Histoire Histoire

Les premiers habitants du Groenland arrivèrent il y a environ 5 000 ans en provenance d'Amérique du Nord, alors accessible par voie terrestre grâce au gel du détroit de Béring (une vingtaine de kilomètres seulement séparent les deux côtes). Ils y suivaient probablement les troupeaux de caribous et de bœufs musqués. Pas moins de six vagues de migration inuite se succédèrent : Indépendance I, Saqqaq, Indépendance II, Dorset 1 et 2 puis la civilisation de Thulé. Cette dernière s'installa à peu près au même moment que l'arrivée des Vikings (aussi appelés les Norrois) vers l'an mil sur les côtes est et sud. Ce fut ensuite la période de la colonisation danoise dès 1721, toujours d'actualité bien qu'une loi sur l'autonomie renforcée du Groenland ait été votée en 2009. L'histoire contemporaine s'axe principalement autour du débat sur l'indépendance économique face au Danemark, notamment via la question des futures orientations économiques.

5000-2500 av. J.-C.

C’est l’arrivée des premiers Paléo-Eskimos au Groenland. L'origine des premiers peuples sur l’île s'étudie à partir de la linguistique, des données génétiques ou des sites archéologiques. L'étude des langues de tous les groupes inuits d'Amérique du Nord converge sur une parenté commune avec celles de Sibérie, on parle alors de populations paléo-eskimos c'est-à-dire de chasseurs des forêts nordiques de la Sibérie qui se seraient adaptés aux régions de toundra et de banquise. L'étude génétique des cheveux confirme la provenance de ces populations de Sibérie, mais aussi des îles Aléoutiennes (proches du détroit de Béring), indiquant ainsi que les premiers Paléo-Eskimos n'étaient pas directement liés aux Esquimaux (modernes) qui les ont remplacés. L'étude archéologique des sites nous renseigne sur les manières de vivre de ces peuples chasseurs qui utilisaient des outils fabriqués en micro-lames de pierre, technique dite microlithique jusque-là inconnue en Amérique. Des restes de pointes de projectiles suggèrent l’usage possible de l’arc bien que le harpon resta leur outil de chasse prédominant (très efficace pour la chasse au phoque ou au morse).

2400 à 2000-1700 av. J.-C.

La civilisation « Indépendance I »

Selon une datation d'os de bœufs musqués, cette culture serait arrivée vers 2400 av. J.-C. puis aurait disparu ensuite vers 2000-1700 av. J.-C. Il s'agit de la population la plus septentrionale du monde dont des restes ont été retrouvés dans l'extrême nord du Groenland sur les rivages du fjord Indépendance, d'où son nom. La survie de ces peuples chasseurs semblait surtout basée sur la chasse de bœufs musqués et accessoirement de mammifères marins. Ils vivaient dans des petits campements constitués de tentes familiales (environ une trentaine de personnes par village) couvertes de peaux de bœuf musqué posées sur des poteaux en bois flotté. Ces tentes comportaient un foyer central entouré d’emplacements de couchage pour quelques personnes (4-6 max.). Ils ne construisaient pas d’igloos et n’utilisaient pas le traîneau à chiens. Peu de traces de feu sont répertoriées. Il semble donc que leur survie était précaire avec des périodes de famine régulières durant les longues nuits polaires et le froid intense.

Crâne de bœuf musqué sur la Côte Est © Bildagentur Zoonar GmbH - Shutterstock.com .jpg

2400 à 800-400 av. J.-C.

