles des Açores ont jailli au milieu de l’Atlantique pour former de véritables petits bouts de paradis sur l’eau. Ces morceaux de terre volcaniques se distinguent tous par des paysages spectaculaires qui ne se ressemblent pas d’une île à l’autre, où foisonnent une faune et une flore locales abondantes. Sources d’eau chaude, volcans et caldeiras, lacs transparents, plages de sable blanc, fajãs et falaises escarpées, cascades et piscines naturelles, forêts épaisses… l’archipel ravira tous les voyageurs en quête d’une nature pure et débridée, venus se perdre dans ces neuf petits mondes, terrains de jeux des randonneurs. Engagées dans la préservation de leur patrimoine et des précieux écosystèmes, les Açores constituent une destination européenne privilégiée pour l’organisation de voyages écotouristiques et durables, où la nature et la biodiversité ont une place centrale. Découvrons ce que chaque île réserve aux voyageurs qui viendront les explorer.

São Miguel, un concentré d’activités entre terre et mer

Point de vue de Santa Iria.
Point de vue de Santa Iria © VISIT AZORES

Porte d’entrée de l’archipel, São Miguel est la plus grande île des Açores et certainement la plus diversifiée. Elle déploie à ce titre un large éventail d’activités entre terre et mer, et l’on pourra facilement y prévoir un séjour de deux semaines pour en voir tous les recoins. L’île se laisse parfaitement découvrir depuis sa capitale, Ponta Delgada, très animée durant l'été et qui est un excellent point de chute. Parsemée de jolis écolodges et maisons d’hôtes perdus dans des localités plus reculées, l’île est également propice à des séjours au vert pour s’absorber dans un calme bienvenu.

Plusieurs dizaines de chemins de randonnée, de difficultés variées, jalonnent les décors de l’île verte. Les marcheurs se feront une joie de s’enfoncer à pied dans ses forêts, de grimper ses collines ou de parcourir sa côte à la recherche de jolies cascades. Parmi ses paysages iconiques, les lacs jumeaux de Sete Cidades sont incontournables. Nichés dans leur cratère volcanique et séparés par une digue, le lac vert et le lac bleu rivalisent de beauté et le célèbre point de vue Vista do Rei permet de les admirer. D’autres lacs de São Miguel dessinent des décors tout aussi enchanteurs, comme le Lagoa do Fogo, souvent embrumé au fond de son cratère volcanique, et le Lagoa das Furnas, où est cuit le fameux cozido das Furnas, un pot-au-feu composé de viandes et légumes imprégnés du goût sulfureux des émanations volcaniques. Pittoresque, la ville de Furnas est installée dans le cratère d’un des volcans les plus actifs de l’île, dont la dernière éruption remonte à 1630. Preuves de la force vive du volcan, de nombreuses manifestations volcaniques s’expriment ici : fumerolles, vapeurs, boues bouillonnantes, sources d’eau géothermiques… Le Centre d’interprétation environnementale de Furnas explique très bien ces phénomènes.

Sur un autre thème, on pourra aussi visiter les différentes plantations de São Miguel, où sont cultivés l’ananas et le thé. Autour de Ponta Delgada se trouvent plusieurs plantations d’ananas ouvertes au public, comme celles d’Arruda et de Santo António. Après la visite des serres, elles organisent des dégustations de produits fabriqués à base de ce fruit exotique. Au nord, les fabriques de thé de Porto Formoso et de Gorreana, mises en fonctionnement depuis le XIXe siècle, dévoilent étape par étape la production du seul thé européen. Des chemins de randonnée traversent les plantations qui déroulent leurs rangées d’arbustes jusqu’à la côte, au-dessus de l’océan.

Caldeira Velha.
Caldeira Velha © ANTÓNIO CARVALHO E CUNHA


Envie d’un moment de détente ? Été comme hiver, les sources d’eau chaude thermale de São Miguel sont des lieux de relaxation par excellence. Plusieurs se trouvent à Furnas, comme celles du superbe parc botanique Terra Nostra ou de Poça da Dona Beija, ouvertes en soirée pour une baignade sous les étoiles. Au milieu de la forêt tropicale, les cascades d’eau chaude de Caldeira Velha coulent dans un lieu féérique, et n’oublions pas Ponta da Ferraria, une piscine naturelle d’eau de mer chauffée directement par un volcan en sommeil ! Pour se ressourcer, les plages ne sont pas en reste ; elles s’étirent de part et d’autre des côtes nord et sud, notamment à Viola et Ribeira Quente. Celle de Mosteiros, toute de sable noir, se prête aussi au snorkeling. Quant à l’océan, omniprésent, on le découvre depuis les belvédères et vigies qui balisent le littoral, offrant des vues panoramiques à couper le souffle sur l’horizon. Du côté de Nordeste, les miradouros sont de véritables jardins luxuriants depuis lesquels on peut s’attabler en dominant l’étendue bleue. Pour apercevoir ses habitants, rien de tel qu’une sortie en bateau, les eaux des Açores abritant 24 grandes espèces de cétacés. Les dauphins et les baleines s’observent toute l’année lors d’excursions en mer au départ de plusieurs villes de São Miguel. Pour découvrir d’autres facettes de l’île, des activités de plein air sont possibles : le canyoning dans les cascades du parc naturel de Caldeirões ou de Salto do Cabrito, le canoë-kayak à Vila Franca do Campo pour approcher son îlot d’une façon plus originale, mais aussi le coasteering pour les sportifs voulant explorer la côte, sans oublier le parapente pour survoler des paysages à couper le souffle !

