De l’aéroport au centre-ville au Costa Rica

Il existe deux aéroports d’envergure internationale dans la capitale de San José, l'aéroport international Juan Santamaría et l’aéroport Tobias. Un autre aéroport, celui de Daniel Oduber, se trouve à Libéria. Si la voiture et le bus sont les moyens de transport les plus répandus dans le pays, l’avion reste le moyen le plus rapide d’atteindre les régions les plus éloignées de la capitale. En 30 minutes à peine et en moyenne, au départ de San José, il est facile de rejoindre Tortuguero, Drake Bay, Puerto Jimenez, Golfito, Tamarindo, Nicoya, Libéria, La Fortuna ou Quepos. Deux compagnies opèrent des liaisons quotidiennes partout dans le pays pour 100 US$ en moyenne le trajet : il s'agit des compagnies Nature Air et Sansa. D’ailleurs, Nature Air propose également des vols plusieurs fois par semaine vers ses voisins du Panama (Bocas del Toro) et du Nicaragua (Managua). Les tarifs et le gain de temps sont très attractifs. Enfin, ceux qui appréhendent les voyages en avion doivent être toutefois prévenus : les vols s’effectuent dans de petits appareils dont la capacité excède rarement vingt personnes et cela peut secouer en cas de mauvais temps. Quant aux bagages, il est préférable de voyager léger. En moyenne, ils ne doivent pas excéder 12 à 15 kg par pièce, le bagage à main se limitant à un sac à main, un ordinateur portable ou un appareil photo.

Arrivée en train au Costa Rica

Si le train a connu son âge d’or au XIXe siècle, ce moyen de transport a connu un fort déclin. Dans la région de Puntarenas ou de Puerto Limon, vous pourrez voir quelques vestiges de chemins de fer laissés à l’abandon et non entretenus. Actuellement voué aux marchandises, le train refait peu à peu son apparition notamment dans la région de San José. Des lignes quotidiennes offrent la possibilité aux locaux comme aux visiteurs de rejoindre la proche banlieue en quelques minutes et pour 2 US$ le ticket.

Arrivée en bateau au Costa Rica

Le bateau à moteur (lancha), plus ou moins puissant, est l’un des moyens de locomotion les plus utilisés pour traverser les lagunes du Costa Rica et rejoindre les régions de Tortuguero et de Bahia Drake (au départ de Sierpe), pour relier Puerto Jimenez à Golfito ou encore pour naviguer sur le lac Arenal. Si vous passez dans la région de Puntarenas, il faudra emprunter le ferry pour atteindre le golfe de Nicoya en une heure, et ainsi éviter quelques heures de route. Les horaires sont de plus en plus respectés, pensez donc à arriver une heure avant le départ à l’embarcadère (que l’on appelle muelle). Les traversées offrent de beaux moments de contemplation face à des panoramas époustouflants.

Transports en commun au Costa Rica

Le Costa Rica possède quatre points d’entrée terrestres – deux avec son voisin du Nicaragua (Los Chiles et Peñas Blancas), deux avec le Panama (Paso Canoas, au sud et Sixaola, au nord). Une fois à l'intérieur des frontières du Costa Rica, il est très facile de se déplacer en bus : le pays possède une kyrielle de compagnies de bus. A San José, la capitale, il n’existe pas de gare routière centrale. Les terminaux de bus sont dispatchés un peu partout dans la ville et cela peut être un véritable casse-tête au début pour s’y retrouver, d’autant que chaque terminal est dédié à une région précise. Renseignez-vous auprès de votre hôtel ou auprès des hôtes de votre hébergement au préalable pour savoir où vous rendre. En dehors de San José, toutes les villes ne disposent pas d’un terminal de transports. Il se peut en outre qu’il y ait des arrêts différents selon la destination. Pour vous aider pour vos correspondances en bus, consultez le site Horariodebuses.com. Les bus offrent un confort simple pour des trajets économiques et courts (jusqu’à 6 heures pour les plus longs).

Vélo, trottinette & co au Costa Rica

On croise beaucoup de cyclistes sur certaines routes du pays comme près des volcans Poas et Turrialba. Mais c’est surtout pour la pratique du sport. Au niveau des motards ou adeptes des deux-roues, ils sont de plus en plus nombreux en raison de l’augmentation constante des prix du carburant. Il convient d’être très prudent car la circulation sur les routes costariciennes est dense et parfois dangereuse sur les pistes. Débutant s’abstenir !

Avec un chauffeur au Costa Rica

Les taxis sont légion dans la capitale où ils sont rouges et disposent pour la plupart d’un taximètre qui fonctionne. Dans le cas contraire, s’accorder au préalable sur le prix de la course. Il est rare d’attendre longtemps un taxi libre. A San José comme dans les autres villes du pays, vous pouvez vous faire recommander un taxi de confiance ou le faire appeler par votre hôtel, ce qui reste une garantie non négligeable. Dans certaines régions, le taxi est un 4x4 ou un minibus qui peut transporter plusieurs personnes. Si vous avez la possibilité de vous regrouper avec d’autres personnes, cela permettra de faire baisser le prix de la course pour chacun. Enfin, parfois, le taxi peut aussi se transformer en quad ou en cheval et ne prendre qu’un passager à la fois avec un ou deux bagages légers, en raison de pistes ou de routes inondées par des rivières en crue. Pensez donc à demander lors de votre réservation si vous êtes dans des provinces comme celle de la péninsule d’Osa, le Golfo Dulce ou certaines régions isolées.

