De l’aéroport au centre-ville en Islande

Les navettes de l'aéroport jusqu'au centre-ville arrivent à la gare routière BSI de Reykjavik. C'est le point de départ de la plupart des bus réguliers, des bus vers l'aéroport de Keflavik (Fly Bus) et des excursions au départ de Reykjavik. Le bâtiment ne paye pas de mine mais compte des guichets pour l'achat de billets, une cafétéria recommandable, des toilettes, un point info et une consigne à bagages.

Le prix moyen du transfert en bus est d'une trentaine d'euros le trajet selon la compagnie et les options (s'il y a un point de dépose à votre hôtel par exemple).

Plusieurs compagnies de taxi vous emmènent à l'aéroport, mais le prix du trajet est relativement élevé : entre 100 et 150 € environ, pour une à quatre personnes.

Arrivée en train en Islande

Il n'y a actuellement pas de ligne ferroviaire pour se déplacer en Islande, et ce n'est pas en projet.

Arrivée en bateau en Islande

Différentes lignes de ferries existent dans le pays, elles sont évoquées dans les sections correspondantes : Reykjavík - Viðey ; Stykkishólmur - Flatey - Brjánslækur ; Ísafjörður - Réserve naturelle d’Hornstrandir ; Dalvík - Grímsey ; Arskógssandur - Hrísey ; Landeyjahöfn - Vestmannaeyjar.

Compagnies pour les fjords  : Borea Adventures (www.boreaadventures.com - Tél. +354 456 3322), Strandferdir (https://strandferdir.is/ - Tél. +354 849-4079 ou +354 780-7787).

Pour aller en Islande depuis le Danemark ou via Îles Féroé : Smyrril Line (www.smyrilline.fr - Tél. +494 312 00886).

Pour aller aux îles Vestmann : Herjólfur (https://herjolfur.is/ - Tél. +354 481 2800).

Transports en commun en Islande

Les cars et les bus islandais, souvent 4×4, sont confortables, ponctuels et pratiques à utiliser. Ils permettent de parcourir tout le pays à moindres frais tout en prenant le temps d’admirer les paysages changeants – les chauffeurs s’arrêtent d’ailleurs à certains endroits pour vous laisser contempler de plus près une cascade ou un fjord magnifique. Principal transport en commun, le bus vous permet de côtoyer les Islandais et de rencontrer d’autres voyageurs. Les bus transportent aussi le courrier ou encore diverses marchandises et s’arrêtent dans les fermes isolées pour faire des livraisons. Il est possible de se faire déposer quelque part sur le parcours et de se faire récupérer plus tard, ou bien ailleurs en faisant ainsi une partie du trajet par un autre moyen de transport, à vélo ou à pied… On peut aussi, par le bus, envoyer ses bagages où l’on veut. Les cyclistes fatigués ou trempés peuvent faire transporter leur vélo dans le bus, en payant un supplément.

Le réseau de bus est relativement dense, mais a souffert en raison de la pandémie et de nombreuses lignes historiques sont supprimées. Certaines ont encore un avenir incertain, notamment celles bien connues des randonneurs qui permettaient de mener aux Hautes Terres. Si vous avez voyagé/randonné en Islande avant 2019, ne vous fiez pas à vos souvenirs ! Si vous prévoyez un voyage en bus vers certaines régions plus excentrées comme les fjords de l'Ouest ou les Hautes Terres, redoublez de vigilance dans votre préparation et vérifiez que les lignes prévues dans votre itinéraire fonctionnent encore (y compris celles qui sont citées dans ce guide). En cas de doute, n'hésitez pas à contacter les offices de tourisme régionales.

Les dessertes sont, bien sûr, plus nombreuses le long de la route n° 1. Cet axe est ainsi desservi quotidiennement pendant l’été. Durant cette même saison, de nombreux bus rejoignent les sites touristiques tout autour et à l’intérieur du pays. Ces lignes secondaires permettent de même de traverser le grand désert intérieur (juillet-août). Mais attention, leur fréquence est moindre et certaines zones, comme les fjords de l’Ouest, s’avèrent parfois difficiles à visiter en ne comptant que sur le bus. En hiver, la plupart des lignes ne fonctionnent plus, y compris sur certaines portions de la route n° 1.

La gare routière BSI de Reykjavík est le point de départ de nombreux voyageurs. Toutes les informations y sont données, tous types de tickets et forfaits peuvent y être achetés. Ailleurs, ces tickets peuvent être achetés aux arrêts, dans les gares routières ou directement dans le bus. Ils vous paraîtront sans doute assez chers, mais il existe heureusement des forfaits très pratiques et avantageux à condition d’utiliser fréquemment les bus pendant une période d’au moins une semaine.