Santa Maria : géologie et activités marines à l’honneur

Plage de Formose.
Plage de Formose © VISIT AZORES

À une centaine de kilomètres au sud de São Miguel, Santa Maria, l’île la plus méridionale des Açores, profite du climat le plus ensoleillé et le moins humide de l’archipel, d’où son surnom d’île du soleil. Son paysage peu accidenté à l’ouest laisse place à une zone plus escarpée dans sa moitié est, dominée par le Pico Alto, son point le plus élevé. Celui-ci offre un magnifique panorama sur le reste de l’île et l’on peut atteindre son sommet grâce à un chemin de randonnée bien balisé. Petites criques et baies cachées, plages de sable blanc, cascades, forêts tropicales, déserts d’argile rouge, formations géologiques impressionnantes… la beauté naturelle de Santa Maria peut se découvrir entièrement à pied, via la Grande Randonnée, une boucle d’environ 78 km de long qui fait le tour de l’île. Le vélo et le VTT sont aussi des options grâce au réseau routier et aux pistes cyclables qui relient les sites les plus fascinants. Les formations géologiques et le paysage volcanique singuliers de Santa Maria s’expliquent par le fait que c’est l’île la plus ancienne de l’archipel. Sa richesse géologique s’exprime à travers différents sites comme les barreiros, paysages désertiques protégés et uniques aux Açores, ou encore les colonnes de basalte impressionnantes de Ribeira de Maloás, formées suite à la rencontre d’une coulée de lave avec la mer. Le Barreiro da Faneca, véritable désert rouge, est l’un des géosites les plus marquants de l’île, comme le Poço da Pedreira, une ancienne carrière d’où ont été extraites les pierres ayant servi à la construction de nombreux bâtiments de Santa Maria. Aujourd’hui abandonnée, il en reste un impressionnant mur de pierre rouge au pied duquel repose un petit étang. Quant au Pedreira do Campo, c’est une aire protégée de roches volcaniques où ont été trouvés des fossiles marins de plusieurs millions d’années uniques aux Açores, indiquant que cette zone était autrefois submergée. À l’intérieur de la zone protégée, la Gruta do Figueiral est une grotte artificielle d’où l’on prélevait de l’argile et du calcaire pour fabriquer les tuiles et construire les maisons traditionnelles de l’île.

Véritable invitation à la détente, la côte de Santa Maria se découpe sur le bleu azur de l’océan pour laisser apparaître baies, piscines naturelles, pointes rocheuses et plages de sable blanc – les seules de tout l’archipel ! Praia Formosa et São Lourenço, les plus connues, sont véritablement idylliques avec leurs eaux calmes et cristallines. On peut y pratiquer aussi bien le surf que le snorkeling tout au long de l’année. Pour changer de perspective, des tours sur des bateaux à voile peuvent être organisés autour de l’île, avec ou sans équipage, pour admirer les paysages côtiers, les criques et les petits îlots lors d’une croisière romantique ou au moment du coucher de soleil… On peut partir le temps de quelques heures ou même de quelques jours pour vivre l’expérience de dormir à bord, bercé par le roulis !

Miradouro de São Lourenço.
Miradouro de São Lourenço © VISIT AZORES

Certains des plus beaux sites de plongée d’Europe se trouvent aussi à Santa Maria, parmi lesquels l’Ambrósio, un récif connu pour abriter des dizaines de raies mantas, la réserve naturelle de Formigas ou le récif de Dollabarat qui regorgent de vie. On y croise différentes espèces de poissons, de tortues et de requins, dont le mythique requin-marteau, souvent accompagné de milliers de thons.

Terceira, plongée dans l’histoire

Dans le groupe central, Terceira abrite elle aussi de magnifiques spots de plongée. Comme à Santa Maria, ils se caractérisent par une faune riche et dense ainsi que des décors sous-marins de toute beauté : la gruta dos Ilhéus, les grottes sous-marines de Cinco Ribeira ou encore la baie abritée de Santa Catarina se disputent les faveurs des plongeurs novices comme confirmés. Surtout, Terceira se démarque par son Parc archéologique subaquatique, situé dans la baie d’Angra do Heroísmo. Ce véritable musée sous-marin, avec ses épaves, ses vestiges et ses artefacts datant majoritairement de l’époque des Grandes Découvertes, témoigne de l’importance de la ville. Angra a en effet été la capitale des Açores entre 1766 et 1832 et elle constituait un point d’arrêt stratégique sur la route reliant l’Europe à l’Amérique. Son centre historique est par ailleurs classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983. Au fond de la baie, le cimetière des ancres, qui regroupe une quarantaine d’ancres d’époques différentes reposant sur le sol marin, et l’épave du Lidador, navire à vapeur coulé en 1878, figurent parmi les plus emblématiques du parc subaquatique.

