De l’aéroport au centre-ville au Panama
Depuis l’aéroport international de Tocumen. Après un vol long-courrier, c’est sans doute par ici que vous arriverez au Panamá. Modernisé et agrandi récemment, avec deux terminaux, le principal aéroport du pays est situé à 20 km au nord-est de Panamá City. On peut rejoindre la capitale facilement en taxi (30 minutes à 1 heure de trajet selon le trafic). Compter 30 US$ pour 1 ou 2 personnes, ou 15 US$ par personne à partir de 3 personnes. Les tarifs sont affichés au local "Taxi" au rez-de-chaussée de l’aéroport, à droite en sortant de la zone d’arrivée (où se trouvent également des distributeurs d’argent et une consigne à bagages). On peut aussi prendre un Uber ou Cabify (c'est plus simple pour se rendre à l'aéroport que pour en partir).
Depuis mars 2023, on peut rejoindre le centre-ville à bord d'un métro moderne, où l'on accède à pied ou à l'aide d'une navette ("Airport shuttle") gratuite et disposant du wifi. Départ du métro toutes les 10 minutes. Descendre à l'arrêt « Estación Corredor Sur » de la ligne 2. De là, prendre la direction « San Miguelito 2 » (terminus), puis changer pour prendre la ligne 1, direction « Albrook ». La ligne 1 traverse le centre-ville, où se trouvent la plupart des hôtels. Tout est très bien signalisé pour s'orienter. Compter environ 45 minutes entre l'aéroport et la station « Iglesia del Carmen ». Pour accéder au métro, on peut passer une carte bancaire Visa en mode "sans contact", ou acheter une carte (qui sert également pour le Metrobus). Au total, le trajet vers ou depuis le centre-ville vous coûtera seulement 85 centimes.
Depuis l’aéroport international Panamá Pacifico. Ce petit aéroport est situé à l’extérieur de la ville, côté ouest cette fois, dans l’ancienne base militaire américaine d’Howard. Il accueille les vols de la compagnie Wingo, en provenance des principales villes de Colombie et de San José au Costa Rica. Depuis l'aéroport, compter dans les 30 US$ jusqu’au centre-ville (tarifs affichés à la sortie de l’aéroport), entre 25 et 60 minutes de trajet. Uber offre des tarifs plus abordables une fois encore, mais il n'y avait pas de wifi public dans l'aéroport lors de notre enquête. Les voyageurs expérimentés (et pas trop chargés) qui veulent économiser quelques balboas peuvent prendre un taxi collectif jusqu'à la route panaméricaine. Ces taxis jaunes stationnent en face du parking de l’aéroport, à 100 m (pas ceux qui stationnent juste devant le hall d’arrivée). 3 US$ la course par personne. Le taxi vous laissera à côté d’un arrêt de bus sur la Panaméricaine. De là, prendre n'importe quel bus se rendant au terminal d’Albrook (25 cents). Au terminal, on peut rejoindre le centre-ville en métro ou Metrobus.
Depuis l’aéroport d'Albrook (Marcos A. Gelabert). Ce petit aéroport situé à 10 minutes du centre, à côté du terminal de bus/métro d'Albrook (pas de connexion directe avec l'aéroport, il faut prendre un taxi) est lui dédié surtout aux vols domestiques de la compagnie Air Panamá, à destination de David, Bocas de Toro, San Blas, Las Perlas... En taxi, compter 10 US$ pour rejoindre le centre. Il faut parfois négocier en montant, les chauffeurs ont tendance à gonfler les prix. Uber ou Cabify sont plus zen en général.
Autres aéroports : Río Hato (province de Coclé) accueille surtout les vols charters d’Amérique du Nord pour les séjours tout compris des resorts de la zone de Playa Blanca. Les aéroports de David et de Bocas del Toro (Isla Colón) accueillent quelques vols du Costa Rica, mais surtout des vols intérieurs depuis Panamá (Albrook).
Arrivée en train au Panama
L’unique voie ferrée du pays relie Panamá City et Colón. Les trains de la Panama Canal Railway (www.panarail.com) transportent surtout des conteneurs de marchandises. Le transport de voyageurs n’est assuré qu’une fois par jour, du lundi au vendredi. Départ de Panamá à 7h15, retour de Colón à 17h15. 25 US$ l’aller, 15 US$ pour les moins de 12 ans. 1 heure de trajet, dont une bonne partie le long du canal. A vocation touristique, ce train de luxe historique transporte également les commerçants de la Zone libre de Colón qui résident dans la capitale.
