Organiser son séjour en Thaïlande

Covid-19 : situation actuelle en Thaïlande

En raison de la pandémie lié à la Covid-19, des restrictions d'entrée et de déplacement peuvent s'appliquer en Thaïlande. Pensez à visiter avant votre départ le site du ministère des Affaires étrangères pour obtenir les dernières informations

Argent Argent en Thaïlande

La monnaie nationale thaïlandaise est le baht, subdivisé en 100 satangs (code ISO : THB). Les billets de 1 000 bahts sont de couleur beige, ceux de 500 B sont violets, ceux de 100 B roses, ceux de 50 B bleus, ceux de 20 B vert pâle. Seuls les billets de 100, 50 et 20 B sont d’un usage quotidien courant dans la rue. Habituellement, les billets de 1 000 ou 500 B sont réservés pour payer les notes d’hôtel ou les billets de transport. Les pièces usuelles sont de 10, 5, 2 et 1 bath(s). La dernière pièce se présente en trois versions différentes. On peut éventuellement trouver des pièces de 50 ou 25 satangs, en cuivre jaune, devenues quasiment obsolètes de nos jours.

Conseil futé : n’acceptez jamais de billets abîmés ou déchirés, les commerçants peuvent les refuser. Idem pour les dollars et les euros : il est préférable de partir avec des billets quasiment neufs.

En juin 2023 : 1 € = 37,9 B. Le cours du baht est indexé sur celui du dollar. L’euro est accepté sans difficulté dans les banques. Les bureaux de change – « Exchange » –, assez nombreux dans les quartiers touristiques, sont ouverts jusqu’à 19h et parfois beaucoup plus tard dans les grandes villes. La commission va de 2 à 9 %.

Budget / Bons plans Budget / Bons plans en Thaïlande

C’est l’un des gros avantages de la Thaïlande, le niveau de vie est nettement inférieur à celui de la France, 50 % en moyenne. On peut facilement manger pour 1,50 € dans la rue et entre 5 et 10 € dans les restaurants. Dormir dans des guesthouses reviendra en dehors de Bangkok et des grandes villes touristiques du Sud à 8-10 € la nuit et dans un hôtel à partir de 15 €. Les activités sont également moins chères : location de vélo pour 2 € la journée, trek sur 1 journée pour 25 € (transport, nourriture, guide et visites compris), etc. De manière générale le Sud est plus cher que le Nord, et ce sont les îles et Bangkok qui détiennent le monopole des prix les plus élevés. On peut alors vite se retrouver dans certains cas avec des excursions à près de 50 € la journée et des bungalows rustiques au bord de la plage pour 40 €.

Budget minimum d’un voyageur à budget restreint : 10 000 B par semaine.

Une chambre d’hôtel bas de gamme : 150 à 600 B.

Une chambre d’hôtel de gamme moyenne : 700 à 1 500 B.

Loyer d’une chambre meublée (pour un Thaïlandais) : 3 000 B par mois.

Salaire minimum d’un fonctionnaire thaïlandais : 6 000 B par mois.

Un repas dans un restaurant populaire thaïlandais : 40 à 100 B.

Plat dans la rue (marché de nuit) : 30 à 50 B.

Une bouteille d’eau : 15 B à 20 B.

Une grande bière à l’épicerie du coin : 70 B.

Une minute de téléphone pour l’Europe : 8 B.

Une course moyenne en moto-taxi : 50 à 80 B.

Une course moyenne en taxi meter à Bangkok : 50 à 100 B.

Un litre d’essence à la pompe : 27 à 35 B.

Un ticket de métro/BTS à Bangkok : 15 à 42 B.

Location de voiture à la journée : 1 000 à 2 000 B.

Location de scooter à la journée : de 200 à 400 B.

Une chemise de confection locale : 250 B.

Un T-shirt : de 150 à 400 B selon la qualité.

Une heure de massage traditionnel : de 350 à 900 B.

Passeport et visas Passeport et visas en Thaïlande

Passeport. Il doit être valide six mois au minimum à compter de la date d’entrée dans le pays, comme partout.

Autorisation de séjour. Pas besoin de payer un visa si vous restez 30 jours ou moins en Thaïlande. Attention, depuis peu il arrive que certains douaniers demandent la preuve que vous aurez de quoi subvenir à vos besoins pendant la durée de votre séjour, et demandent de montrer environ 25 000 B en liquide (!). Un conseil : évitez de vous présenter à la douane dans une tenue trop « décontractée ».