Angra do Heroismo sur l'île de Terceira.
Angra do Heroismo sur l'île de Terceira © MAURICIO ABREU

De l’autre côté de l’île, Praia da Vitória est la deuxième ville d’importance de Terceira. Outre ses jolies églises et ses petites boutiques colorées, elle est réputée pour sa longue plage de sable doré, sur laquelle on peut pratiquer toutes sortes d’activités nautiques : planche à voile, paddle, ski nautique, excursions en bateau…

Au-delà de sa côte, les paysages de l’île sont dominés par des camaïeux de vert formés par les champs entourés de murets de pierres et la laurisylve, la forêt native des Açores. On les admire depuis de nombreux miradouros, comme Serra do Cume, le plus iconique, ou en suivant les nombreux chemins de randonnée de l’île. Avec ses 31 km, la Grande Randonnée de l’Ouest est le plus long d’entre eux et peut se parcourir en deux ou trois jours. Les amateurs de volcanologie et de spéléologie trouveront leur compte dans le centre de l’île où sont concentrés plusieurs sites. À Furnas do Enxofre, on peut suivre un joli parcours autour de fumerolles, qui sortent des entrailles de la Terre et viennent tourbillonner dans un paysage presque lunaire. À quelques pas, l’Algar do Carvão témoigne également de l’activité volcanique de l’île. Cette cheminée volcanique de près de 90 m de profondeur s’est formée il y a environ 3 200 ans à la suite de plusieurs éruptions. On accède au cratère via un escalier et un tunnel, et la visite se poursuit en descendant à l’intérieur de la grotte, jusqu’à un lac souterrain. Les parois de la cheminée volcanique, ouvertes sur le ciel, sont recouvertes d’une végétation foisonnante, donnant l’impression de plonger au cœur d’un monde à part. Non loin, la Gruta do Natal laisse une sensation bien différente puisqu’il s’agit d’un tube de lave de 697 mètres de longueur. Muni d’un casque, on peut en arpenter une partie et observer toutes sortes de formations volcaniques dans la cavité.

Descendre au cœur d’un volcan à Graciosa

Centre d'accueil de Furna do Enxofre.
Centre d'accueil de Furna do Enxofre © VISIT AZORES

Proche de Terceira, Graciosa est un petit paradis souvent oublié des voyageurs. Hors des sentiers battus, la deuxième plus petite île des Açores charme les rares visiteurs qui s’y aventurent par son authenticité, sa très faible urbanisation, ses moulins, ses pentes vallonnées douces et verdoyantes, et sa tranquillité. Elle se laisse découvrir grâce à une Grande Randonnée de 40 km qui en fait le tour complet, menant de ses côtes, tantôt escarpées tantôt recouvertes de plages, à ses paysages volcaniques. L’île ne fait que 12,5 km de longueur pour 7 km de large, et se traverse donc très rapidement. Toutefois, au moins deux jours sont nécessaires pour en apercevoir toutes les richesses. Imposante, une grande caldeira occupe toute la partie sud de l’île et en constitue certainement l’attraction majeure. Depuis les belvédères qui jalonnent ses élévations abruptes, les marcheurs surplombent d’un côté la dépression débordant de conifères, et de l’autre l’océan ainsi que les îles du groupe central qui se détachent au loin sur l’horizon. À l’intérieur de la caldeira se cache une grotte volcanique unique aux Açores, Furna do Enxofre, que l’on atteint en empruntant un tunnel de 100 m de long puis un escalier en colimaçon de 183 marches pour descendre au cœur d’un ancien volcan. Au plus profond de la grotte, un lac souterrain d’eau froide et sulfureuse s’offre au regard des visiteurs sous une voûte parfaite formée par la lave. Le volcan est toujours actif et le lac dégage des gaz toxiques, dont l’intensité peut être mortelle et peut donc parfois conduire à la fermeture temporaire des lieux. Ceux qui veulent en découvrir tous les mystères ne manqueront pas l’exposition du Centre des Visiteurs, installé à l’intérieur de la caldeira.

Deux autres tunnels de lave se sont formés sur les pentes du volcan, Furna do Abel et Furna do Maria Encantada, ouverts au public. Le second est également le point de départ de la splendide randonnée qui fait le tour de la caldeira.

Furna do Enxofre, Île de Graciosa.
Furna do Enxofre, Île de Graciosa © VISIT AZORES

Au sud de celle-ci, les thermes de Carapacho rappellent aussi l’activité volcanique de l’île. Y coule une eau naturellement chaude et riche en minéraux dans laquelle se baigner est un vrai régal. Juste à côté, le coin est réputé pour ses belles piscines naturelles abritées du courant et des vagues. C’est l’un des plus beaux endroits où piquer une tête, dans une eau transparente, au pied des falaises qui protègent la baie. Il est dominé par le phare de Carapacho, qui offre une vue prodigieuse sur la pointe de l’île et ses voisines du groupe central lorsque le ciel est dégagé ! Un autre phare, à l’exact opposé, surplombe la côte nord de Graciosa et ses îlots, dont le célèbre ilhéu da Baleia, le rocher en forme de baleine, sculpté naturellement par l’océan et le vent.

