De l’aéroport au centre-ville au Canada

Plusieurs aéroports accueillent les vols internationaux, dont les plus importants et achalandés se trouvent à Vancouver (yvr.ca), Toronto (torontopearson.com) et Montréal (admtl.com). Toutes les capitales et grandes villes des provinces et territoires ont un aéroport, auxquels s'ajoute une panoplie d'aéroports régionaux servant aux vols intérieurs. À savoir que les tarifs des vols intérieurs sont souvent assez chers, mais certaines compagnies low cost comme Flair Airlines (https://flyflair.com/), Lynx Air (www.flylynx.com) et Swoop (www.flyswoop.com) offrent des tarifs intéressants (mais ne couvrent pas nécessairement l'ensemble des provinces et territoires).
Les grands aéroports du pays peuvent compter sur un bon réseau de transport pour rallier le centre-ville, dont le transport en commun et des services de navettes express en bus ou en train. Bien entendu, vous retrouverez également des taxis (y compris les services comme Eva, Lyft et Uber), des limousines, des compagnies de location de voiture et des navettes d'hôtel dans les grands aéroports. Pour planifier vos déplacements jusqu'au centre-ville, consultez le site web de l'aéroport concerné.

Arrivée en train au Canada

VIA Rail dessert tout le Canada d'est en ouest (viarail.ca), à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador et des trois territoires. En plus des grandes lignes comme le Canadien (Vancouver-Toronto), le Corridor Windsor-Québec et l'Océan (Montréal-Halifax), on retrouve aussi des trains régionaux comme la ligne Jasper-Prince Rupert dans l'Ouest canadien, Winnipeg-Churchill au Manitoba ou encore Montréal-Jonquière au Québec. Depuis Vancouver, Toronto et Montréal, la compagnie ferroviaire Amtrak (francais.amtrak.com) permet de voyager aux États-Unis. S'il est plutôt sympathique de voyager en train, les tarifs peuvent être plus élevés qu'en bus. Toutefois, sachez que des cartes-voyages sont proposées afin d'offrir flexibilité et économies pour ceux qui comptent utiliser le train à quelques reprises pendant leur voyage.
À ces réseaux nationaux s'ajoutent des lignes privées comme l'incontournable Rocky Mountaineer qui relie Vancouver à Banff/Lake Louise et Jasper, le White Pass & Yukon Route Railway qui opère en Alaska, au Yukon et dans le nord de la Colombie-Britannique, ou encore le Train de Charlevoix qui suit le fleuve Saint-Laurent entre Québec et La Malbaie. Une belle manière de jumeler ses déplacements à une excursion touristique !

Arrivée en bateau au Canada

Avec un réseau hydrographique aussi démesuré, nul ne sera surpris d'apprendre qu'il existe un nombre incalculable de ferries au Canada. Parmi les plus populaires, BC Ferries dessert des dizaines de ports tout le long de la côte Ouest (bcferries.com), Ontario Ferries permet de rallier certaines îles en Ontario (ontarioferries.com), la Société des traversiers du Québec propose plus d'une dizaine de services maritimes dans les environs du fleuve et du golfe du Saint-Laurent (traversiers.com), sans oublier Marine Atlantique (marineatlantique.ca), Bay Ferries et Northumberland Ferries (ferries.ca) qui offrent plusieurs liaisons dans les provinces de l'Atlantique.
Des liaisons maritimes sont également offertes entre le Canada et les États-Unis, notamment avec Washington State Ferries qui relie la Colombie-Britannique à l'État de Washington (wsdot.wa.gov/ferries), Alaska Marine Highway System qui dessert l'Alaska, la Colombie-Britannique et l'État de Washington (ferryalaska.com), et Bay Ferries qui offre un service entre la Nouvelle-Écosse et l'État du Maine (ferries.ca).

Transports en commun au Canada

Bus interurbains. Outre le train VIA Rail qui dessert la majorité des provinces canadiennes, le pays bénéficie d'un réseau de bus interurbains, lesquels varient selon les provinces et territoires ou selon les destinations (peuvent être inexistants dans certaines municipalités et aucun service dans les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut). On retrouve ainsi, par exemple, BC Bus North en Colombie-Britannique (bcbus.ca), Rider Express de la Colombie-Britannique à l'Ontario (et bientôt le Québec, riderexpress.ca), Megabus en Ontario (ca.megabus.com, dessert également Montréal au Québec et plusieurs villes américaines), Orléans Express au Québec et jusqu'à Ottawa en Ontario (orleansexpress.com), Maritime Bus dans les trois provinces maritimes (maritimebus.com), etc. Il n'existe cependant pas de réseau pancanadien, chaque compagnie opérant dans sa province ou territoire ou en combinant plusieurs. Traverser le pays en bus relève donc du défi. Cela dit, avec le départ définitif de la compagnie américaine Greyhound en 2021 (hormis pour quelques destinations frontalières), les transporteurs interurbains du pays désirent instaurer un système pancanadien permettant l'achat d'un seul billet, peu importe le nombre d'autocaristes empruntés.

Transports urbains. Chaque moyenne et grande ville du pays bénéficie également d'un réseau de transport en commun. Les villes comme Vancouver, Toronto et Montréal, par exemple, ont des réseaux très bien développés avec bus, métro et/ou train léger, sans compter le service couvrant la région métropolitaine en bus et/ou train de banlieue. Il est possible de se procurer des pass à la journée, pour plusieurs jours, à la semaine ou au mois, selon la durée du séjour.