En voiture au Costa Rica

Malgré le relief accidenté que présente le pays, pas de panique ! La grande majorité des routes ont été goudronnées partout dans le pays. L’état des routes principales comme secondaires s’est réellement amélioré depuis 2010 mais attention toutefois en vous écartant des axes routiers : il se peut que vous rencontriez des nids-de-poule des routes étroites ou non pavées, des courbes, des glissements de terrain et un manque de précision sur les panneaux de signalisation. Pour pouvoir traverser le pays, il est donc courant pour les touristes de louer une voiture de location, chose devenue plus que courante et facile au Costa Rica, à condition de disposer d’un permis (le permis de conduire international n’est pas exigé) et d’une carte bancaire internationale (une caution sera bloquée à partir de cette dernière alors prévoyez suffisamment de fonds sur votre compte). Sur les routes asphaltées comme les pistes, on vous recommande impérativement un 4x4, même le plus petit. Vous ne le regretterez pas et pourrez ainsi découvrir des régions moins accessibles aux voitures de type citadine. Par contre, on vous déconseille de rouler de nuit. Vous éviterez ainsi quelques mésaventures en cas d’absence de signalisation et de rencontres d’animaux sur votre chemin. A noter que le passage de la frontière pour se rendre dans un pays voisin est interdit. Il est important de rappeler de respecter les feux tricolores (qui sont suspendus au-dessus du sol comme aux Etats-Unis et non sur le côté droit de la route) et les limitations de vitesse : de fréquents contrôles de police et de vitesse ont lieu notamment sur la Panaméricaine. Des radars automatiques sont également dispatchés dans les abords de la capitale... et les amendes peuvent être très salées (jusqu’à 600 US$ pour un dépassement de la vitesse de 20 km/h). Le port de la ceinture et l’interdiction de faire voyager les enfants de moins de 12 ans à l’avant doivent également être respectés sous peine d’amende. D’ailleurs, ne payez pas directement votre contravention au policier mais au loueur de voitures ou auprès de certaines banques. Du fait de la modernisation et de l’entretien des chaussées, des autoroutes à péage voient de plus en plus le jour. Sur ces voies, le dépassement se fait en règle générale sur la droite... pour ensuite se rabattre sur la gauche. Ne soyez donc pas étonné de vous retrouver derrière une voiture sur la voie de gauche qui ne voudrait pas se rabattre à droite. Enfin, à la station-service, vous n’aurez pas à descendre de la voiture, un pompiste viendra vous servir.Certaines routes restent encore à l’état brut et sont des pistes sur lesquelles les adeptes de tout terrain pourront vraiment s’amuser... en respectant le code de la route ! Les traînées de poussière peuvent être un danger réel pour les usagers de deux-roues qui se retrouveraient derrière... alors, pensez à eux et restez prudents. Sur une carte, il ne faut pas se fier aux distances : pour parcourir une centaine de kilomètres il vous faudra parfois plus de 3 heures. Les reliefs, l’état des routes et le trafic dense multiplient les durées de trajet.

Accessibilité au Costa Rica

Destination écotouristique par excellence, le Costa Rica promet son lot d'aventures parmi ses beautés naturelles. Toutefois, pour partir à l'aventure, l'accessibilité des lieux peut parfois se révéler contraignante pour certaines personnes en situation de handicap. Bien évidemment, depuis le milieu des années 1990, une loi (la loi 7600) évite toute discrimination et oblige les infrastructures à se mettre aux normes afin de faciliter au maximum la vie des personnes en situation de handicap. Sur place, la réalité se révèle parfois décevante : les restaurants, hôtels et autres transports publics ne disposent pas forcément des équipements adaptés. Toutefois, le pays fait de plus en plus d'efforts. En termes d'hébergement, vous pouvez vous baser sur la liste des membres de l’association la Red Costarricense de Turismo Accesible (Réseau Costaricien du Tourisme Accessible), une association de référence pour le tourisme accessible au Costa Rica. De plus en plus d'agences locales assurent une sélection d'établissement adaptés en plus d'une assistance 24h sur 24. Pour votre arrivée à l'aéroport international, n'hésitez pas à contacter Sky Cap, une société dédiée aux personnes à mobilité réduite.

Les attrape-touristes au Costa Rica

Nous recommandons seulement les taxis officiels de couleur rouge avec un triangle jaune sur la porte. Assurez-vous dès le départ que le compteur est bien allumé : ces taxis sont réglementés et tenus d'utiliser un compteur généralement surnommé "Maria". Si le chauffeur refuse d'allumer le compteur ou n'en a pas, sortez et appelez un autre taxi. Quand vous prenez le bus, veillez à bien garder vos effets personnels avec vous.