 La civilisation « Saqqaq »

Ce peuple immigra depuis le Canada (ou la Russie selon des études récentes d'ADN de cheveux) vers 2400 av. J.-C. pour s'éteindre ensuite vers 800-400 av. J.-C. La culture saqqaq coexista donc avec la culture Indépendance I. Les premiers outils de cette culture furent trouvés en 1948 à Saqqaq dans la baie de Disko, d’où le nom de cette civilisation qui s'implanta à la fois sur les côtes ouest et sud-est. Des vestiges sont visitables dans la région d'Ilulissat et de Sisimiut. Leur pérennité sur une si longue période s'explique par leur incroyable adaptation aux conditions arctiques, en particulier leur capacité à chasser une grande variété d’animaux, en allant des baleines, des phoques, des oiseaux jusqu’aux poissons et autres mammifères terrestres. S'ils vivaient plus ou moins dans le même type d'habitat que la culture Indépendance I, ils s'éclairaient par contre à l'aide de lampes taillées dans la pierre et de combustible à base de graisse de phoque et se servaient des chiens comme animaux de bât. Ils disparurent probablement en raison de la disparition des bœufs musqués (leur principale ressource) après un changement climatique.

800 à 200 av. J.-C.

La civilisation « Indépendance II »

Les Saqqaquiens furent remplacés ensuite par les peuples d'Indépendance II sur les côtes nord et nord-est, approximativement de 800 à 200 av. J.-C. Les habitats d'hiver ressemblaient à ceux d'avant (tentes de peaux) tandis que les conditions de vie en été restent encore inconnues. Ils chassaient principalement le bœuf musqué ainsi que certains oiseaux migrateurs et probablement quelques mammifères terrestres ou marins. Les outils taillés et polis ressemblent plutôt à ceux des Prédorsétiens qu'à ceux d'Indépendance I. En somme, on peut facilement penser qu'il y a eu une double influence (Prédorsétien et Indépendance I) dans la culture des gens d'Indépendance II. Ils disparurent probablement pour les mêmes raisons que les Saqqaquiens, suite à des modifications climatiques. Des vestiges se trouvent en terre de Peary.

Des fouilles archéologiques montrent que les trois civilisations, Indépendance, Saqqaq et Prédorset, sont en réalité trois cultures régionales, légèrement décalées dans le temps, mais provenant d'une même culture microlithique. Le chamanisme pratiqué par ces cultures se reflète dans la sculpture de l'ivoire de morse, de l'andouiller de caribou, de l'os, de la stéatite et du bois.

325 av. J.-C.

Pythéas de Marseille navigue dans l'Atlantique Nord et croit voir la terre la plus au nord du monde qu'il nomme Ultima Thulé (la dernière terre). Il semblerait qu'il s'agirait plutôt de l'Islande.

900 av. J.-C. à 1500 apr. J.-C.

Les civilisations « Dorset I » et « Dorset II »

Elles tiennent leur nom du cap Dorset au Canada (où elles s'implantèrent aussi) et peuvent être subdivisées en trois phases dans l'Arctique : Dorset I (précoce) de 900 à 300 av. J.-C., Dorset Moyen de 300 av. J.-C. à 500-600 apr. J.-C., Dorset II (tardif) de 400-500 à 1300 apr. J.-C. Seules Dorset I (côte sud) et Dorset II (côte nord, région de Thulé) sont représentées au Groenland, le pays semblant avoir été inhabité durant la période du Dorset Moyen. L'étude des sites dorsétiens démontre, sans l'ombre d'un doute, que ces derniers étaient encore mieux adaptés à leur environnement que leurs ancêtres. Les Dorsétiens apportèrent le ulo, le couteau des femmes qui est toujours utilisé actuellement.

Il existe d’anciens mythes du peuple inuit qui font référence à ce peuple dorsétien, une tradition orale qui semble avoir conservé ses traces jusqu'à nos jours. Ils utilisaient des chiens de bât et survivaient sous des tentes en peaux et des abris en tourbe et en pierre, mais construisaient aussi des maisons longues pouvant abriter de nombreuses personnes. Des restes de grands couteaux pour couper la neige suggèrent qu’ils savaient construire des igloos. Ils vivaient principalement dans la toundra et chassaient des mammifères terrestres tels que le renne et le bœuf musqué. Leur extinction est probablement liée à des périodes de famine, au réchauffement climatique du XIe siècle voire à cause d'un massacre ou de l'assimilation des nouveaux arrivants (Thuléens et Norrois).

900

Le Viking Gunnbjörn aperçoit le Groenland depuis son navire.