Vélo, trottinette & co au Canada

Plusieurs villes canadiennes offrent un service de vélos en libre-service (plusieurs forfaits disponibles, vélos électriques aussi offerts selon les villes), que ce soit avec des compagnies locales comme Mobi by Shaw Go à Vancouver (mobibikes.ca), Bike Share Toronto dans la capitale économique du pays (bikesharetoronto.com) et BIXI à Montréal (bixi.com), ou les géants que sont Bird et Lime. Ces derniers offrent aussi des trottinettes électriques en libre-service à certains endroits, mais après des projets pilotes où l'anarchie a pris le dessus, plusieurs villes ont décidé de l'interdire sur la voie publique. Vous trouverez la liste des villes participantes sur leur application respective, et renseignez-vous bien sur les conditions requises (âge minimal, dépôt, port du casque, etc.).

Avec un chauffeur au Canada

Il y a des taxis presque partout au Canada, même dans les villages. Les compagnies établies dans les grandes villes ont pour la plupart leur propre appli. Le service Uber (uber.com/ca/fr-ca/ride) est aussi offert dans plus d'une trentaine de villes canadiennes, alors que Lyft est présent en Colombie-Britannique et en Ontario (lyft.com/rider/cities). Pour les plus longues distances, et pour faire des économies sur les trajets, il vaut également la peine de consulter les systèmes centralisés de covoiturage. On suggère les compagnies AmigoExpress (amigoexpress.com), Covoiturage.ca (covoiturage.ca) et Poparide (poparide.com/fr).

En voiture au Canada

Les distances sont très grandes au Canada et le réseau routier se fait de plus en plus rare à mesure que l'on progresse vers le nord. Dans le sud du pays, la route Transcanadienne s'étend de la Colombie-Britannique à Terre-Neuve, et elle est symbolisée par une feuille d'érable (l'île de Terre-Neuve n'est toutefois accessible que par ferry ou avion). À savoir que le Nunavut n'est pas relié au réseau routier canadien, ce qui implique un vol particulièrement cher d'ailleurs, et qu'à de nombreux endroits reculés au pays, les routes n'ont pas de revêtement.

Les permis de conduire français, belges et suisses sont acceptés pour une période ne dépassant pas trois, six ou douze mois (variable selon la province ou le territoire) ; le cas échéant, vous devrez vous munir du permis international (hautement recommandé hors Québec, peu importe la durée du séjour). Si vous désirez louer une voiture au Canada, il faut être âgé de 21 ans, voire 25 ans pour certains modèles, et être en possession d'une carte de crédit. L'essence, qui se vend au litre, est moins chère qu'en Europe, et son prix varie grandement d'un jour à l'autre et d'une compagnie à l'autre, au grand dam des Canadiens.

Au niveau de la réglementation, la limitation de vitesse est de 100 km/h sur les autoroutes (ou 110 ou 120 km/h dans certaines provinces), de 70 à 90 km/h sur les routes régionales et de 50 km/h (parfois moins) en ville. L'autoroute est toujours gratuite sauf la 407 au nord de Toronto, l'A30 Express au sud-ouest de Montréal et la Cobequid Pass au nord-ouest de Truro en Nouvelle-Écosse, et une vingtaine de ponts sont également à péage, incluant ceux reliant le Canada à son voisin américain. Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire pour tous les passagers et le siège-auto pour les plus jeunes. Le taux maximal d'alcoolémie toléré est de 0,08 g/l, la conduite avec des facultés amoindries menant à l'amende, voire plus (contrôles fréquents). En hiver, les autoroutes sont en général déblayées, mais la conduite demande des réflexes particuliers et les pneus neige sont fortement recommandés (obligatoires à certains endroits, renseignez-vous).

Le code de la route et la signalisation sont sensiblement les mêmes qu'en Europe, à quelques différences près. Les feux de circulation sont placés de l'autre côté de l'intersection des rues. Il n'y a pas de priorité à droite au Canada (la priorité échoit au premier arrivé) et il est permis de tourner à droite au feu rouge partout sauf dans le cas où un panneau indique que c'est interdit ainsi que sur l'île de Montréal. L'arrêt total est obligatoire lorsqu'on suit ou qu'on croise un bus scolaire (presque toujours jaune) arrêté dont les clignotants rouges fonctionnent. Dans les villes où circulent des tramways (appelés streetcars), comme à Toronto, les véhicules doivent également faire un arrêt complet au moins 2 mètres derrière la porte arrière d'un streetcar à l'arrêt, afin d'assurer la sécurité des passagers.

Quant au stationnement, pas de problème en région. Mais en ville se garer est souvent difficile et, avant d'arrêter son véhicule, il faut lire parfois trois ou quatre panneaux pour savoir si l'on est sur le bon trottoir, dans la bonne tranche horaire et ainsi éviter la contravention ou, pire, la mise en fourrière ! Vérifiez également si les places sont payantes, ce qui risque fort d'être le cas. Attention : il est formellement interdit de stationner devant une borne d'incendie. En cas d'erreur, soyez assuré que vous aurez, dans les 5 minutes suivantes, votre contravention. Aussi, sachez qu'on ne peut généralement garer son véhicule que dans le sens de la circulation. Si vous comptez rester plusieurs jours dans une grande ville canadienne, vérifiez sur le site web de la mairie si des pass temporaires de stationnement sont disponibles. Ils permettent de stationner son véhicule dans un secteur précis pour 24h, 48h ou une semaine et les formalités sont simples et peuvent se faire en ligne. Vous pourrez ainsi laisser votre véhicule garé pendant votre séjour, ce qui vous évitera bien des maux de tête.