Vestiges du passé
La Belgique est depuis toujours une terre de bâtisseurs, comme en témoignent les étonnantes minières néolithiques de silex de Spiennes. Lieux d’extraction et de taille du silex, elles sont les annonciatrices du riche futur industriel et industrieux du pays. Les Romains, eux, ont laissé de nombreuses traces de leur science de l’ingénierie et de l’urbanisme. Des villes comme Tongres, Tournai ou Arlon sont d’anciennes bourgades romaines s’étant développées aux carrefours des grands axes routiers romains. C’est d’ailleurs à Arlon que vous pourrez observer les plus beaux témoins de l’architecture romaine : tours, remparts, thermes y témoignent du génie romain mêlant pragmatisme et confort. Puis c’est au tour des Carolingiens d’apposer leur marque. Charlemagne veut souligner son pouvoir par le retour à une architecture monumentale de pierre. Dès lors, églises et monastères se multiplient. Avec la vénération des saints et des reliques qui s’intensifie, les bâtisseurs décident de pourvoir les édifices d’un second autel dédié aux saints. À ce second chœur s’ajoutent un second transept et une seconde tour-lanterne. Tout ce qui est à l’est correspond au pouvoir sacré, tout ce qui est à l’ouest correspond au pouvoir séculier, comprenez celui de l’empereur. Dès lors, les façades occidentales se parent de riches ornementations tout à la gloire du pouvoir. Ces massifs occidentaux sont composés de superbes tribunes et galeries. Les églises de Theux et Lobbes, tout comme la collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles, sont de parfaits exemples de ce style. Commencée vers 965, la collégiale Saint-Vincent de Soignies avec son double-chœur carolingien amorce, elle, la transition vers le premier roman solide et imposant.
Évolutions romanes
De manière générale, les édifices romans se caractérisent par une simplicité de plan, d’élévation et de décor. En Belgique, apparaissent deux courants différents. D’un côté le roman scaldien (dans la région de l’Escaut), de l’autre le roman mosan (dans la région de la Meuse). Dans le style scaldien, les églises se présentent généralement comme des basiliques auxquelles s’ajoutent un transept et une tour de croisée. Dans le style mosan, les églises sont petites, sans transept au départ et précédées d’une tour-clocher occidentale sans ouverture vers l’extérieur. En lieu et place du transept se trouve un presbyterium (espace réservé aux prêtres) qui permet de clôturer le chœur et de marquer une limite claire avec la nef. Le style mosan se place dans la continuité du style carolingien avec l’importance de l’avant-corps souvent flanqué de tourelles d’escalier. Puis progressivement le style mosan évolue grâce à l’ajout d’un transept et d’une décoration plus travaillée. À l’image de l’art roman en général qui passe d’édifices massifs de dimensions moyennes à des églises plus hautes et plus grandes. L’intérieur aussi s’enrichit. On introduit des galeries, ou triforium, au-dessus des arcades, des séries de petites absides à hautes fenêtres viennent encadrer l’abside du chœur, tandis que les décors peints et les éléments sculptés se multiplient. De style carolingien, la collégiale de Soignies est passée à un superbe roman scaldien, tandis que les collégiales Saint-Jean et Saint-Denis de Liège sont de beaux témoins de l’évolution de l’art roman mosan. La période romane est aussi celle des abbayes et monastères, notamment cisterciens, qui se multiplient comme en témoignent les superbes ruines de l’abbaye de Stavelot aux dimensions impressionnantes. Mais l’architecture romane n’est pas uniquement religieuse. L’époque est toujours marquée par des tensions, ce qui pousse les cités à se doter de puissantes fortifications, à l’image de Bruxelles dont les premiers remparts datent du XIIe siècle. L’architecture civile n’est pas en reste avec des maisons à l’ornementation simple, souvent agrémentée d’atours défensifs, comme le Spijker de Gand, superbe maison-entrepôt avec ses pignons à gradins ornés de créneaux et merlons qui lui donnent des allures de forteresse civile.