(940-950/1003-1010)

Erik le Rouge

Son vrai nom est Eirikr Thorvaldson, mais ses contemporains le surnommaient « Le Rouge » en raison de la couleur rousse de ses cheveux et de sa barbe. Il est connu pour avoir fondé la première colonie européenne au Groenland en 982, après avoir été banni d'Islande pendant trois années pour meurtre. Il baptisa cette terre Grønland (littéralement : terre verte) en opposition à l'Islande (terre de glace), et dans le but d'attirer le plus de colons possible à une époque où le climat était plus doux (optimum climatique médiéval du IXe au XIVe siècle) et l'île véritablement verdoyante. Il s'installa dans le sud du pays dans la région de Qaqortoq, plus exactement à Brattahild (maintenant Qassiarsuk). Ses périples sont racontés dans la Saga d'Erik le Rouge.

Erik_le_rouge © wikimedia commons.jpg

Xe-XXe siècle

Les Vikings fondent deux colonies au sud-ouest du Groenland (jusqu'à 5 000 habitants). Celle de l'est comprenait les petites villes actuelles de Narsaq, Qaqortoq et Nanortalik, et celle de l'ouest se trouvait plus au sud dans le fjord de Nuuk où de nombreux vestiges vikings perdurent. Le climat est alors plus doux qu'actuellement et les colons purent mener une vie assez proche de celle des paysans scandinaves, complétant les produits agricoles avec ceux issus de la pêche et de la chasse. Ils introduisirent leurs techniques agricoles et de nouveaux produits tels que le skyr (yaourt liquide) ou la bière.

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XIIe-milieu XVe siècle

Le climat se refroidit considérablement à partir du XIIsiècle, rendant la vie de plus en plus difficile ainsi que les communications avec la Scandinavie qui finirent par cesser totalement. Les fouilles archéologiques montrent que la colonie de l’ouest fut dépeuplée dès le XIVe siècle, alors que celle de l’est perdurera jusqu’au milieu du XVe siècle. La raison de la disparition des Norsemen est inconnue, mais il semble probable que le petit âge glaciaire en soit responsable, en plus d'une plausible peste noire et une concurrence avec les Inuits du Nord.

1100 à 1850

La civilisation de Thulé
Elle est la dernière des migrations dites « néo-esquimaudes ». Le nom de Thulé renvoie à la mythologie grecque qui mentionne l'existence d'une population hyperboréenne habitant le nord de l'Europe. Cette population se développa initialement dans le nord de l’Alaska vers l’an 1000 puis s’étendit progressivement pour finalement arriver jusqu'au Groenland vers 1300. Ce fut le premier peuple à s’établir sur tout le pourtour de l’île. La culture de Thulé était principalement maritime et fortement orientée vers la chasse aux mammifères marins. Ces chasseurs habiles maîtrisaient arcs, flèches, lances et harpons pour la chasse aux phoques, mais surtout à la baleine, indispensable à leur survie. En effet, elle était leur principale source de nourriture et de combustible (graisse pour les lampes), ses os servaient comme matériel de construction (armature pour le toit des maisons) et elle leur permettait de commercer avec les populations voisines dont des baleiniers et les missionnaires. Ils circulaient, selon la saison, avec aisance en kayak, oumiak ou traîneau à chiens, qu'ils ont introduits sur l'île et dont ils ont aussi perfectionné l’usage. Des momies de femmes et d’enfants datant de 1475 et exposées aujourd’hui au Musée national à Nuuk attesteraient peut-être d’une coutume inuite où les nourrissons étaient tués après le décès de leur mère si personne ne pouvait les prendre en charge. Les Groenlandais d’aujourd’hui en sont les descendants. La dernière immigration depuis le Canada eut lieu vers 1860. Les néo-Esquimaux de la culture de Thulé sont les ancêtres directs de la population groenlandaise contemporaine.

1600-1800

Petit âge de glace.

XVIIe siècle

De nombreux baleiniers hollandais, allemands et anglais arrivent sur la côte méridionale du Groenland et pillent les ressources naturelles, causant des exactions sur les populations locales et la transmission de maladies, dont la tuberculose.