Arrivée en bateau au Panama
On peut évidemment arriver au Panamá en bateau : cargo, bateau de croisière, voilier… La traversée du Canal de Panamá est une expérience inoubliable, un rêve pour tout marin ! Le pays dispose de plusieurs ports de plaisance, côté pacifique à Panamá City (Amador, Punta Pacifica…) et côté atlantique (Puerto Lindo, Portobelo…). Beaucoup de voyageurs au long cours arrivent depuis la Colombie ou s'y rendent en voilier charter depuis Carthagène des Indes (4 ou 5 jours de traversée), ou à bord de lanchas (bateaux à moteur) depuis Capurgana (entre 12 heures et 3-4 jours de périple selon le type de voyage, touristique ou non). On longe la côte caraïbe via l’archipel des San Blas, avec quelques stops dans les îles. C'est magique, mais il convient d’être prudent dans le choix de son embarcation, car on circule dans des zones sensibles (trafic de drogue et route migratoire). Nous déconseillons en revanche le périlleux voyage en lancha depuis/vers la Colombie par le littoral pacifique, la zone est dangereuse, en raison des groupes criminels implantés dans la région colombienne du Chocó.
Les déplacements vers et entre les îles, si nombreuses au Panamá, se font parfois à bord de petits ferrys (Isla Taboga, Las Perlas...), mais surtout à bord de lanchas, des bateaux à moteur de puissance et capacité variable. Attention durant l'été panaméen, la mer est souvent agitée et ça secoue pas mal. Conseil : installez-vous le plus à l'arrière possible et prévoyez un petit coussin pour votre arrière-train fragile ! En mer, comme sur les fleuves du Darién, mettez bien le gilet de sauvetage qui vous aura (normalement) été remis à l'embarquement.
Transports en commun au Panama
Métro. Le Panamá est le seul pays d'Amérique centrale a disposer d'un métro. Son arrivée en 2014 a profondément amélioré les déplacements dans la capitale. Il compte deux lignes. La Ligne 1 dessert une bonne partie du centre de la capitale (la plus utilisée par les touristes). La Ligne 2 inaugurée en 2019 dessert l’est de l’agglomération, et, depuis peu, l’aéroport de Tocumen. Une 3e ligne qui desservira l’ouest de l’agglomération depuis Albrook devrait voir le jour dans quelques années. Moderne, rapide, propre, sûr et climatisé, le métro panaméen est pratique pour circuler, notamment entre le centre moderne et la gare routière (Albrook). Les stations les plus utiles pour les touristes sont « 5 de Mayo » (proche du Casco Antiguo), « Iglesia del Carmen » et « Vía Argentina » (Cangrejo).
L’accès au métro nécessite l’achat d’une carte rechargeable (Metro, MetroBus ou RapiPass) non personnelle (vous pouvez acheter une seule carte pour faire passer plusieurs personnes). Elle coûte 2 US$, plus le coût de la recharge. Un trajet sur la ligne 1 coûte 35 cents, 50 cents sur la ligne 2. Tarifs réduits pour les étudiants, retraités, pensionnés et personnes souffrant d’un handicap. Ces tarifs spéciaux s’appliquent aux nationaux et résidents étrangers. Le métro est accessible de 5h à 23h en semaine, de 5h à 22h le samedi et de 7h à 22h le dimanche et jours fériés. Plus d'informations sur www.elmetrodepanama.com
Bus. Il y a deux sortes de bus : les « Metrobus » sont modernes (climatisés, bouton pour demander l'arrêt, annonces vocales des stations, etc.) et avec des stations spécifiques. Les trajets coûtent 25 cents (ou 1,25 US$ pour ceux qui prennent les voies rapides du Corredor Sur, ou du Corredor Norte). Ils remplacent peu à peu les vieux « diablos rojos », les pittoresques « diables rouges » : klaxons surpuissants, conducteurs impatients, déco flashy style boîte de nuit... Une aventure en soi ! La destination est inscrite sur le pare-brise et criée énergiquement par des rabatteurs, les « pavos », chargés de rameuter les passagers au milieu du brouhaha de la circulation. Il n’y a pas d’arrêt officiel. Pour demander l’arrêt, il faut crier très fort « PARADAAA ». On paye en descendant au chauffeur ou au pavo. Les diablos rojos sont en voie de disparition avec le développement du réseau Metrobus et du métro, mais on continue à en voir pas mal. Il y a également des minibus pirates mais qui servent surtout pour les travailleurs vivant dans les quartiers périphériques. L’application MiBus Maps Panamá pourra vous aider à organiser vos trajets en Metrobus (trafic en temps réel, stations proches, etc.). On peut aussi utiliser l'application Moovit, qui englobe d'autres modes de transports.