Effervescence gothique
En Belgique, deux styles cohabitent. D’un côté, le gothique scaldien – encore très marqué par certaines caractéristiques romanes, telles l’utilisation des tourelles latérales, des tours-lanternes à la croisée du transept et des galeries – ajoute les arcs en ogive, le déambulatoire longeant les fenêtres extérieures et les baies consistant souvent en trois fenêtres étroites réunies sous un même arc. Le jeu des lignes et des formes du gothique scaldien est magnifié par l’emploi de la pierre bleue de Tournai. Le plus bel exemple en est la cathédrale de Tournai. D’un autre côté, se développe le gothique brabançon (dans la province du Brabant) avec ses nefs à trois vaisseaux et un chœur entouré d’un déambulatoire d’où partent des chapelles rayonnantes. À cela, le gothique brabançon ajoute une tour-porche massive au niveau de la façade occidentale. Ces impressionnantes tours sont directement héritées du massif occidental carolingien. Parmi les plus beaux exemples, notons l’impressionnant clocher-porche de Malines. Les rosaces et vitraux sont également remplacées par de grandes verrières favorisant une verticalité emprunte de lumière. Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles est un superbe exemple d’édifice brabançon. À l’architecture religieuse va se joindre une puissante architecture civile. Le siège du pouvoir échevinal (ou communal) est le beffroi, qui fait office de tour de guet, d’arsenal, de tribunal, de prison, de coffre-fort, de métronome de la cité et de lieu de réunions échevinales. Le beffroi de Tournai est le plus ancien de Belgique. À partir du XIIIe siècle, les bourgeois se lancent dans la construction d’un lieu pouvant accueillir plus confortablement leurs réunions : la halle marchande, servant aussi de maison communale. Les plus beaux exemples de beffrois-halles sont à découvrir à Ypres et Bruges. Aériens et légers, ils manifestent l’évolution stylistique des beffrois qui passent de structures purement défensives à des structures ornementées. Toujours plus puissants, les échevins veulent désormais un lieu à part : c’est l’avènement de l’hôtel de ville, lieu de représentation théâtrale du pouvoir, dont la fonction se traduit par un soin tout particulier apporté au premier étage, vaste pièce ornée de superbes cheminées et de lustres et s’ouvrant au monde via de grandes fenêtres. L’hôtel de ville édifié non loin du beffroi et des halles vient s’ajouter à cet ensemble que forme désormais la Grand’Place, le cœur de la cité. Parmi les plus beaux hôtels de ville, notons ceux de Bruges, Louvain, Bruxelles et Audenarde. À cela s’ajoute un gothique bourgeois à l’architecture claire et fonctionnelle, prônant vertus matérielles et confort. On le retrouve dans les maisons de corporation avec leurs façades richement décorées surmontées de tympans où s’affichent les saints patrons des différentes guildes. Les maisons du quai aux Herbes à Gand avec leurs façades flamandes à pignons à redans en sont de beaux exemples. En parallèle se développe également une architecture que l’on pourrait qualifier de charitable, avec la multiplication des établissements hospitaliers – tel l’hôpital de la Poterie à Bruges ou celui de Notre-Dame-à-la-Rose à Lessines –, des maisons-Dieu – sorte de villages dans la ville financés par les fidèles ou les corporations et destinés aux personnes âgées ou aux nécessiteux, et consistant en un alignement de maisonnettes basses en brique, blanchies à la chaux, disposées en rangée ou autour d’une cour intérieure –, et bien sûr des béguinages – ensemble de maisonnettes serrées autour de l’église, avec enclos indépendant, possédant plusieurs entrées et habité par des religieuses laïques. Ne manquez pas ceux de Bruges, Courtrai ou bien encore Lierre. La plupart sont classés au Patrimoine mondial de l’Unesco.