1721

Hans Egede, un pasteur norvégien, organise une expédition d’évangélisation au Groenland. Ne trouvant aucun descendant des Vikings groenlandais, l’expédition se consacre à la conversion des Inuits et à l'établissement de comptoirs commerciaux le long de la côte, marquant ainsi le début de la colonisation danoise.

1774

Christian VII, roi du Danemark, décide de nationaliser le commerce en créant la Compagnie Royale de Commerce du Groenland, et installe alors de nombreux comptoirs. Ce monopole danois sur le commerce ne sera aboli qu’en 1950. Un système pénal mixte fut instauré par les Danois et les conditions de santé et d’éducation de la population furent considérablement améliorées.

1814

Suite aux guerres napoléoniennes, signature du traité de Kiel séparant la Norvège du Danemark qui conserve le Groenland.

1863

Dernière migration inuite depuis le Canada vers le Groenland et premières élections démocratiques pour les assemblées régionales du Groenland.

(1879-1933)

Knud Rasmussen

Né à Ilulissat au Groenland d'un père missionnaire danois et d'une mère qui a des origines inuites. Il passa sa jeunesse avec les Inuits, apprenant leur langue, leurs méthodes de chasse, la pratique du kayak, la conduite des traîneaux à chiens et la vie dans les conditions extrêmes de l'Arctique. Après des études au Danemark, il se joint à une expédition en 1902-1904 connue sous le nom d’« expédition littéraire », destinée à étudier la culture inuite et publie à son retour The People of the Polar North. En 1910, Rasmussen et son ami Peter Freuchen fondent le comptoir de Thulé à l'extrême nord du Groenland. Elle sert de point de départ à une série de sept expéditions, connues sous le nom de « grandes expéditions de Thulé », entre 1912 et 1933. Celles-ci le conduiront à recueillir de précieuses données ethnologiques, archéologiques et scientifiques sur la culture inuite, à survivre pendant de longues périodes uniquement à partir de ressources locales, et même à traverser pendant plusieurs années, de 1921 à 1924, le continent, avec plusieurs scientifiques et chasseurs inuits, en traîneaux à chiens, jusqu'à Nome sur le détroit de Béring en Alaska. Il a raconté son expédition dans Du Groenland au Pacifique : deux ans d'intimité avec des tribus d'Esquimaux inconnus. Il est mort d’une pneumonie suite à une intoxication alimentaire due à de la viande faisandée.

Knud_Rasmussen © George Grantham Bain Collection (Library of Congress) - wikimedia commons.jpg

(1875-1948)

Henrik Lund

Henning Jakob Henrik Lund ou Intel'eraq (1875-1948) était un parolier, peintre et prêtre groenlandais. Il a écrit les paroles de Nunarput utoqqarsuanngoravit (littéralement : "Notre pays qui est devenu si vieux") adoptée plus tard comme hymne national en 1916 sur une musique de Jonathan Petersen. Cette chanson reflète l'agitation de la conscience nationale au début du XXe siècle au Groenland. Depuis 1979, un autre hymne national est officiellement utilisé (Nuna asiilasooq, littéralement : "La Terre de grande longueur"). Sa maison est devenue un mémorial en son honneur et fait partie intégrante aujourd'hui du musée de Narsaq.

XIVe siècle

Arrivée des premiers marins étrangers dans les eaux du Groenland.

Gravure de la seconde expedition Grinnell, en 1853 © gameover2012 - iStockphoto.com.jpg

1911

Deux Conseils provinciaux (Landrad), un pour le Nord et un pour le Sud, furent créés, mais ce n’est qu’en 1951 qu’ils fusionnèrent. Durant tout ce temps, toutes les décisions furent prises au parlement de Copenhague où le Groenland n’avait pas de représentants.

1940

L’Allemagne envahit le Danemark.

1941

Les Américains s’installent au Groenland et créent la première base aérienne locale : Sondre Stromfjord.

1950

Abolition du monopole danois sur le commerce. Le Groenland s’ouvre aux échanges.