Pour voyager dans le pays depuis la capitale, il faut se rendre au Gran Terminal Nacional de Transporte, appelé communément Terminal de Albrook. Cette vaste gare routière située dans le quartier d’Albrook et connecté avec la ligne 1 du métro (et à un immense centre commercial), dessert la plupart des villes de province et même San José au Costa Rica (compagnies Tica Bus - www.ticabus.com -, ou Expresso Panamá - www.expresopanama.com). Liaisons fréquentes et tarifs peu élevés. Il n’est pas nécessaire de réserver son billet en période normale mais conseillé de l'acheter à l’avance en fin de semaine et veilles de fêtes, ou pour certains trajets (bus de nuit vers David, ou Almirante, ville permettant de rejoindre Bocas notamment). En province, il est courant d'acheter son ticket directement dans le bus. Les autocars et minibus sont généralement climatisés, parfois à l'extrême ! Des vêtements chauds (polaire, capuche ou bonnet, chaussettes, couverture) sont indispensables pour les bus de nuit longue distance, surnommés à juste titre neveras (réfrigérateurs) ! L'accès aux bus est soumis à une taxe de 10 cents. La carte « RapiPass » est requise pour passer le tourniquet (la même vous servira pour l'accès aux toilettes publiques qui coûte 25 cents). Si vous n'avez pas ladite carte, généralement les agents de sécurité vous font passer gratuitement, sinon demandez à un passager de vous faire passer avec sa carte en échange de la petite pièce.
« La Ruta verde ». Dans le cadre de projet de piétonisation du centre historique de la capitale, cinq bus électriques de l'entreprise MiBus ont été mis en circulation en mai 2023 pour relier le Casco Antiguo avec El Chorrillo, la Cinta costera y la Plaza 5 de Mayo. C'est la première ligne à fonctionner avec des bus 100 % électriques en Amérique centrale.
Vélo, trottinette & co au Panama
On croise peu de cyclistes (ni de motards) au Panamá. Les conducteurs n'y sont pas habitués, il faut donc être très prudent si vous vous lancez sur les routes panaméennes. A Panamá City, où la circulation est particulièrement chaotique, vous pourrez rouler sans risque sur les voies cyclables de la Cinta Costera et du Causeway. Le dimanche matin, une voie est réservée aux cyclistes (Ciclovía Recreativa) entre Marbella et Amador. Dans le reste du pays, El Valle, Boquete, et surtout Bocas sont des localités plutôt bici-friendly !
Avec un chauffeur au Panama
Les taxis sont nombreux dans la capitale. Vous n’aurez aucune difficulté à en trouver, sauf aux heures de pointe (horas pico) en semaine (6h30-9h et 16h-19h) et quand il commence à pleuvoir ! De couleur jaune, ils ont un numéro d'identification. Vous serez invité à monter par un coup de Klaxon. Les taxis ne sont pas équipés de compteur (taxímetro), le coût moyen pour un trajet en ville tourne en principe autour de 2,50 ou 3 US$ (+0,50 US$ par personne supplémentaire et +0,50 US$ après 22h, ainsi que toute la journée les dimanches et jours fériés). En principe seulement, car en pratique les tarifs sont souvent donnés à la tête ou à l'accent du client. Demandez bien le tarif avant de commencer la course pour éviter les mauvaises surprises. Les trajets au départ des aéroports ont des tarifs fixes, qui sont affichés sur place. Attention, les paiements se font uniquement en espèces et il est recommandé de disposer de petites coupures car les chauffeurs ont rarement de la monnaie pour un billet de 20 ou 50 US$.
Les applications Uber et Cabify permettent de connaître d’entrée le prix de la course, qui est souvent moins cher que le taxi. On peut payer au choix en espèces ou par carte bancaire via l’application. Autre avantage, on vous emmènera où vous voulez, à la différence du taxi panaméen qui est connu pour répondre parfois un désagréable « NO VOY » (qui se traduit par « je n’y vais pas », en gros : « ce n’est pas ma route » !) quand on leur annonce une adresse qui ne lui convient pas…
En voiture au Panama
Les routes panaméennes sont très correctes pour le standard latino-américain. La route panaméricaine ou Interamericana est l’axe principal du pays. Elle le traverse d’est en ouest, de la frontière du Costa Rica jusqu'à Yaviza, dans le Darién, où elle s’arrête pour ne reprendre qu’en Colombie. Il n'est donc pas possible de passer du Panamá à la Colombie en voiture, à moto ou à vélo par voie terrestre (il faut mettre son véhicule à bord d’un ferry à Colón pour rejoindre Carthagène ou Barranquilla).
