De l’aéroport au centre-ville en Estonie
Arrivée à Vilnius – Lituanie : Situé à 5 km de la ville, l’aéroport a été complètement rénové est s'agrandit encore. On y trouve des agences de location de voitures, un bureau de change et un office de tourisme. Le réseau Wifi est gratuit.
– Les bus n° 1 et 2 relient l’aéroport aux gares routière et ferroviaire, le bus n° 3G rejoint le centre-ville (parc Lūkiškių), le bus n° 88 est une bonne solution pour rejoindre la vieille ville quand au N88, il circule de nuit. Achetez votre ticket directement dans le bus (1 €) ou à l'avance via l'appli Trafi (0,65 € pour une demi-heure, 0,90 € pour une heure).
– Comptez environ 10 € en taxi pour gagner le centre-ville. Devant l’aéroport se trouve une station de taxis, toutefois les taxis de l’aéroport appliquent une surtaxe et les prix peuvent flamber jusqu’à 40 € pour une course jusqu’au centre-ville. Pensez à Bolt, le service de VTC.
– Un train express relie l’aéroport à la gare des trains. Le trajet dure 7 minutes et le prix du ticket est 0,80 €. On peut acheter le ticket auprès du conducteur, dans le train. La fréquence du train est d’environ une fois par heure de 8h15 à 18h30 et on peut consulter l’horaire sur le site ltglink.lt.
Arrivée à Riga – Lettonie : À 13 km du centre. L’aéroport comporte un terminal. L’enregistrement s’effectue au niveau 2. Les arrivées sont situées au niveau 1. Une consigne en sous-sol garde les bagages pour 5 € par jour.
– En voiture. De Rīga, prenez l’autoroute A10, puis la sortie P133. Suivez les panneaux indiquant l’aéroport international de Rīga. Le trajet dure de 15 à 20 minutes, en fonction de la circulation. Le parking courte durée est situé juste devant le terminal et coûte 1,50 € la demi-heure. Le parking longue durée se trouve le long de l’autoroute A10 et coûte 8 € par jour (24h).
– En bus. Depuis l’aéroport, la ligne de bus 22 dessert le centre-ville sur l’avenue Janvāra au numéro 13 et la gare centrale entre 5h30 et 22h40 . Le trajet dure environ 30 minutes, et le billet coûte 1,50 € (achat aux automates à l'arrpet de bus, au stand Narvesen ou via l'app Mobility), 1,81 € directement auprès du chauffeur, avec une carte bancaire. L’arrêt de bus est situé au fond du parking de l’aéroport. Les horaires sont disponibles au bureau d’information et à l’arrêt de bus. De l’aéroport, un bus part environ toutes les demi-heures pour le centre. Du centre, le bus 22 part d’Abrenes et passe par la gare centrale et l’avenue Janvāra au numéro 13 (l’arrêt de bus est en face de la gare routière du côté de la vieille ville). Les horaires sont consultables sur le site www.rigassatiksme.lv (en anglais).
– En taxi. La station de taxis se trouve devant le terminal, au niveau 1, aux arrivées. Le trajet jusqu’au centre-ville dure environ 15 minutes. Le prix moyen d’une course jusqu’au centre-ville est de 15 €.
Arrivée à Tallin – Estonie : L’aéroport se trouve à 4 km du centre-ville de Tallinn, en direction de Tartu. Pour les vols locaux et internationaux, il n’est pas nécessaire de se présenter à l’enregistrement plus de 1h30 à l’avance. Une consigne est mise à la disposition des voyageurs et le Wifi est disponible partout. L’aéroport est très proche du centre-ville, 3 km à peine. Pour gagner le centre depuis l’aéroport, le bus n° 2 direction Balti Jaam (la gare centrale) part toutes les 15 à 30 minutes et effectue le trajet en 10 minutes environ. L'autobus 15 rejoint le centre-ville avec comme terminus Estonia. L’arrêt Lennujaam est celui de l’aéroport. Le ticket s’achète à l'automate à l'aéroport, directement dans le bus, en « swipant » votre carte bancaire sans contact sur un validateur ou via l'app ou le site Web pilet.ee. Un départ est prévu toutes les 20 à 30 minutes de l’aéroport et relie en 15 minutes le centre-ville ; le coût du ticket est celui d’un ticket urbain normal, 2 €. Arrêts : Bussijama (gare routière) – Sojamae – près du Sokos Hotel Viru. En taxi, la course coûtera environ 12 €, un peu moins avec Bolt.