Plusieurs compagnies proposent des bus pour voyager en Islande, comme Reykjavik Excursions, Trex… Cela vaut le coup de comparer les offres pour choisir les plus adaptées à votre besoin. Vous trouverez de nombreuses informations en vous référant directement aux sites Internet des principaux autocaristes nationaux : Trex (www.trex.is), Reykjavík Excursions (www.re.is).

La compagnie de bus Strætó (www.straeto.is) propose de nombreuses lignes de bus pour voyager dans la capitale et dans tout le pays. Le prix moyen d'un ticket de bus Straeto est de 570 Kr. Vous pouvez l'acheter directement sur l'application Klappid qui est très pratique, vous pouvez également repérer en direct votre bus et les lignes en circulation sur l'application Straeto.

La Reykjavik City Card est idéale. Elle vous donne accès gratuitement aux transports, musées, piscines et également à des activités à tarif réduit dans la capitale.

Bien qu'il ne s'agisse pas d'une source officielle, le site https://publictransport.is/ est une véritable mine d'or pour préparer votre itinéraire. Sur leur carte, vous retrouverez toutes les informations sur les lignes de bus, lignes d'avion et ferries dans tout le pays. Bien sûr, une vérification s'impose toujours, mais c'est un très bon début pour faire votre itinéraire.

Vélo, trottinette & co en Islande

Le service Hopp (https://hopp.bike/) s'est déployé dans plus d'une vingtaine de villes islandaises et permet de louer une trottinette électrique pour une courte durée. Pour l'utiliser, vous devez télécharger l'application dédiée.

Avec un chauffeur en Islande

Le taxi est ici en monopole et la législation islandaise encadre strictement le nombre de taxis autorisés dans le pays. De même, certaines compagnies proposent aussi bien des transferts que des excursions. Le prix est en fonction du kilomètre parcouru (environ 2 € le kilomètre), mais peut dépendre aussi du temps. Le tarif est relativement élevé en comparaison avec d'autres pays, et ce n'est pas le moyen de transport privilégié pour se déplacer.

De manière générale, nous vous conseillons de limiter l'utilisation du taxi à vos déplacements dans la capitale ou pour la rejoindre, car celui-ci devient vite hors de prix pour découvrir le pays. Si vous n'avez pas de moyen de transport, il est préférable de privilégier le bus pour voyager entre les différentes régions.

Uber n'est pas présent en Islande, même si le sujet revient régulièrement sur la table. La législation islandaise n'est en effet pas actuellement compatible avec les normes européennes en vigueur.

La compagnie Hreyfill figure parmi les plus réputées pour rejoindre la capitale (www.hreyfill.is - +354 588 5522), mais aussi pour organiser certains transferts privés (à partir de 136 € le transfert à l'aéroport et à partir de 259 € le transfort aéroport - Blue Lagoon - capitale).

BSR est également très reconnue (www.taxireykjavik.is - +354 561 0000) et pourra vous emmener jusqu'au Cercle d'Or (à partir de 464 € pour une à 3 personnes), sur la Côte sud (à partir de 512 € pour une à 3 personnes) ou pour un transfert aéroport-capitale à partir de 112 €.

En voiture en Islande

L'Islande compte environ 1/3 de routes goudronnées pour 2/3 de pistes et de routes de gravier. Cela signifie que vous devez non seulement adapter votre vitesse, mais aussi bien choisir votre véhicule en fonction de votre voyage. Les premières sont praticables par tous types de véhicules, mais les secondes (souvent fermées en dehors de l’été) nécessitent un 4×4.

Un conseil : achetez une carte récente pour votre voyage en Islande ! Certaines destinations très mises en avant sur les réseaux sociaux peuvent donner l'impression que l'Islande est un pays comme un autre, mais ce n'est pas le cas. Les routes non goudronnées sont majoritaires et certaines d'entre elles vous emmèneront sur des pentes à fort dénivelé ou en bord de falaise. Selon votre expérience de conduite, il peut être utile de faire du repérage sur votre carte afin de bien adapter votre route.

 

Si la voiture permet plus de liberté, le conducteur devra prévoir attentivement son itinéraire selon l’état des routes et le coût de l’essence qui est variable (entre 8 000 et 12 000 Kr). Vous pouvez louer un peu partout des voitures, mais le prix de location est assez élevé. Prendre votre propre voiture par le ferry à partir du Danemark est également une solution si vous avez le temps et le budget.

Le réseau. Le réseau s’est considérablement amélioré ces dernières années. Les routes sont en excellent état à Reykjavík et sa région. La route n° 1 qui fait le tour de l’île, est asphaltée sur 99,9 % de sa longueur, mais en hiver, la section entre Egilsstaðir et Akureyri, qui traverse les hautes terres, n’est pas toujours ouverte. Beaucoup de routes secondaires demeurent impraticables en hiver jusqu’à fin juin en raison de l’enneigement tardif. Les pistes de l’intérieur (Kjölur, Sprengisandur, Landmannalaugar) n’ouvrent qu’à partir de juillet et nécessitent un 4×4 afin de franchir les nombreux gués qui rebutent beaucoup de touristes qui préfèrent laisser ces soucis au chauffeur de bus. Il faut demander la carte d’ouverture des pistes qui est disponible gratuitement dans les stations-service et réactualisée toutes les semaines.

