Budget / Bons plans
Un repas de restauration rapide, de cuisine locale, coûte en moyenne 600 RSD (4 €). Un repas un peu plus sophistiqué autour de 1 300 RSD (10 €). Une bonne table à partir de 2 500 RSD (15 €). Comptez en moyenne 200 € par personne pour une semaine en restauration.
En supplément
Les Serbes ne laissent pas de pourboire dans les restaurants et cafés habituels. Dans les restaurants les plus hauts de gamme, avec un service dédié, un pourboire est coutumier, entre 5 et 10 % de la note totale. L'eau est payante et certains restaurants comptent le service à part en facturant par couverts installés.
C’est très local
Burekdžinica. Petit restaurant où l’on mange le fameux burek, une sorte de pita aux feuilles de maïs, farcie de fromage, de viande ou d’épinards, que l’on accompagne généralement d’un verre de lait fermenté appelé yogourt. Les bureks sont vendus surtout dans des petites boutiques à consommer sur place ou à emporter. Généralement, on peut les manger frais de 6h à 16h, avant épuisement des stocks ! Ils sont vendus au poids : une portion, soit 250 g, pour 60 à 80 RSD environ. Un bon burek peut faire un repas pour la journée, à moindre frais.
Ćevabdžinica. Petits restaurants typiques où l’on mange les ćevapčiči, rouleaux de viande de bœuf et de porc servis avec de l’ail et une crème de fromage de chèvre, un pur régal ! Comptez à partir de 150 RSD pour un plat de dix rouleaux.
Kafana. Les kafana (tavernes) sont des restaurants populaires où l’on vient autant pour manger que pour boire un verre. Ce sont souvent les restaurants les moins chers. Si l’on y sert la cuisine classique serbe, un peu comme à la maison, certaines kafana ont une réelle réputation et sont très courues.
Les kiosques. On trouve partout de petites échoppes, des stands de street-food et de minuscules restaurants avec terrasse, souvent ouverts tard le soir, voire même 24h/24 pour certains. Repérez-les rapidement, ils vous seront utiles ! Dans tous les styles, ils servent des viršle (hot-dogs) et des pljeskavice à partir de 200 RSD, et des hamburgers locaux à partir de 300 RSD (viande de bœuf à l’ail). Sans oublier les nombreux kiosques ou échoppes à pizzas ; souvent cuites au feu de bois devant vous, elles sont découpées en grandes parts à emporter, vendues 100 RSD. Un vrai délice.
Poslastičarnica. Petites tables vendant des délices sucrés datant de l’époque ottomane. Commandez d’abord une boza, jus de maïs très frais. Prenez ensuite deux ou trois gâteaux, un seul ferait plutôt radin. Le trio gagnant est le baklava, la krempita (mille-feuille à la crème fraîche) et la tulumba (rouleau de blé saupoudré de sucre).
Roulotte à pop-corn. Partout dans les villes, vous trouverez du pop-corn salé.
Fumeurs
Les établissements peuvent encore proposer un espace fumeur, à condition qu'il soit séparé d'un espace non fumeur et ventilé. En pratique, de nombreuses salles sont encore enfumées par les cigarettes, tandis que les établissements les plus récents les interdisent.