Arrivée en train en Estonie
Le train n’est pas le point fort des pays baltes. Le réseau est longtemps resté vétuste, tout comme les trains. Les trois pays font des efforts pour rénover le réseau (surtout l'Estonie et la Lituanie), mais les travaux nécessitent beaucoup de temps et de ressources. Les liaisons sont encore lentes et moins fréquentes que celles en bus. En revanche, le train est un peu moins cher que le bus, sauf en Lituanie (on comprend vite pourquoi !).
Des liaisons internationales avec les capitales d’Europe orientale (Minsk, Moscou, Kiev…) sont assurées par des trains de nuit, héritage du passé soviétique. Ces trains sont fiables, confortables, et leur prix est plus qu’abordable. Le passage des frontières est souvent très long, car le train entier est fouillé par les douaniers.
Trains lituaniens : www.ltg.lt
Trains lettons : www.pv.lv
Trains estoniens : www.elron.ee
Tous les sites des prestataires comportent une version en anglais et une application mobile.
Arrivée en bateau en Estonie
En Estonie, les ferrys qui partent du port de Virtsu assurent la traversée toutes les heures en été ou toutes les deux heures le reste de l’année, et arrivent à Kuivastu, sur l’île de Muhu, qui est reliée à Saaremaa par une digue. Penser, pour les véhicules, à réserver bien à l’avance, et à acheter un billet de retour dès l’arrivée sur l’île (on ne peut acheter ce billet au terminal de départ). Pour plus d’info : www.saaremaa.ee et www.tuulelaevad.ee
Depuis l’île d’Hiiumaa, prendre le ferry au port de Sõru ; le ferry accoste sur l’île de Saaremaa à Triigi.
Le port de Rīga, en Lettonie, est relié à l’île de Saaremaa par un service de ferrys qui dessert le port de Roomassaare.
En Lituanie, le port de Klaipėda vous permet de rejoindre en ferry de nombreuses destinations comme l'Allemagne, le Danemark, la Suède…
Transports en commun en Estonie
Le bus est le moyen de transport le plus populaire, le moins cher et donc le plus pratiqué dans les pays baltes et dans l’enclave de Kaliningrad. Les réseaux nationaux de bus fonctionnent très bien et sont remarquables de ponctualité. Les bus des grandes lignes peuvent même être parfois confortables (prendre les express, symbole E). Les grandes villes sont également reliées par des minibus, plus petits donc, mais plus rapides. S’adresser à l’avance à la gare de bus ou directement aux chauffeurs. Les prix sont très peu élevés. Les minibus coûtent un peu plus cher que le bus et un supplément pour les bagages est demandé.
Pour information, au contraire de certains pays européens, la réservation à l’avance est surtaxée.
Vélo, trottinette & co en Estonie
Dans l’ensemble des pays baltes, le vélo est un moyen de locomotion en plein développement. Les pistes cyclables en ville sont de plus en plus nombreuses, surtout dans les trois capitales. Il faut toutefois rester prudent car les voitures n’ont pas encore l’habitude de composer avec les deux-roues. À la belle saison, le vélo est un mode d’exploration du pays fortement recommandé : découverte de la nature, peu de dénivelés topographiques et liberté de circulation.
Avec un chauffeur en Estonie
Uber n'est pas disponible sur place, mais il existe l'application Bolt. Le gros avantage : il y a une base fixe plus un prix au kilomètre. Pas de mauvaise surprise en cas d'embouteillage !
En voiture en Estonie
Les routes baltes sont réputées dangereuses à cause de l’imprudence des conducteurs (notamment en Lituanie) et des difficiles conditions en hiver. Il convient donc d’être vigilant et d’avoir sur soi tous les papiers nécessaires (permis, assurance obligatoire, lettre du propriétaire du véhicule autorisant sa conduite si ce n’est pas vous). Attention également car les policiers ont l’éthylotest facile ! On trouvera, dans les librairies des trois États, un très bon guide des routes, le Baltijas Valstis, présenté par région et qui fournit les plans de 56 villes baltes.
En Lituanie. Le pays détient le triste record d’Europe du nombre de tués sur les routes. Lorsqu’on est au volant, tout s’explique : déboîtement sur ligne blanche, passage à trois véhicules sur une route à double sens, manœuvres en ville hallucinantes, etc. Si vous souhaitez circuler en voiture lors de votre périple, gardez bien en tête que la Lituanie n’est pas la reine des indications, même si elle est mieux dotée que ses voisins baltes.