Voici quelques spécificités du code de la route islandais à connaître :

- Dans les ronds-points, la priorité est au conducteur qui circule sur l'anneau intérieur et non pas sur l'anneau extérieur. Soyez particulièrement vigilants, et surveillez vos angles morts avant chaque sortie si vous circulez sur l'anneau extérieur.

- si vous arrivez à hauteur d'un pont, c'est le premier qui circule sur ledit pont qui a la priorité. Attention, lorsqu'il s'agit de longs ponts, il peut être difficile de repérer qui s'engage le premier.

Attention aux moutons : ils sont partout !

Vous le remarquerez si vous venez en Islande à la haute saison, les moutons et leurs petits sont très souvent proches du bord des routes, voire sur la route. Pas très farouches, ils se déplacent souvent par trois et ils peuvent parfois surgir des bas-côtés au dernier moment.

 

Que faire si vous blessez un mouton ? Prévenez la police locale au 112 afin que le propriétaire soit identifié. Les locaux savent bien que ces adorables bestioles n'ont pas toujours les bons réflexes et ils apprécieront de pouvoir récupérer leur bête. En plus, la déclaration vous permettra aussi de faire valoir votre bonne foi auprès de votre loueur en cas de dégâts sur le véhicule (même s'il est probable qu'une franchise s'applique). Pensez aussi à récupérer une copie de votre déposition si vous souhaitez faire jouer une assurance. Vérifiez aussi les clauses de votre contrat.

Conduire en cas d'intempéries en Islande. Toute l'année, l'Islande est un pays très venteux qui peut surprendre. La vitesse est limitée à 50 km/h en ville, et à 90 km/h hors agglomération. Même si certaines routes sont désertes et que vous êtes seul à circuler, il peut y avoir des vents latéraux très forts. Ne dépassez pas les limites de vitesse ! Sur votre route, en cas de tempête, des panneaux lumineux peuvent indiquer la température et la vitesse du vent.

Lorsque vous conduirez en hiver, les véhicules loués sont généralement bien équipés de pneus neige. Une fine couche de neige ne vous fera pas perdre en adhérence, même s'il faut rester prudent. En cas de forte neige, il peut être plus prudent de ne pas prendre la route le temps que ça se calme, pour ne pas risquer de finir enlisé. De même en cas de tempête avec blizzard. De même, en cas de verglas, la plupart des véhicules sont bien équipés. Vous devrez surtout faire attention à garder vos distances et au freinage. Prudence aussi en sortant de la voiture car le verglas peut parfois surprendre.

En Islande, il faut être prêt à changer de programme du jour au lendemain. Certains touristes pensent, à tort, que les intempéries en Islande sont similaires à celles de leur pays : c'est embêtant, mais ça n'empêche pas de rouler. Ce n'est pourtant pas le cas car vous êtes dans un pays nordique dans lequel il peut neiger aussi bien un 25 juillet qu'un 25 décembre.

 

Avant de prendre la route, vérifiez l'état des routes et leur ouverture sur www.road.is. S'il est déconseillé de sortir, ne sortez pas, encore plus quand les locaux vous le déconseillent. Ils connaissent leur pays et ses limites ! Ne sous-estimez pas les tempêtes en Islande ! En plus de vous mettre en danger, les tempêtes peuvent aussi sévèrement endommager votre véhicule de location. Lorsque vous voyagez dans le Sud, prenez garde aux tempêtes de sable : si vous êtes pris dedans, vous n'aurez pas d'échappatoire possible.

Pour louer une voiture en Islande, vous devez être âgé de plus de 20 ans, et détenir votre permis depuis plus d'un an. Si vous êtes âgé de moins de 25 ans, des frais jeune conducteur peuvent s'appliquer.

Pour le choix du prestataire, les compagnies locales de location sont souvent aussi compétentes que les compagnies internationales.

Bon à savoir si vous cherchez du covoiturage : des groupes existent sur Facebook en tapant « Samferda » puis en regardant le groupe le plus proche de votre destination. Sur ces groupes, chacun est libre de poster son annonce de recherche ou d'offre de covoiturage.

Les attrape-touristes en Islande

Pour la location de votre voiture, il vaut mieux prendre une assurance tout-compris. Bien qu'elle puisse paraître facultative, l'assurance pour couvrir les cendres et les tempêtes est indispensable car sans ça, vous ne serez pas remboursé des dégâts qui peuvent être élevés. Suivez le guide !