Le deuxième axe principal est la route trans-isthmique (Transísmica) qui relie Panamá City et Colón, dans un axe nord-sud. Les routes secondaires sont goudronnées mais pas forcément en bon état et les obstacles sont fréquents : nids-de-poule, poules, chiens endormis au soleil, troupeaux de vaches, chevaux fougueux, iguanes, ou paresseux qui traversent à leur rythme ! Attention aussi aux enfants qui marchent le long de la route pour se rendre à l'école, ou aux hommes qui titubent en revenant des cantinas le dimanche soir !
Conduite et sécurité routière. La ceinture n’est obligatoire qu’à l’avant, mais ne perdez pas vos bonnes habitudes de la porter à l’arrière aussi. En règle générale, la vitesse est limitée à 80 km/h sur route (avec de courtes sections à 100 km/h) et à 40 ou 60 km/h en agglomération. Les routes ne sont pas éclairées la nuit (qui tombe vers 18h-18h30), ce qui rend la conduite difficile. En ville, attention aux intersections : les feux tricolores sont placés de l’autre côté de la rue à traverser et non avant, comme aux Etats-Unis. La conduite est sportive : la priorité suit la loi du plus fort. En gros, laissez passer les diablos rojos et les gros 4x4 et utilisez le klaxon ! En cas de collision, les véhicules impliqués doivent rester à leur place, même si elles obstruent totalement la chaussée, et cela jusqu'à l’arrivée de la police, en présence de laquelle le constat sera établi. Dans le cas contraire, l'assurance risque de ne pas vous prendre en charge. Cette règle explique en partie les fréquents embouteillages (el tranque) dans la capitale. Il est important également de prévenir immédiatement le loueur de véhicules le cas échéant. En dehors de Panamá City, la conduite est beaucoup plus relax et il y a peu de monde sur les routes (en dehors des départs et retours de week-end). Attention, on double ici aussi bien par la droite, que par la gauche, utilisez vos trois rétros !
Signalisation sur les routes. Elle est quasi nulle. Mieux que de louer un GPS (autour de 10 US$ par jour), nous vous conseillons d'installer l'application gratuite Maps.Me sur votre smartphone (téléchargez la carte du pays en arrivant au Panamá dès que vous trouvez un réseau Wifi). Vous n'aurez ensuite pas besoin d'Internet pour vous en servir, simplement du GPS de votre téléphone. Ne vous fiez pas trop aux temps de parcours annoncés, mais sinon cela marche plutôt bien. Encore mieux, l'application Waze pourra vous indiquer des incidents sur la route et la présence de la police routière, en plus des différents itinéraires possibles. Vous aurez besoin d'acquérir une carte SIM et d'installer un forfait de données mobiles (plan de datos) pour quelques dollars.
Temps de trajet. Ne vous fiez pas aux distances kilométriques, ici il est plus approprié de parler en temps de trajet, en raison de routes parfois en mauvais état, ou d'orages violents qui vous feront rouler à moins de 20 km/h.
Parking. Même si le pays est très sûr, il est conseillé de laisser son véhicule dans un parking gardé. En ville, devant les restaurants et cafés, il se peut qu'un gardien improvisé (un "bien cuidao") vous demande la pièce pour avoir gardé votre voiture et vous avoir aidé pour la manœuvre. Il est courant de laisser un ou deux dollars pour le service.
Police. Gare aux radars mobiles (radar pistolet) pour les contrôles de vitesse, ils sont vraiment très nombreux, en particulier dans les longues lignes droites sur la Panaméricaine. Les amendes (la boleta) sont lourdes et doivent normalement être acquittées à l’autorité du transit et du transport terrestre (ATTT) de la ville du lieu de l’infraction... La coima (le petit billet de 20 US$ de la main à la main) est parfois subtilement demandé par l'agent de circulation pour « vous arranger ». Nous n'encourageons pas cette pratique, même si elle est courante sur les routes panaméennes. A vous de voir. Les agents de la circulation peuvent faire preuve de zèle, alors restez toujours calme et courtois, et essayez de détendre l'atmosphère. Un permis de conduire international (simple traduction de votre permis national) n’est pas obligatoire, mais votre permis de conduire étranger est valable 90 jours maximum à compter de votre entrée sur le territoire. Il vous faudra donc présenter également votre passeport en cas de contrôle. L’âge minimum pour conduire est de 18 ans, mais les loueurs imposent parfois d'avoir 21, 23, voire 25 ans pour louer leur véhicule sans avoir à payer un supplément jeune conducteur.