En effet, les panneaux sont rares. Il faut donc avoir un sens de l’orientation plutôt développé, se doter d’un très bon copilote, mais aussi d’un GPS, et s’armer de patience. En plus de la Via Baltica qui relie Helsinki à Varsovie (mais qui ne passe pas par Vilnius), deux autoroutes principales desservent la Lituanie : la A1, entre Vilnius et Klaipėda, et la A2, entre Vilnius et Panevėžys. Elles sont correctes, rapportées aux standards de l’Europe occidentale. Leurs bas-côtés ne sont pas toujours aménagés, et on peut y voir circuler toutes sortes de véhicules comme des charrettes tirées par des chevaux, bien que ce phénomène soit interdit. La limite de vitesse sur autoroute est de 130 km/h (sauf entre Vilnius et Kaunas où elle est de 100 km/h). Elle est de 60 km/h en ville et de 90 km/h sur les routes nationales, où il faut être attentif aux obstacles imprévus : trous d’égout, arbres, pierres, etc. Attention, il faut dorénavant mettre ses phares, de jour comme de nuit, et ce toute l’année.
En Lettonie. On roule à droite, en respectant les panneaux de signalisation internationaux. Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire. En conduisant, il faut toujours avoir les originaux du certificat d’immatriculation de l’automobile et du permis de conduire avec soi. Une limitation de vitesse à 50 km/h est de rigueur dans les lieux habités. Ailleurs, à défaut d’autres restrictions, la limitation remonte à 90 km/h. Le taux d’alcool maximal autorisé dans le sang est de 0,5 g/l. La possession d’une carte internationale d’assurance, dite « carte verte », est obligatoire ! Pour trouver des réponses aux questions relatives à l’assurance de votre véhicule, téléphonez au +371 7 28 8501. Vos lumières doivent être allumées tout le temps, que ce soit pendant la nuit ou pendant la journée, durant toute l’année. Il va de soi que l’usage du téléphone portable est prohibé au volant. Sur les routes, les panneaux illustrant un outil signalent la présence d’un garage dans le coin.
En Estonie. L’état des routes s’est amélioré depuis l’entrée du pays dans l’UE ; les grands axes de circulation, ayant fait l’objet d’importants et récents travaux de réfection, sont praticables en toute saison. La signalisation est bien visible la nuit et le marquage au sol est présent même sur les petites routes. En cas d’accident, appeler obligatoirement la police, seule habilitée à dresser un constat. Ni les véhicules, ni les blessés ne doivent être déplacés.
La conduite s’effectue à droite. La vitesse maximale autorisée sur route est de 90 km/h, en agglomération 50 km/h. Attention : les phares doivent être allumés toute la journée en toute saison. Le téléphone mobile n’est autorisé au volant qu’avec l’utilisation d’un kit mains libres. Les assurances automobiles européennes sont valables (vérifier la mention EE sur la carte verte), y compris pour les véhicules de location. Un permis de conduire international n’étant plus nécessaire depuis l’entrée de l’Estonie dans l’Union européenne, un permis de conduire français en cours de validité suffit. Il convient également de se munir de l’original de la carte grise du véhicule, exigée à l’entrée du territoire estonien. Vérifiez bien que l’Estonie figure sur votre carte verte. Si ce n’est pas le cas, une assurance temporaire peut être prise pour les voitures de tourisme 24h/24 à tous les postes-frontières. Le taux d’alcoolémie limite autorisé est 0,2 g/l. Les contrôles de police auprès des conducteurs sont fréquents sur les routes nationales et les amendes peuvent aller jusqu’à 1 200 € (avec suspension du permis).
Stationnement.
– En Lituanie. La vieille ville de Vilnius est accessible en voiture, mais le stationnement est payant de 8h à 20h.
– En Lettonie. La vieille ville de Rīga n’est accessible que pour les riverains ou après l’affranchissement d’une taxe. Au centre, les places sont rares et chères. Penser à mettre de l’argent dans les parcmètres de Rīga, sinon l’amende ou le sabot ne sont pas loin !
– En Estonie. Le stationnement situé dans le centre-ville et dans la vieille ville de Tallinn, mais aussi à Pirita, est payant. Vous pouvez payer dans les horodateurs dans la rue. Dans certains endroits, les tickets sont directement vendus par des gardiens de parking. Stationnement payant dans les rues du centre-ville : en semaine de 7h à 18h, le samedi de 8h à 15h. Le dimanche et jours fériés, le stationnement est gratuit. Le premier quart d’heure est gratuit dans Tallinn, sauf dans la vieille ville.