À la recherche d’un hébergement authentique et insolite ? Vous serez comblé à Graciosa ! Il est possible de séjourner dans un véritable moulin. Avec leurs murs de chaux blanche et leur toiture rouge, les moulins se repèrent facilement dans le paysage de l’île. Construits à partir du XIXe siècle, ils témoignent de son importante production de céréales. Si certains sont toujours en activité, d’autres ont été abandonnés ou réhabilités en logements pour une expérience hors du commun ! La côte nord de l’île est aussi ponctuée de plusieurs aires de camping très bien équipées, dont celle de Barro Vermelho, située sur une plage d’argile rouge, unique dans la région et qui contraste magnifiquement avec le bleu vif de l’océan.

Pour approcher la faune marine de près, on peut plonger à divers endroits le long du littoral. L’épave du Terceirense, à l’est, la grotte de Carapacho, au sud, Ferreiro da Fora ou encore Presqueiro Longo, au nord-est, présentent tous de magnifiques fonds marins et une grande quantité de coraux et de bancs de poissons.

Géotourisme à Faial, l’île des marins

Miradouro do Pilar.
Miradouro do Pilar © VISIT AZORES

Surnommée l’île bleue en raison des hortensias qui la recouvrent, Faial est une escale mythique des grands voyageurs. Connu des navigateurs, le port de Horta a vu passer les grands marins du monde et l’on y parle toutes les langues. Traditionnellement, les équipages qui s’y arrêtent peignent les murs de la marina avec une représentation de leur bateau. Une véritable œuvre d’art à ciel ouvert ! Pour prendre de la hauteur, il faut suivre le chemin pédestre et grimper le Monte da Guia, un cône volcanique qui donne sur la ville et la baie de Porto Pim. Construite en terrasses, la capitale de Faial offre de magnifiques vues sur l’île voisine, Pico, et son imposant volcan. Les visiteurs sont nombreux à en faire leur point de chute pour découvrir le reste de l’île, mais loger en pleine nature reste une option à privilégier pour profiter pleinement de ses merveilles : les quintas comme les terrains de camping ne manquent pas sur Faial ! Les premières, de ravissantes demeures historiques typiques du Portugal, sont de vrais petits havres de paix tenus par des locaux. Les seconds, installés le long du littoral dans un joli cadre côtier, sont parfaits pour prendre un bain de nature et s’endormir bercé par le bruit des vagues.

Le paysage de Faial est marqué par plusieurs créations de Dame Nature. Son point culminant, le Cabeço Gordo, se dresse à plus de 1 000 m d’altitude et joue les belvédères naturels, permettant de contempler les autres îles du triangle et offrant une vue plongeante sur Caldeira do Faial. Ce gigantesque cratère de 2 km de diamètre est protégé au sein d’une réserve naturelle et marque le début d’une succession de cratères que l’on peut découvrir en randonnant. Le chemin des dix volcans s’étire sur près de 20 km et constitue l’un des plus beaux treks de Faial, menant de la Caldeira jusqu’à Capelinhos. Unique aux Açores, ce site est celui d’un volcan tout jeune, qui a émergé il y a environ 60 ans, ajoutant à la terre insulaire un bout de paysage lunaire teinté de nuances de gris. L’ancien phare est toujours debout devant cette avancée volcanique. En dessous se trouve un centre d’interprétation très instructif et bien documenté, consacré à l’histoire et à la formation de ce paysage singulier.

Au-delà de ses merveilles géologiques, la bande côtière de Faial, tour à tour bordée de plages et de piscines naturelles, est propice à la baignade. L’une des plages les plus populaires de l’île est certainement celle de Porto Pim, où se trouve aussi la Fábrica da Baleia, un petit musée consacré à la chasse à la baleine. Un peu plus au nord, la Praia do Almoxarife est une plage de sable noir qui fait face à Pico et sur laquelle il fait bon se relaxer. Plus sauvage, la plage de Praia do Fajã, sur le versant nord de l’île, laisse le choix entre nager directement dans l’océan ou dans les piscines naturelles creusées dans les roches basaltiques. Les surfeurs pourront venir glisser sur les vagues, particulièrement hautes ici.

Entre les falaises de Faial et sa côte par moment escarpée se cachent nombre de bassins naturels. L’océan s’y déchaîne parfois de toute sa puissance, rendant la baignade difficile, voire dangereuse, mais par temps calme ces grands trous d’eau cristalline offrent des décors pittoresques. À Porto do Salão, vous vous baignerez dans des piscines isolées, comme au bout du monde, à Porto do Comprido, face au coucher du soleil avec le volcan Capelinhos en toile de fond, à Poça da Rainha, avec vue sur le Mont Pico…

Pico : stratovolcan, vignes et cétacés

Mont Pico.
Mont Pico © AZORES PROMOTION BOARD

Visible depuis Faial, le Mont Pico – qui a donné son nom à l’île sur laquelle il se dresse – domine l’archipel de sa masse souvent couronnée de brumes. Ce stratovolcan constitue le défi sportif ultime des Açores ! Culminant à 2 351 mètres de haut, c’est le plus haut sommet du Portugal. Son ascension, d’une durée de 8 à 9 heures aller-retour, est réputée difficile en raison de son parcours raide et exigeant, pas toujours bien balisé. On peut l’entreprendre de jour, en partant tôt le matin, mais aussi de nuit pour arriver au sommet au lever du soleil et jouir d’une vue exceptionnelle à 360 degrés sur l’océan et les îles dessinées par les premières lueurs. Après un tel effort, le spectacle en vaut la chandelle et l’on est récompensé par la sensation grisante de se trouver sur le toit des Açores !