Stations-service (gasolinera ou bomba) sont nombreuses à travers le pays. Pour faire le plein, vous n’aurez généralement pas à descendre de voiture, un pompiste est chargé de vous servir. Le pourboire n'est pas attendu en général, sauf service extra comme un nettoyage du pare-brise par exemple. Attention, de rares stations-service n’acceptent pas les cartes de crédit, vérifiez avant de faire le plein. Le prix du carburant est moins élevé qu'en France. Il tournait début 2023 autour d'1,25 US$ le litre pour l'essence, moins d'1 US$ pour le diesel. L'essence se dit gasolina, le diésel, diesel. La plupart des loueurs proposent des véhicules à moteur essence.
Location. Une voiture est bien pratique et agréable pour visiter le Panamá, offrant plus de liberté que le bus. Les principales agences internationales sont présentes à Panamá City et dans les grandes villes. Dans la capitale, elles sont concentrées dans la Vía Veneto et les rues adjacentes, mais aussi en périphérie et aux aéroports de Tocumen et d’Albrook. Nous déconseillons de prendre une location à l'aéroport à l'arrivée d'un long voyage en avion. Mieux vaut prendre un taxi et gérer cela calmement le lendemain dans une agence à Panamá. Vous serez moins soumis aux arnaques (fréquentes à l'aéroport) et n'aurez pas le stress de la conduite de nuit et avec le décalage horaire pour trouver votre hôtel. Si vous comptez rester quelques jours dans la capitale, louer un véhicule présente plus d’inconvénients que d’avantages, mieux vaut circuler en métro, Uber ou taxi, et commencer la location le jour où vous quittez la ville. Pour louer un véhicule, il faut présenter un permis de conduire (valide depuis au moins 1 ou 2 ans selon le loueur), l'original de son passeport, et généralement une carte de crédit internationale pour la caution. Il est possible de louer une voiture à Panamá et de la rendre dans une autre ville (drop-off), mais cela peut représenter un supplément important. Il n'est pas autorisé par contre de traverser la frontière pour se rendre au Costa Rica avec un véhicule de location.
Quel véhicule choisir? Un 4x4 (cuatro-por-cuatro) ne sert à rien si vous ne sortez pas des grands axes. Si vous explorez plus en profondeur le pays et empruntez des routes secondaires, un véhicule surélevé de type SUV est l'idéal (même s'il n'est pas 4x4), en raison de l’état de certaines routes. Le 4x4 n'est indispensable que pour certaines routes escarpées ou pistes boueuses, en particulier en saison des pluies. Pour rejoindre Gardi par exemple, le port d'entrée des San Blas, un 4x4 est indispensable en raison de l'inclinaison impressionnante de la route sur certains tronçons. Les voitures à boîte de vitesse automatique sont les plus répandues (un peu plus chères), mais on s'y habitue vite, même quand on roule depuis longtemps avec des boîtes manuelles.
Et l'auto-stop? Il est peu pratiqué à part dans la campagne profonde. Comme partout en Amérique latine, la gratuité est rarement de mise et il est d’usage de laisser un petit quelque chose en remerciement, ou de demander poliment au chauffeur « ¿ cuanto le debo ? » (Combien je vous dois ?)
Accessibilité au Panama
Les villes panaméennes sont peu accessibles pour les personnes à mobilité réduite, ou voyageant avec une poussette. Les trottoirs sont en mauvais état et les passages protégés pour les piétons très rares. Les promenades de la Cinta Costera et du Causeway, ainsi que les centres commerciaux modernes font figure d’exception dans la capitale. Côté transport, le métro favorise l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite ou malvoyantes. Les hôtels sont censés respecter des normes pour faciliter l’accès à tous, avec notamment des chambres spécialement aménagées, mais seuls les hôtels les plus récents respectent en général la réglementation.
Les attrape-touristes au Panama
Les taxis n’ont pas de taximètre et évaluer le prix d’une course nécessite un peu d’expérience sur place. Les chauffeurs de taxi en profitent et font souvent payer aux touristes trois fois le prix officiel. Mettez-vous d’accord sur le prix avant le début de la course pour éviter les embrouilles au moment de payer. En cas de doute, demandez à consulter la carte des zones et tarifs que le chauffeur doit obligatoirement avoir dans son véhicule (voir le site : www.transito.gob.pa/tarifa-taxis). Les applications Uber et Cabify sont de bonnes alternatives pour éviter ce genre de négociations tarifaires.
Pour la location de voiture, méfiez-vous des prix d'appels très bas, en particulier sur Internet, qui peuvent s'avérer au final de vraies arnaques. En général, les tarifs bradés ne prennent pas en compte les assurances obligatoires et compléments d'assurances optionnels, qui font exploser les tarifs.