De la Renaissance au néoclassique
La majorité des édifices du XVIe siècle conservent leur structure gothique à laquelle s’ajoute une ornementation Renaissance. On voit ainsi apparaître colonnes engagées, frises et pilastres, comme autant de rappels des idéaux antiques, sans oublier les pignons qui passent des austères gradins aux aériennes volutes. Parmi les très beaux exemples d’édifices Renaissance, notons le greffe civil de Bruges, merveille d’équilibre et d’harmonie avec ses colonnes corinthiennes, ses frises et ses médaillons à l’antique ; ou bien encore l’hôtel de ville d’Anvers et les maisons des corporations de sa Grand’Place. Dans les Flandres, alors sous domination espagnole, apparaît un style hispano-flamand dont l’exubérance de certains éléments décoratifs (comme les tourelles surmontées de bulbes) annonce les fastes du baroque.
Le baroque est l’art de la théâtralité, du jeu formel et surtout du pouvoir de l’église qui tient là le vecteur de sa Contre-Réforme. Parmi les bijoux baroques à ne pas manquer : les églises Saint-Charles-Borromée d’Anvers et Saint-Michel de Louvain, sans oublier l’incroyable église abbatiale des Prémontrés à Grimbergen dont on admire la hauteur de voûte, la coupole et le chœur très allongé. Le baroque se fait aussi séculier comme le montrent le beffroi de Mons ou la superbe demeure de Rubens à Anvers. Mais le plus bel ensemble de baroque civil reste bien sûr la Grand’Place de Bruxelles que Cocteau qualifia de « plus beau théâtre du monde ». Anéantie par Louis XIV en 1695, la place est entièrement repensée avec un soin particulier apporté aux dimensions, alignements et décorations. Médaillons, guirlandes et bas-reliefs s’entrelacent sur les façades ciselées des superbes maisons de corporation qui l’encadrent. Une splendeur architecturale unique.
Si le baroque se manifeste encore dans les édifices religieux, le XVIIIe siècle voit malgré tout apparaître un nouveau style empreint de rigueur et de sérénité : le néoclassicisme. Au siècle de l’humanisme des Lumières, on voit dans l’Antiquité le berceau de l’architecture et la source des lois éternelles de l’harmonie et de la beauté. Avec le néoclassicisme, l’éthique et la morale succèdent au faste et à l’apparence. Parmi les grands représentants de ce style, ne manquez pas le Palais de la Nation à Bruxelles avec ses huit colonnes ioniques et son fronton orné de bas-reliefs.
Bouillonnant XIXe siècle
Au début du siècle, le néoclassicisme triomphe toujours comme le prouvent le théâtre royal de Bruxelles, le palais de justice de Gand ou bien encore le nouveau marché de Bruges. Même le complexe du Grand Hornu, première cité ouvrière idéale, a été imaginé dans ce style ! Puis progressivement, ce style évolue vers l’éclectisme. On utilise ainsi la clarté et la linéarité classiques auxquelles on ajoute des éléments venus de tous horizons. À cette époque, on idéalise beaucoup le gothique. L’abbaye de Maredsous en est un bel exemple. L’église Sainte-Marie de Schaarbeek fait, elle, la part belle au néo-byzantin. Mais le plus étonnant des édifices de l’époque est sans conteste le palais de justice de Bruxelles, mastodonte gréco-romain dont le dôme domine toute la ville. On voit également se développer un style plus régionaliste, qualifié de néo-Renaissance flamande. Ce style est un mélange de Renaissance italienne et d’héritage médiéval. S’y côtoient ainsi échauguettes, crénelages, volutes et pilastres. Même les architectures de fer et de verre, pourtant symboles de progrès et de modernité, n’échappent pas à cet historicisme. Ainsi la gare de Gand possède deux façades monumentales néo-baroques coiffées d’une gigantesque coupole. De même les superbes galeries royales de Bruxelles sont imaginées dans un style néo-Renaissance avec pilastres et corniches venant masquer les structures de métal. Il faudra attendre le génie de Balat pour voir enfin apparaître les structures de fer apparentes des serres royales de Laeken. Ces serres, c’est le roi Léopold II qui les a souhaitées. Roi bâtisseur, il a durablement transformé le visage de Bruxelles. Face à l’explosion démographique, le roi veut entièrement repenser la ville en s’inspirant du Paris d’Haussmann. Une fois la Senne voûtée et donc isolée du centre-ville, on perce de grands boulevards et on imagine de grandes places, à l’image de la place Brouckère. Léopold II fait également construire le Parc du Cinquantenaire. Mais à la fin du siècle, de nombreuses voix commencent à s’élever contre ces codes stylistiques sclérosés et nombreux sont les artistes à vouloir créer de nouvelles formes… un Art nouveau. Pays dynamique et progressiste, la Belgique sera l’un des terreaux les plus fertiles de l’Art nouveau. Pour en savoir plus, rendez-vous au dossier consacré à cette période étonnante ! Aux courbes de l’Art nouveau succèdent les lignes sobres de la modernité annoncée par le Palais Stoclet, que l’on doit à l’architecte viennois Josef Hoffmann. Entre rationalisme et richesse ornementale, cet incroyable édifice ouvre la voie à une nouvelle ère.