Musée du Vin sur l'île de Pico.
Musée du Vin sur l'île de Pico © ANTÓNIO CARVALHO CUNHA

Étendue dans l’ombre de son volcan, Pico, la plus jeune île des Açores, se reconnaît à son paysage viticole unique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2004. On peut le découvrir grâce aux chemins de randonnée qui le traversent ainsi qu’au Centre d’interprétation des paysages de la vigne, à Lajido, qui explique son histoire. Dans un environnement hostile, sur un sol de lave noire, basaltique, abrasif, les hommes ont adapté leurs pratiques agricoles et sont venus construire un quadrillage de murets de pierres de lave pour protéger les vignes du vent et des embruns. Ces currais, authentiques et bien conservés, se déploient dans un cadre côtier spectaculaire depuis 500 ans. Le passé et les ressources de Pico ne se limitent pas à ses vignobles, l’activité baleinière y ayant prospéré au XIXe siècle. Plusieurs lieux de mémoire sont consacrés à cette industrie, aux techniques de la pêche à la baleine, toujours artisanales, au quotidien des pêcheurs ainsi qu’au traitement des cachalots. Le musée des baleiniers de Lajes do Pico et le musée de l’industrie baleinière de São Roque do Pico, situé dans une ancienne usine où rien n’a bougé, sont des étapes incontournables pour tous ceux qui voudraient en apprendre davantage sur l’industrie baleinière, qui a fait partie intégrante de la culture de l’île jusqu’à son interdiction en 1987. Depuis, les traditions de Pico se sont radicalement transformées ! Elles promeuvent désormais l’étude et la recherche pour assurer la sauvegarde des espèces marines, ainsi que des activités éthiques et responsables. Lajes do Pico, réputée autrefois pour la chasse à la baleine, est devenue un lieu privilégié pour l’observation des cétacés. Depuis cette petite ville, il est possible de sortir en mer le temps d’une excursion mémorable pour partir à la rencontre des dauphins et des baleines dans leur habitat naturel. Optez pour une sortie sur un bateau de petite taille avec un biologiste marin qui pourra vous fournir des explications et repérer les différentes espèces de l’archipel, aussi bien résidentes que migratrices.

Au fond des fajãs de São Jorge

Cette longue bande de terre montagneuse est revêtue, comme ses sœurs, d’une nature époustouflante, idéale pour les aventures de plein air. Elle est marquée par un paysage montagneux très impressionnant : ses versants et ses falaises à pic s’abîment dans le bleu de l’océan ou dégringolent jusqu’aux plaines formées par la lave et les glissements de terrain dénommées fajãs. Isolées, abandonnées ou parfois habitées partiellement ou à l’année, ces avancées spectaculaires sur la mer constituent l’emblème des paysages de São Jorge, des décors à nul autre pareils. On les explore par la multitude de chemins de randonnée qui serpentent à travers l’île. Le plus populaire est celui qui relie la fajã dos Cubres à Caldeira de Santo Cristo : avec ses points de vue plongeant sur l’océan et ses passages à flanc de falaise, le parcours est sensationnel. La fajã da Caldeira de Santo Cristo, l’une des plus isolées de l’île, est accessible uniquement à pied et malgré tout encore habitée ! Un petit village comme figé dans le temps y est installé près d’une petite lagune. D’autres sentiers pédestres mènent de fajã en fajã, comme celui qui relie la fajã dos Vimes à celle de São João en traversant forêts et cours d’eau. La randonnée qui grimpe jusqu’au point le plus haut de São Jorge, le Pico da Esperança, est également incontournable pour jouir d’une vue splendide sur l’île.

Église Matriz de São Jorge.
Église Matriz de São Jorge © VISIT AZORES

Deux défis de taille attendent les marcheurs chevronnés, l’île de São Jorge étant parcourue non pas d’une, mais de deux Grandes Randonnées. D’une longueur de 40 km, la première s’étend sur près de la moitié de l’île, de la Fajã dos Cubres, sur la côte nord, à son extrémité est. On peut la diviser en deux grandes étapes d’une vingtaine de kilomètres chacune, ou fractionner davantage le parcours selon ses capacités physiques. La seconde s’allonge sur 52 km de la pointe ouest, la Ponta dos Rosais, jusqu’à la Fajã dos Cubres, où les deux sentiers se rejoignent. S’ils sont réputés difficiles, ces derniers n’en offrent pas moins de merveilleuses opportunités d’immersion dans la nature débridée de l’île et proposent une série de points de vue panoramiques tous plus incroyables les uns que les autres.

Aux deux extrémités de l’île, deux phares s’élèvent au-dessus de l’eau, offrant des vues imprenables sur les alentours. À Ponta dos Rosais, à l’ouest, le phare est abandonné à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer, dans un cadre à couper le souffle. À Topo, à l’est, le phare du village donne sur l’Ilheú do Topo, un petit îlot que rejoignent parfois des troupeaux de vaches à la nage ! On y trouve également des piscines naturelles de toute beauté pour se baigner.