Une prolongation de 30 jours de cette exemption de visa est possible si vous vous rendez dans un bureau d'immigration. Préparez deux photos et 1 900 B environ. Cette extension est à l'appréciation de l'officier, elle n'est pas garantie.
Des agences proposent également un « visa run » qui consiste à prolonger votre droit de séjour dans le territoire de 30 jours en faisant un aller-retour avec une frontière voisine (Myanmar ou Laos par exemple). Ce procédé ne peut pas être appliqué plus de trois fois par année civile.

E-visa. Un visa électronique est disponible depuis le 1er avril 2019. Ce service permettra aux ressortissants français d'obtenir une autorisation de séjourner sur le sol thaïlandais jusqu'à 60 jours, tout en évitant de se rendre à l'ambassade ou au consulat pour en faire la demande. Il faudra montrer un solde supérieur à 1 000 € sur votre compte courant, certifié par votre banque. Plus d'informations sur www.tourismethaifr.com

Visa retraités. Approuvé en novembre 2017 par les autorités et réservé aux ressortissants de 14 pays (l’Australie, le Japon, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, la Suisse, la Suède, le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis), le visa de 10 ans pour les retraités est délivré sous réserve de remplir certaines conditions. Il est donc désormais possible aux étrangers de plus de 50 ans de le demander.

Attention : si vous dépassez la date limite de votre séjour, vous aurez à régler la somme de 500 B supplémentaires par jour (lors d'un dépassement court). Les dépassements plus longs sont en plus sanctionnés d'interdiction temporaire de territoire (pouvant aller de quelques mois à plusieurs années...).

Permis de conduire Permis de conduire en Thaïlande

Si vous envisagez de louer une voiture, vous devez impérativement avoir plus de 18 ans. Vous devez aussi présenter un permis de conduire en cours de validité accompagné d’un permis de conduire international. Celui-ci s’obtient en mairie. Vous devrez présenter une carte bancaire de crédit ou de débit pour pouvoir retirer les clés du véhicule. La caution sera alors bloquée sur votre compte. Veillez à avoir un montant suffisant sur votre compte bancaire et à élever le plafond de vos dépenses si nécessaire. Ceci n’est valable que pour un séjour touristique de moins de 3 mois. Au delà, il vous faudra un permis de conduire thaïlandais.

Santé Santé en Thaïlande

Trousse à pharmacie. On peut se procurer les médicaments communs dans les pharmacies locales (évitez impérativement les médicaments vendus en dehors des officines, notamment sur les marchés, qui ne sont que de pâles copies). Il vaut mieux préparer sa pharmacie personnelle avant le départ. Les incontournables sont le paracétamol (dans ces régions du monde, évitez de consommer de l'aspirine qui, en cas de dengue, peut provoquer une fièvre hémorragique, paracétamol ou Efferalgan sont sans risque), des anti-diarrhéiques (pour stopper une diarrhée), des antibiotiques (contre l'origine d'une diarrhée, les infections pulmonaires, ORL et cutanées), un antiallergique et tout le nécessaire pour se protéger des piqûres d'insectes (insecticides et répulsifs). Une protection solaire est indispensable. Des pansements adhésifs et un désinfectant sont toujours utiles.

Coupures ou blessures légères. Les coupures provoquées par des coraux, les brûlures dues aux méduses, les piqûres d’oursins ou, plus graves, les lacérations provoquées par des poissons-pierres sont souvent difficiles à cicatriser (particulièrement vrai pour le corail). Il faut désinfecter immédiatement, retirer (s’il en reste) les filaments de méduse en y appliquant du vinaigre, dissoudre les épines d’oursins en employant… de l’urine. Dans le cas des poissons-pierres, il est recommandé d’immerger le pied blessé dans un bain d’eau très chaude, en attendant l’arrivée d’un médecin. Sous les tropiques, en raison de la chaleur et de l’humidité ambiante, le risque d’infection des plaies est plus grand qu’en région tempérée.

Morsures de serpent, piqûres de scorpion ou d’araignée. Dormez tranquilles, les « attaques » de ces bestioles sont rares : nous ne sommes pas en Amazonie ni dans le désert australien  !