1951

Extension de la base nucléaire de Thulé et intégration du pays à l’OTAN.

1953

Le Groenland n’est plus considéré comme une colonie et devient une province danoise (amt) avec deux députés autochtones au parlement de Copenhague.

1954

La SAS, la compagnie aérienne nationale du Danemark, inaugure son vol Copenhague-Los Angeles au-dessus du Groenland.

1968

Quatre bombes nucléaires sont égarées au large de Thulé.

1955

Un ministère du Groenland est également créé au Danemark en 1955 (il subsistera jusqu’en 1987).

1973

Le Groenland rejoint la CEE au même moment que le Danemark, et ce malgré un fort désaccord de la population. Premières velléités d’indépendance.

1977

Les peuples de l’Arctique amorcent une collaboration inédite avec la création de l'ICC (Inuit Circumpolar Council) qui représente tous les Inuits et les Yupiks.

1975-1978

Les partis politiques groenlandais exigent la création d’une commission paritaire dano-groenlandaise afin de définir le cadre d’une autonomie territoriale. En 1978, le parlement danois accorde donc cette autonomie qu’on dénomme également Home rule.

17 janvier 1979

Suite à un référendum, le pays accède à l’autonomie politique avec son assemblée territoriale et son gouvernement autonome. La gestion des communes revint au Groenland.

Années 1980

À partir de 1980, le Groenland gère à son tour l’enseignement, l’Église, le fisc, les affaires sociales puis la santé.

1985

Les Groenlandais quittent la CEE après un mouvement de protestation pour limiter l'accès à l'Europe à ses zones de pêche. Cela reste un cas unique à ce jour avec le Brexit. Le fait d'être membre de l'Union européenne permettait en effet aux pêcheurs européens de venir dans les eaux groenlandaises, ce qui défavorisait les pêcheurs locaux. Depuis lors, les relations avec l’Union européenne sont basées sur des accords spéciaux. La même année, la capitale Godthab devient Nuuk et le drapeau groenlandais est créé.

1989

La modification de la couche d’ozone nécessite des recherches météorologiques approfondies.

2008

Les Groenlandais approuvent un plan pour une plus grande autonomie, incluant un contrôle accru des ressources naturelles et l’adoption du kalaallisut (idiome inuit du Groenland occidental) comme principale langue officielle.

2009

L’autonomie est renforcée et les débats se multiplient sur la future indépendance. Les enjeux actuels concernent l'éventuelle préparation du pays à une future complète indépendance, bien qu'un nombre significatif de Groenlandais désirent a contrario continuer à faire alliance avec le Danemark.

2013

Arrivée au pouvoir du parti politique SIUMUT qui lève la suspension de la tolérance zéro envers l’uranium pour développer son industrie minière, sujette à de nombreuses controverses.

2015

Accord mondial pour limiter la hausse des températures à la Conférence sur le climat de l'ONU (COP 21).

2018

Afin de favoriser le tourisme au Groenland et d'attirer les investisseurs, l'État mise sur les aéroports : il décide d'un agrandissement des aéroports de Nuuk et d'Ilulissat et des pistes d'atterrissage, ainsi que la création d'un nouvel aéroport international à Qaqortoq. Ce projet (controversé) coûte 482 millions d'euros, dont pratiquement un quart du financement provient du Danemark.

Août 2019

Donald Trump affirme vouloir acheter le Groenland au Danemark. Une « grosse transaction immobilière », selon le président américain. Les Danois ont répondu qu’ils étaient « prêts à faire des affaires, pas à vendre »…

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6 avril 2021

L'élection législative de 2021

Les Groenlandais ont renouvelé les 31 membres de l'Inatsisartut - le parlement du Groenland - en élisant le parti Inuit Ataqatigiit. Une élection marquée par de vives tensions, notamment autour du projet minier du Kuannersuit (situé à quelques kilomètres de Narsaq), symbole d'une réelle fragilité politique : d'un côté, les partis écologistes et indépendantistes, de l'autre côté, le parti d'orientation social-démocrate qui défend le projet minier.

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