São Jorge est bordée de plus de 70 fajãs qui forment une vaste mosaïque de décors dramatiques et sauvages dans lesquels de nombreuses activités sont possibles. On pourra ainsi se baigner dans les magnifiques piscines naturelles de Fajã do Ouvidor, observer les oiseaux dans la lagune d’eau salée de Fajã dos Cubres, faire du surf à Fajã da Caldeira de Santo Cristo et déguster les palourdes qui y sont produites, visiter la plantation de café de Fajã dos Vimes… Les escarpements vertigineux, les reliefs et les cascades de São Jorge en font aussi un paradis pour la pratique du canyoning, et même du VTT ! Ses nombreux miradouros sont autant de fenêtres qui donnent sur le cadre dépaysant de l’île, mais aussi ses voisines Pico, Faial, Terceira et Graciosa. La location d’un bateau, d’un voilier, d’un paddle ou d’un kayak vous permettra de changer de perspective pour admirer la singularité de São Jorge depuis la mer et atteindre ses fajãs les plus reculées. Certaines sont dotées de maisons d’hôtes qui promettent des nuits loin de tout, dans un calme absolu, pour une déconnexion des plus totales. Grâce à leurs sols fertiles et à leurs conditions climatiques, les fajãs sont propices à la culture, et il n’est donc pas étonnant que São Jorge abrite ainsi un secteur agricole prospère. Outre les fruits tropicaux, le café et les agrumes, on y produit un fromage devenu célèbre dans tout l’archipel.

Déguster le fromage de Velas

Fromage de l'île de São Jorge.
Fromage de l'île de São Jorge © VISIT AZORES

La renommée du fromage à pâte dure de São Jorge dépasse largement les frontières nationales : c’est une des spécialités les plus connues des Açores et il faut absolument y goûter lors d’un séjour sur l’île ! Le Queijo da Ilha de São Jorge porte le label Appellation d’Origine Protégée (AOP) depuis 1986. Sa production aurait débuté peu après la découverte de l’île, au milieu du XVe siècle. À cette époque, vers 1460-1465, des colons flamands viennent s’installer sur Faial, Pico et São Jorge, sous le gouverneur Joss van Huerter, qui a donné son nom à Horta, la capitale de Faial. Expérimentée dans la fabrication de produits issus de la viande et du lait, la communauté flamande encourage la production de fromage aux Açores, ce qui explique pourquoi le fromage de São Jorge est proche du Vieux Hollande et du derby anglais. Ces savoir-faire flamands ont perduré jusqu’à aujourd’hui et le fromage de São Jorge, célèbre pour son goût unique, est issu d’une tradition séculaire. Présenté en forme de meule de 25 à 35 cm de diamètre, 10 à 15 cm de hauteur et 4 à 7 kg, il est fabriqué avec du lait de vache entier cru provenant exclusivement de l’île. À l’intérieur de sa croûte lisse et jaune se dévoile un fromage à pâte pressée non cuite d’un blanc crème tirant sur le jaune, creusé de petits trous irréguliers. L’affinage, d’une durée de 3 à 24 mois, lui permet de développer ses saveurs singulières, légèrement piquantes et de plus en plus puissantes à mesure qu’augmente le temps de maturation. Après plus d’un an de conservation, il prend une consistance similaire à celle du parmesan et gagne une texture friable et cassante. En général, les Açoréens le préfèrent jeune, quand il est encore assez doux en bouche. Le fromage de São Jorge a gagné sa notoriété d’abord auprès des marins qui, lors d’une halte aux Açores, pouvaient s’approvisionner en fromages açoriens affinés. Le fromage de São Jorge était connu en particulier pour être capable de voyager et résister à des conditions variées sans pour autant perdre ses saveurs. Mais d’où ce fromage tient-il son goût si particulier ? En réalité, il doit ses caractéristiques non seulement aux méthodes de production traditionnelles transmises de génération en génération, mais surtout aux pâturages de l’île de São Jorge. Ces derniers, abondants dans les zones de moyenne et haute altitude, sont constitués à la fois d’herbes et de légumineuses, donnant au lait des propriétés particulières que l’on retrouve dans l’arôme épicé unique du fromage. Pour obtenir l’appellation d’origine protégée, celui-ci doit donc obligatoirement être fabriqué avec le lait cru provenant des vaches de l’île. Aujourd’hui, on produit plus de 1 800 tonnes de fromage de São Jorge chaque année !

Pour tout savoir sur les procédés de fabrication et profiter d’une dégustation, rendez-vous dans une des fabriques disséminées sur São Jorge. C’est notamment dans la belle Velas, « capitale du fromage », que se trouve Uniqueijo, une union coopérative de produits laitiers de São Jorge, qui organise des visites guidées. Un arrêt indispensable pour voir la fabrication du fromage étape par étape. Surtout, les plus gourmands pourront remplir leur valise et repartir avec du fromage sous vide pour faire durer le plaisir après la fin du voyage !