Il est théoriquement recommandé de capturer l’animal coupable pour identification (facile à dire  !) ou au minimum de pouvoir le décrire avec précision, et de contacter ensuite l’hôpital le plus proche qui dispose en principe de l’anti-sérum correspondant (produit par la Snake Farm : Sawapha Institute à Bangkok). Avant de partir en randonnée, sachez qu’il existe des kits de sérum disponibles à la vente, mais qu’ils sont spécifiques à chaque poison (trop compliqué et trop cher) et nécessitent des injections intraveineuses (trop technique). Outre la pose d’un garrot (toujours risquée), il est conseillé de ne rien faire qui accélère le rythme cardiaque et par conséquent la diffusion du venin. Rassurez-vous, la plupart des scorpions thaïlandais ne sont pas mortels, mais inspectez tout de même vos chaussures avant de les enfiler le matin : ça ne coûte rien d’être prudent.
Par ailleurs, il faut admettre que les chaussures montantes (du type randonnée) constituent une meilleure protection que les habituelles sandales de vacances contre les bestioles qui n’auraient pas eu le temps de fuir à votre approche car, coup de chance, les « nuisibles » en question ont peur de l’homme et se sauvent (ventre à terre) à notre approche  ! Il est également bon de se rappeler que les serpents (à sang froid) adorent se chauffer au soleil sur les vieilles pierres… Faire un peu de bruit en marchant à travers les ruines et utiliser un bâton sur les mauvaises pistes à travers bois ne sont donc pas inutiles.

Vaccins obligatoires Vaccins obligatoires en Thaïlande

Aucun vaccin n’est exigé pour entrer en Thaïlande, à l’exception du vaccin contre la fièvre jaune si vous avez effectué un voyage récent dans une zone infectée. Les vaccins listés ci-dessous sont fortement recommandés par les autorités sanitaires françaises (source Institut Pasteur).
Les vaccinations mentionnées dans le calendrier vaccinal sont effectuées gratuitement dans les services de vaccination du secteur public (Centre de Protection Maternelle et Infantile, service municipal ou départemental de vaccination, par exemple). Renseignez-vous auprès de votre mairie ou du Conseil général de votre département.
La vaccination contre la fièvre jaune ne peut pas être effectuée par votre médecin traitant : vous devez vous rendre dans l’un des centres de vaccination habilités à effectuer la vaccination antiamarile et à délivrer les certificats internationaux de vaccination contre la fièvre jaune.
Un réflexe : contacter le bureau de représentation de la France, ou celui de l'Union européenne. Il se chargera de vous aider, de vous accompagner et vous fournira le cas échéant la liste des médecins francophones. En cas de problème grave, c’est aussi lui qui prévient la famille et qui décide du rapatriement. Pour connaître les urgences et établissements aux standards internationaux : consulter les sites www.diplomatie.gouv.fr et www.pasteur.fr.

Dengue. La dengue a effectué une percée significative en 2019 avec plus de 40 000 cas recensés et 62 décès dans le pays, soit presque le double qu'en 2018 ! Mais dès l'été suivant, le phénomène est retombé avec à peine 700 cas enregistrés. La dengue, jadis connue sous le nom de grippe tropicale ou de petit palus, est une infection virale, propre aux pays tropicaux. Elle est rarement mortelle. Les symptômes sont identiques à ceux d'une forte grippe : fièvre importante, maux de tête, courbatures, asthénie... Ne surtout pas prendre d'aspirine.

Encéphalite japonaise. La principale cause d'encéphalite virale en Asie, est présente en Thaïlande. Il s'agit d'une infection virale transmise par les moustiques Culex infectés. La vaccination est recommandée dans les situations suivantes : séjour avec exposition importante en milieu extérieur (camping, cyclisme…), plus particulièrement dans les zones rurales, notamment les rizières ; expatriation dans le pays, et toute autre situation jugée à risque par votre médecin. Une protection contre les piqûres de moustiques est recommandée.

Hépatite A. L’existence d’une immunité antérieure rend la vaccination inutile. Elle est fréquente lorsque vous avez des antécédents de jaunisse, de séjour prolongé à l’étranger ou si vous êtes âgé de plus de 45 ans. L’hépatite A est le plus souvent bénigne mais elle peut se révéler grave, notamment au-delà de 45 ans et en cas de maladie hépatique préexistante. Elle s’attrape par l’eau ou les aliments mal lavés. Si vous êtes porteur d’une maladie du foie, la vaccination contre l’hépatite A est hautement recommandée avant tout type de voyage où l’hygiène est précaire. Elle doit être effectuée en deux fois mais la première injection, un mois avant le départ, suffit à assurer une protection pour un voyage de courte durée. La deuxième (six mois à un an plus tard) renforce la durée de l’immunité pour des dizaines d’années.