Laboratoire de la modernité
Après l’Art nouveau et le style Belle Époque, tout en symbolisme et exubérance que l’on retrouve beaucoup dans les stations balnéaires de la mer du Nord, l’entre-deux-guerres voit réapparaître les styles « néo » très largement employés pour la Reconstruction afin de renouer avec un passé désormais idéalisé. Après-guerre se pose également le problème du déficit de logements pour les classes populaires. La Belgique se transforme alors en laboratoire architectural voyant se multiplier les cités-jardins, cités modèles visant à offrir un cadre de vie épanouissant à un coût raisonnable dans une synthèse entre ville et campagne. Parmi les plus célèbres, notons les cités « Floréal » et « Le Logis » à Watermael-Boitsfort et la cité moderne de Berchem-Sainte-Agathe, qui remporta en 1925 le Grand Prix de l’Exposition des Arts décoratifs de Paris pour sa conception avant-gardiste du logement avec ses maisons et petits immeubles de style cubiste. La Belgique fut aussi un terreau fertile pour l’Art déco, avec ses lignes à la sobre géométrie et à la riche ornementation. Parmi les très beaux édifices Art déco, notons l’étonnante basilique nationale du Sacré-Cœur de Koekelberg, dont les dimensions en font le plus grand édifice Art déco du monde. L’Art déco fait ensuite place à l’architecture moderniste que l’on reconnaît à ses volumes simples, dépourvus d’ornementation et à l’emploi d’un nouveau matériau, le béton armé. Parmi les grands édifices modernistes, on peut citer les bassins de La Sauvenière à Liège, le Casino d’Ostende ou bien la Boekentoren, bibliothèque universitaire de Gand. Après la Seconde Guerre mondiale, on emploie très largement l’architecture moderniste dans les grands ensembles d’habitation. Dans les années 1950-1960, Bruxelles se transforme. Face à la raréfaction du terrain, la spéculation s’accélère et de nombreux édifices ainsi que de nombreux quartiers populaires sont rasés. Les gratte-ciel se multiplient, de nouvelles infrastructures se créent, notamment en 1958 à l’occasion de l’Exposition universelle et de nouveaux bâtiments apparaissent telle la cité administrative et son mur-rideau ou le World Trade Center, gratte-ciel typiques du style international (dérivé du style moderniste et fonctionnaliste). Mais à cette architecture très stéréotypée, certains vont opposer une architecture différente, à l’image de l’architecture collective imaginée par Lucien Kroll. Choisi par les étudiants en médecine de l’Université catholique de Louvain, Kroll y a imaginé, en parfaite collaboration avec eux, la Mémé (la maison médicale où logent les étudiants), le restaurant universitaire, le centre œcuménique et même la station de métro Alma. En collaborant avec les étudiants, Kroll a pu concevoir des unités de vie et d’habitation entièrement basées sur les besoins spécifiques de chacun.