Flores, véritable petit paradis naturel

Îlot Maria Vaz.
Îlot Maria Vaz © VISIT AZORES

Après une pause gustative bien méritée, nous repartons tout à l’ouest de l’archipel et de l’Europe où repose Flores, une petite île de toute beauté. Recouverte d’une nature brute, « l’île des fleurs » porte bien son nom ; elle regorge de sites naturels préservés et est recouverte d’une végétation particulièrement foisonnante : fougères, laurisylves, mousse, rhododendrons, lichen, oiseaux du paradis… Ce trésor botanique lui vaut d’être classée Réserve de biosphère de l’UNESCO depuis 2009.

Au cœur de cette superbe flore irriguée par d’innombrables rivières et chutes d’eau, des lacs sont endormis dans le creux de cratères volcaniques, des falaises escarpées s’élèvent au-dessus de l’océan, des pâturages ceints d’hortensias sauvages et des forêts tropicales donnent à voir un patchwork de verdure… Les visiteurs ne pourront qu’être enchantés par ces décors féériques. Entièrement consacré aux espaces naturels et à la faune de l’île, le Centre d’interprétation environnemental Boqueirão, à Santa Cruz das Flores, est d’ailleurs très instructif et présente admirablement ses sites remarquables. Parmi eux, la Rocha dos Bordões, une formation basaltique aux airs d’orgue gigantesque, est l’une des curiosités géologiques de l’île. Citons aussi les sept cratères remplis de lacs qui parsèment le centre de Flores, ou encore le puits de Ribeira do Ferreiro et ses magnifiques cascades…

L’écrin de verdure que forme l’île est adapté à la pratique de nombreuses activités, la randonnée en tête de liste. Une Grande Route de 47 km de long fait le tour de Flores et plusieurs sentiers plus courts parcourent cette dernière, menant les randonneurs de miradouro en miradouro. Les voyageurs à la recherche de sensations fortes pourront aussi faire du canyoning, praticable en divers endroits comme le Poço do Bacalhau ou dans le parc de Merendas da Alagoa. Tantôt sauvage, tantôt bucolique, Flores présente différents visages à ceux qui viennent l’explorer. Ses forêts tropicales comme ses champs bordés d’hortensias en font un véritable paradis fleuri dominé par le vert de sa flore généreuse, zébré du bleu des rivières et des chutes d’eau. Plusieurs sites de camping permettent de séjourner en plein air sur l’île, au plus près de cette nature luxuriante, tout au bord de l’océan. Celui de Santa Cruz da Flores est situé près de très belles piscines naturelles, parfaites pour la baignade.

Par ailleurs, la bande côtière de Flores, découpée d’innombrables îlots et de pointes, creusée de grottes, arrosée de cascades ou recouverte de plages de galets et de sable, s’offre au regard des voyageurs depuis d’inoubliables sorties en bateau ou même en voile. Le snorkeling et la plongée y sont également pratiqués, notamment à Fajã Grande. Grottes sous-marines et cavernes, hauts-fonds et épaves font le bonheur des plongeurs, novices comme chevronnés. Les excursions en mer peuvent inclure la visite de l’île de Corvo, distante de seulement 18 km.

Corvo et sa caldeira, réserve naturelle pour les oiseaux

Île de Corvo.
Île de Corvo © JOSE ANTONIO RODRIGUES

Cette île, la plus petite de l’archipel, n’a rien à envier à ses grandes sœurs volcaniques et sa beauté n’est pas moindre, loin s’en faut. On y débarque soit par bateau depuis Flores, sa voisine, soit par avion, à l’aéroport de Vila do Corvo. Dans ce village – le seul de l’île de Corvo – vivent quelque 500 habitants qui peuplent ce petit morceau de terre aux airs de bout du monde. Ici, on vit sans se presser, au rythme des vagues et des marées. Le bourg, pittoresque, étend ses ruelles pavées et ses façades en pierre sombre sur la pente la plus douce du volcan, le Caldeirão do Corvo. Paysage emblématique de l’île, celui-ci occupe près de la moitié de sa superficie avec ses 2,3 km de diamètre. C’est sa caldeira impressionnante de 300 mètres de profondeur que viennent voir les visiteurs. Un premier chemin de randonnée le relie à Vila do Corvo tandis qu’un deuxième mène les marcheurs directement à l’intérieur du cratère pour en faire le tour.

Avec ses lacs, ses lagunes, ses pâturages et ses cônes volcaniques, la caldeira de Corvo est un véritable décor de carte postale qu’on ne se lasse pas de contempler, mais aussi un sanctuaire abritant de nombreuses espèces de plantes et une avifaune importante, ce qui a permis à l’UNESCO de nommer Corvo réserve de biosphère dès 2007. À ce titre, c’est une destination privilégiée pour l’observation des oiseaux et les amateurs d’ornithologie pourront s’en donner à cœur joie ! Plus de 50 espèces d’oiseaux, résidentes et migratrices, peuplent l’île, y compris des espèces rares comme le moineau espagnol et la cigogne blanche. On peut y voir notamment des oiseaux migrateurs d’Amérique du Nord venus faire une halte après leur traversée de l’Atlantique. Le Centre d’interprétation des oiseaux sauvages de Corvo, à Vila do Corvo, fournit par ailleurs une multitude d’informations sur les espèces visibles sur l’île grâce à une exposition interactive très pédagogique et moderne.