Hépatite B. Risque élevé dans le pays. L’hépatite B est plus grave que l’hépatite A. Elle se contracte lors de rapports sexuels ou par le sang. Le vaccin contre l’hépatite B est à faire en deux fois à un mois d’intervalle (mais il existe des vaccinations accélérées en un mois pour les voyageurs pressés), puis un rappel six mois plus tard pour renforcer la durée de la protection.

Paludisme. Le paludisme est également appelé malaria. Consultez votre médecin pour connaître le traitement préventif adapté : il diffère selon la région, la période du voyage et la personne concernée. Éviter le traitement est possible si votre séjour est inférieur à sept jours (et sous réserve de pouvoir consulter un médecin en cas de fièvre dans le mois qui suit le retour.) En plus des cachets, réduisez les risques de contraction du palus en évitant les piqûres de moustiques (répulsif et vêtements couvrants). Entre le coucher et le lever du soleil, près des points d’eau stagnante et des espaces ombragés, les risques de se faire piquer sont les plus élevés.

La transmission du paludisme est localisée toute l’année aux zones frontalières avec le Myanmar (Birmanie), le Cambodge et le Laos. Pas de risque dans les villes (comme Bangkok, Chiangmai et Pattaya), dans les centres urbains, sur l’île de Samui et dans les principales stations touristiques de l’île de Phuket.
- Bordure ouest du pays et sud-est du pays : risque de paludisme uniquement en milieu rural. Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine sont recommandées pour les séjours en milieu rural, quelle que soit la période de l'année.
- Reste du pays : absence de risque de paludisme.

Rage. La rage est encore présente dans le monde. Il faut donc éviter tout contact avec les chiens, les chats, les singes, et autres mammifères pouvant être porteurs du virus. L’apparition des premiers symptômes (phobie de l’air et de l’eau) varie entre 30 et 45 jours après la morsure. Une fois ces symptômes constatés, le décès intervient en quelques jours, dans 100 % des cas. En cas de doute, suite à une morsure, il faut donc absolument consulter un médecin, qui vous administrera un vaccin antirabique associé à un traitement adapté. Le vaccin préventif ne dispense pas du traitement curatif en cas de morsure.

Typhoïde. La fièvre typhoïde est une infection bactérienne qui se traduit par de fortes fièvres, une diarrhée fébrile et des troubles de la conscience. Les formes les plus graves peuvent engendrer des complications digestives, neurologiques ou cardiaques. La période d’incubation de la maladie varie entre dix et quinze jours. La contamination se fait par les selles ou la salive, de manière directe (contact avec une personne malade ou un porteur sain) ou indirecte (ingestion d’aliments contaminés : crudités, fruits de mer, eau et glaçons). Le vaccin, actif au bout de deux à trois semaines, vous protège pour trois ans. En cas de contamination et de non-vaccination préventive, un traitement par les fluoroquinolones sera préconisé.

Sécurité Sécurité en Thaïlande

La Thaïlande n’a pas la réputation d’un pays dangereux en matière d’agression et les incidents graves concernant les touristes sont rares (méfiance tout de même à Koh Tao). Mais il y a toujours des risques de vol dans les secteurs touristiques, lieux de prédilection des « malfaisants » : donc, inutile de tenter le voleur  ! La violence proprement dite existe en Thaïlande. La plupart des crimes sont des règlements de comptes mafieux ou des drames de jalousie. Les quelques agressions concernant les Occidentaux sont liées au trafic de drogue et à la prostitution. Mais si vous ne manquez de respect à personne, les risques sont quasi nuls. Par ailleurs, évitez de voyager seul à proximité des frontières « à risque » en raison des trafics toujours possibles. La presse et le gouvernement, pour des raisons évidentes, sont particulièrement discrets sur le sujet. Évitez la côte sud-ouest du golfe de Thaïlande. Les villes Pattani et Yala sont particulièrement dangereuses en raison du conflit qui oppose Bangkok aux musulmans séparatistes de la région.

Décalage horaire Décalage horaire en Thaïlande

Par rapport à la France, compter +5 heures en été et +6 heures en hiver (en fait +7 heures GMT).
La nuit tombe assez tôt – vers 18h30 –, mais l’animation des rues se poursuit beaucoup plus tard : la température étant évidemment plus agréable que durant la journée.
Le soleil se lève très tôt : 5h30 ou 6h. C’est l’occasion d’en profiter pour se promener dans les rues et observer l’activité matinale. L’après-midi est propice aux visites de musées ou de temples, où l’on est à l’abri du soleil.