Perspectives contemporaines
Au XXIe siècle, la Belgique devient l’eldorado des « starchitects ». En 2006, Richard Rogers offre à la ville d’Anvers un incroyable palais de justice tout en transparence avec d’étonnantes voiles d’acier surplombant sa toiture en verre. Un édifice pensé également pour réduire l’impact de l’architecture sur l’environnement. En 2009, Christian de Portzamparc imagine le musée Hergé de Louvain-la-Neuve, tandis que la même année Santiago Calatrava dessine la nouvelle gare des Guillemins de Liège, y dévoilant son style fait d’audace et de légèreté, notamment à travers la grande verrière. En 2014, Jean Nouvel crée la Tour Bleue de Charleroi, cylindre jalonné de fenêtres faisant pénétrer la lumière dans… l’hôtel de police qui y a élu domicile ! Enfin comment ne pas terminer par l’incroyable navire de diamant imaginé par Zaha Hadid au-dessus de la Maison du Port d’Anvers ? Une prouesse architecturale sans égale. En parallèle des créations de ces « starchitects » se développe une architecture belge portée par de petites agences au rayonnement international. S’insérant avec modestie dans la longue lignée des bâtisseurs et architectes belges, ces nouveaux créateurs prônent une architecture de la sobriété et de l’économie, et toujours parfaitement en lien avec son environnement. L’agence V + a réalisé la MAD de Bruxelles, tandis que Baukunst a imaginé le centre sportif La Fraineuse à Spa. Baukunst travaille également à la future Maison des Médias de Bruxelles. Autre projet très attendu à Bruxelles, la reconversion de l’ancien garage Citroën en pôle culturel Kanal-Centre Pompidou. Parmi les architectes de cette transformation se trouve l’agence noAarchitecten, autre représentante du renouveau belge. Fière de cette incroyable histoire architecturale, la Belgique fait tout aujourd’hui pour préserver son patrimoine en faisant le choix de la réhabilitation, y compris de son incroyable patrimoine industriel et minier dont certains sites sont classés (Grand Hornu, Blégny, Bois-du-Luc, Bois-du-Cazier).
Design made in Belgium
L’histoire du design belge ne date pas d’hier… bien au contraire ! Depuis le Moyen Âge, les Belges n’ont eu de cesse de prouver leur génie industrieux capable de convertir les richesses de la nature en objet de fonction et d’agrément. Dans l’effervescence de l’Art nouveau, plus aucune distinction n’est faite entre Beaux-Arts et Arts décoratifs, les édifices deviennent des œuvres d’art total où absolument tout, de la structure au mobilier, est pensé en harmonie. Gustave Serrurier-Bovy, ébéniste et décorateur, invente alors le meuble articulé, une structure permettant à chaque objet de se redévelopper de lui-même dans sa fonction logique. On apprécie sa sobriété ornementale et l’ordre géométrique des formes. Henry Van de Velde réinvente la notion même d’objet avec son célèbre bureau plat, au sujet duquel il écrira : « Le meuble déclare lui-même ce qu’il veut être. » Tout un programme ! Quelques années plus tard, un autre esprit libre et fantasque va révolutionner le monde du design : Julien Wabbes qui imagine de superbes meubles à lattes et autre mobilier en bois galbé que les collectionneurs aujourd’hui s’arrachent. Peut-être pourrez-vous en dénicher au Brussels Design Market, le plus grand marché vintage d’Europe ! Pour en savoir plus sur l’incroyable histoire du design belge, rendez-vous au musée du Design de Gand ou au Centre d’innovation et du design du Grand Hornu. Enfin, s’il est une ville du design à ne pas manquer, c’est bien Courtrai. Là, vous pourrez découvrir la Budafabriek, ancienne usine textile transformée en temple de la création collective ; vous pourrez découvrir les talents de demain lors de la Biennale Intérieur et la Creative Week. En ville, ne manquez pas non plus le Kiosk, le cube-vitrine du design local ; le K-TOTEM, un totem qui invite chaque trimestre un nouveau créateur à s’exprimer ; sans oublier le Kortrijk Weide, site urbain récent qui bouge grâce au Hangar K, son centre de co-création. On comprend mieux pourquoi l’Unesco a inscrit Courtrai dans son réseau des villes créatives !