Si la plupart des voyageurs se contentent d’une excursion d’une journée sur Corvo depuis l’île de Flores, y rester plusieurs jours est une expérience différente, idéale pour déconnecter et se ressourcer. C’est le meilleur moyen de prendre son temps pour goûter à la vie insulaire si particulière sur ce joyau naturel. L’île est un petit havre de tranquillité, presque oublié du reste du monde. Ici, l’impression d’avoir atteint une contrée perdue au milieu de l’océan est à son paroxysme. Les habitants sont tellement peu nombreux qu’ils se connaissent tous ; les rencontres sont faciles. À Vila do Corvo, l’écomusée « Casa do Tempo » revient d’ailleurs sur le mode de vie des Corvinos, fascinants de simplicité et de résilience, ainsi que sur les traditions et l’histoire aussi bien géologique qu’humaine de l’île. En toute logique, les infrastructures hôtelières sont concentrées à Vila do Corvo, mais les voyageurs les plus téméraires pourront planter leur tente pour vivre pleinement l’aventure dans l’aire de camping située près de la plage Praia da Areia, l’une des seules de l’île. En plus de pouvoir se baigner à peu près tout au long de l’année grâce aux eaux tièdes qui la caressent, on peut aussi y pratiquer le snorkeling pour observer la flore et la faune sous-marines. La plongée est également une activité de choix à Corvo. L’île présente d’incroyables fonds marins et une vie marine diversifiée. On y trouve, à seulement une centaine de mètres du port, la seule réserve marine volontaire des Açores, le Caneiro dos Meros, créée à l’initiative de pêcheurs et de plongeurs. Entre les caneiros, les défilés formés de coulées laviques, nagent des mérous de grande taille, parfois de plus d’un mètre de longueur et de plus de 30 kg ! C’est le lieu idéal pour plonger avec ces géants amicaux.

Infos futées

Quel est le meilleur moment pour se rendre aux Açores ?

Toute l’année ! L’été, la température de l’océan est idéale. Les mois de mai, juin, septembre et octobre sont à privilégier pour éviter la foule et les fortes chaleurs. En hiver, le temps est plus incertain, mais les températures restent douces, et les sites beaucoup moins fréquentés ; l’impression de confidentialité est à son comble.

Combien de temps prévoir sur place aux Açores ?

Les îles sont petites, et la plupart peuvent se visiter en deux à quatre jours, à l’exception de São Miguel, à laquelle il faudra consacrer au moins une semaine. Pour découvrir plusieurs îles, un minimum de deux semaines est nécessaire. Les transports inter-îles dépendent des conditions climatiques, et il n’est pas rare de rester coincé sur une île plusieurs jours durant, mieux vaut donc ne pas être trop pressé !

Public

L’archipel est particulièrement diversifié et tout le monde pourra y trouver de quoi satisfaire ses attentes. Le panel d’activités que l’on peut pratiquer sur les îles est très large et s’adresse à tous les amoureux de la nature et aux sportifs, mais aussi aux amateurs d’histoire et de gastronomie.

Quel budget prévoir pour un voyage aux Açores ?

Il faut compter au minimum 85 € par personne et par jour. En haute saison, les prix des hébergements et des voitures de location s’envolent ; réserver très tôt son séjour est indispensable.

Les plus

  • Une nature enchanteresse et des paysages à couper le souffle, à quelques heures à peine de la France.
  • Des activités pour tous les goûts, toute l’année.
  • Des vols directs et réguliers entre Paris et Ponta Delgada.

Les moins

  • Des transports inter-îles qui sont dépendants des conditions climatiques et à multiplier pour visiter plusieurs îles.
  • Une météo qui change vite.
  • Des prix élevés en été.

Comment aller aux Açores ?

Air France, Tap Air Portugal et SATA Airlines relient quotidiennement la France et les Açores. Vols inter-îles avec SATA Airlines uniquement. Azores Airlines, compagnie du groupe SATA Azores Airlines, opère toute l’année des vols directs entre Paris et Ponta Delgada sur l’île de São Miguel, en 4 heures, à raison de 3-4 vols par semaine en été et 2 vols par semaine en hiver. La flotte est composée d’Airbus A320 et A321 Neo très récents. Un repas chaud est servi à bord de chaque vol. Azores Airlines propose également des connexions vers Praia au Cap Vert et vers l’Amérique du Nord, notamment Boston et Montréal. De quoi combiner deux destinations en une, grâce au stop-over !

Utile

Pour organiser son séjour et planifier ses activités, le site internet de l’Office de tourisme est une vraie mine d’or ! Disponible en plusieurs langues dont le français, le site présente chaque île et toutes les expériences que l’on peut y vivre. Grâce à son moteur de recherche, on peut retrouver toutes les activités sportives et culturelles de l’archipel et les opérateurs auprès desquels les réserver. Ce spécialiste local facilite aussi les recherches de moyens de locomotion, d’hébergement et d’agences pour concevoir son itinéraire. On trouve également sur le site une galerie de photos et de vidéos, diverses brochures de présentation et les webcams disséminées sur les îles pour surveiller la météo en direct. Très pratique !