Langues parlées Langues parlées en Thaïlande

La langue officielle du pays est le thaïlandais (ou siamois), et compte environ 66 millions de locuteurs. On l'appelle aussi thaï an ou plus anciennement le siamois. Il appartient au groupe tai de la famille des langues tai-kadai, famille d'une centaine de langues parlées dans la péninsule indochinoise et en Chine du Sud par environ 100 millions de locuteurs. Plusieurs langues « sœurs » sont également parlées dans le pays, notamment dans le Nord-Est (Isaan). Le Thaï du sud est parlé par la majorité des Pak Tai, soit environ 5 millions de personnes réparties dans 14 provinces du sud du pays.

Le thaï utilise un ensemble de signes dérivés de l'alphabet khmer. Il n'y a pas de standard officiel pour transcrire le thaï en alphabet latin, ne vous étonnez donc pas de voir un même nom, de ville ou autre, orthographié de différentes manières.

L’anglais est largement pratiqué par la population, de façon basique mais suffisante pour la compréhension, excepté dans certaines zones rurales. Les touristes allemands, néerlandais, scandinaves et même chinois ou japonais s’expriment couramment en langue anglo-saxonne. Même les expatriés français sont obligés de se débrouiller en anglais, à défaut de maîtriser le thaï. Les familles de souche chinoise étant nombreuses en Thaïlande, la langue chinoise est également répandue.

Communiquer Communiquer en Thaïlande

La couverture téléphonique est excellente dans les grandes villes et la plupart des régions. Cependant, dans certaines zones plus reculées, notamment dans les montagnes du nord du pays, seul le téléphone satellite fonctionne, et encore. Si vous prenez un abonnement mobile en Thaïlande, nous vous recommandons l’opérateur DTAC qui jouit d’une bonne couverture un peu partout.
Concernant le wifi, trouver une connexion n'est pas un problème. Les aéroports, établissements hôteliers, restaurants, cafés, bars, lieux culturels, et parfois même les bus et les salons de massage (!) sont équipés en wifi gratuit. En revanche, dans les régions les plus reculées, notamment sur certaines îles isolées, l’accès à Internet peut être compliqué, voire inexistant.

Electricité et mesures Electricité et mesures en Thaïlande

Électricité. La tension standard est 220 volts. Les prises femelles sont à deux ou trois fiches et elles sont en principe compatibles avec les prises mâles européennes. Certains hôtels ont encore des prises à l’américaine (2 fiches plates), mais on peut trouver des adaptateurs sur place.

Poids et mesures. En théorie, le système décimal a été adopté : mètre et kilogramme. Mais pour évaluer des superficies de terrain, les Thaïs utilisent encore la mesure appelée rai qui équivaut à 1 600 m².

Bagages Bagages en Thaïlande

Un conseil : dans la mesure du possible voyagez léger, il y a de quoi s’équiper sur place  ! Mais attention, évitez les imitations de marques connues, vous risquez une amende pour trafic et usage de contrefaçon lors de votre retour en France… sans parler des poursuites en justice. En cas de suspicion, la franchise avec les douaniers est de rigueur.

Équipement pour le Nord : une petite laine pour les soirées qui parfois sont fraîches et un sac à viande pour les bivouacs en forêt, normalement suffisant et plus léger qu’un sac de couchage. De bonnes chaussures montantes qui vous protègent le pied et la cheville. Des sandales pour patauger dans les rivières ou se déchausser facilement avant de visiter un temple. Des vêtements de toile pas trop fragiles feront l’affaire. Un coupe-vent assez étanche ou une cape de pluie seront toujours utiles en cas d’averse. Une écharpe de coton peut s’avérer utile en toutes circonstances (protection de la nuque en cas de fraîcheur subite ou de soleil torride, serviette occasionnelle, bandage de fortune, couvre-chef improvisé).

Équipement pour le Sud : préférez des vêtements légers : shorts, chemises ou robes de coton. Pour le soir, un sweat-shirt ou une chemise épaisse fera l’affaire, sans oublier un pantalon de toile léger pour se protéger des moustiques. Un chapeau ou une casquette contre les ardeurs du soleil. Des sandales pour se protéger les pieds des coupures sur le corail. Un maillot de bain en prévision des journées à la plage et autres plongées dans les eaux turquoise  ! Un T-shirt permet d’éviter les coups de soleil sur le dos quand on s’adonne au snorkeling. Et, bien sûr, des lunettes de soleil  !