Histoire Histoire

Peuplée seulement à partir du XVIIe siècle, l’île de la Réunion a une histoire dite « jeune » mais non moins riche. Repérée très tôt par les navigateurs arabes, portugais, anglais ou encore hollandais, l’île est restée un simple lieu de halte et de ressourcement jusqu’à l’installation définitive des Français et Malgaches en 1663. Gérée dans ses premières années par la Compagnie orientale des Indes, l’île s’est développée lentement, bénéficiant d’une position stratégique sur la route des Indes tant convoitée, mais concurrencée par sa voisine l’île Maurice plus accessible en bateau. Attitrée grenier de la France, sa population est née de l’arrivée des navires en provenance de la métropole, de Madagascar, des Indes, de Chine, formant un métissage aux multiples visages. Depuis 1946, l’île est devenue un département français au même titre que ceux de métropole, tout en bénéficiant d’aménagements liés à son histoire et à ses spécificités.

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Il y a 6 millions d’années

Un volcan sous-marin émerge d’un point chaud sous l’océan Indien formant petit à petit une montagne sous-marine qui se rapproche de la surface de l’océan.

Il y a 3 millions d’années

L’activité volcanique se poursuit une fois la surface atteinte, avec les éruptions incessantes de celui qu’on nomme désormais le piton des Neiges, et qui s’endort il y a environ 15 000 ans.

XIIe siècle

C'est vers l'an 1186 que le premier récit d'un géographe arabe, nommé Edressi, fait mention d'une île avec une intense activité volcanique : La Réunion, désignée sous le nom de Zanj. Vers le XVe siècle, les navires commerçants des Swahilis, descendants d'Arabes, nomment La Réunion Dina Morgabim (île à l'Ouest).

1500

En l’an 1488, le navigateur portugais Bartolomeu Dias découvre le passage au sud de l’Afrique qui ouvre la voie vers l’océan Indien. En l’an 1500, Diogo Dias, ancien compagnon de Vasco de Gama, surpris par une tempête, se perd dans l’océan Indien. Son errance le mène à la redécouverte de Maurice, de la Réunion et de Madagascar.

Expédition du navigateur Bartolomeo Dias vers l'océan Indien © duncan1890 - iStockphoto.com  .jpg

1513

Il est suivi, en 1516, du Portugais Pedro de Mascarenhas qui, de retour des Indes et faisant route vers Madagascar, aperçoit l’archipel formé par la Réunion, Maurice et Rodrigues, qu'il baptise de son nom : Mascareignes. Pendant un siècle les Portugais, Espagnols, Anglais et Hollandais font de brèves escales sur l’île sans jamais chercher à la conquérir.

1638-1642

C'est à cette époque où les îles de l’océan Indien ne constituent que des lieux de relâche pour les navires que Louis XIII et le cardinal de Richelieu montrent un intérêt particulier pour Madagascar et sa région, susceptibles d’assurer le rayonnement de la France. Une flotte française commandée par le Saint-Alexis s’arrête en chemin et accoste Mascarin au niveau de La Possession le 29 juin 1638 (date controversée) et prend possession de l’île le lendemain dans la ville actuelle de Saint-Paul (saint célébré le 30 juin). Afin d'officialiser la présence de la France, Jacques Pronis, gouverneur de Fort-Dauphin à Madagascar, s’empare une seconde fois de l’île en 1642 et y installe une plaque portant les armes du roi.

1646-1649

En 1646, une révolte éclate dans le comptoir de Fort-Dauphin (Madagascar), dont le gouverneur Jacques Pronis est très peu apprécié. En guise de punition, il fait déporter les douze mutins à la Réunion. Ils sont déposés dans l’Est et parcourent l’île pendant trois ans, jusqu'à ce qu’Étienne de Flacourt, nouveau gouverneur de Fort-Dauphin, les fasse revenir. Leurs récits permettent même d’établir la première carte de l’île. Flacourt reprend une troisième fois possession de l’île au nom du roi et la nomme île Bourbon en référence à la famille royale.

1654-1658

Treize contractuels de Fort-Dauphin, six Malgaches et sept Français, menés par Antoine Taureau surnommé « Couillard », sont déposés sur l’île le 22 septembre 1654 au lieu appelé « l’Habitation des Français » qui correspond à la baie de Saint-Paul. Ils repartent en 1658 sur un navire anglais et l’île redevient déserte.

1663

Un groupe de douze, deux Français dont Louis Payen et dix Malgaches, dont trois femmes, sont déposés dans la baie de Saint-Paul pour entamer un peuplement définitif de l’île. On leur laisse semences, cabris, cochons et outils pour s’installer.

1665

Le 9 juillet 1665, vingt autres voyageurs, menés par Étienne Regnault, premier gouverneur de l’île, les rejoignent et s'installent dans le quartier du vieux Saint-Paul. La gestion de l’île est alors confiée à la Compagnie orientale des Indes de Colbert. Société sous contrôle de l’État dotée d’un monopole commercial total au sein des terres françaises de l'océan Indien, elle bénéficie de pouvoirs étendus en matière d’organisation du territoire, de collection et taxes, et doit en contrepartie éduquer et évangéliser la population. Avec l’arrivée de femmes françaises, malgaches, indiennes et portugaises, amenées par les navires de la Compagnie, commencent les mariages mixtes et le métissage. Mais la France est alors engagée dans de nombreux conflits, et la jeune Compagnie des Indes se met vite à végéter. En 1686, l’île compte 260 habitants.

1715

L’introduction de quelques plants de café en provenance de Moka au Yémen par des Malouins, en 1715, donnera un premier essor à Bourbon. Connu depuis longtemps dans les pays arabes, le café devient très en vogue en Europe. La Compagnie favorise sa culture en distribuant des concessions sur les pentes de mi-hauteur. Le besoin de main-d’œuvre entraîne l’explosion de la traite des esclaves en provenance de Madagascar et d’Afrique de l’Est. En soixante-quinze ans, la population est multipliée par 50. Les villes de Saint-Gilles, Saint-Leu, Saint-Louis et Saint-Pierre sont créées, devenant d'immenses greniers à café. En 1744, 1 222 t de café sont récoltées. À cette époque, les gros propriétaires écrasent peu à peu les petits, avalant leurs terres. Ainsi se dessine une génération de Blancs pauvres, rapidement mis au ban de la société et bousculés vers les Hauts, où ils tentent de survivre en faisant pousser des cultures vivrières, les Bas étant consacrés aux cultures spéculatives. On les appelle les Petits Blancs des Hauts ou Yabs .

7 juillet 1730

Carrefour de la route des Indes, l’île Bourbon attire pirates et forbans, d’autant que leur chasse se fait rude dans les Caraïbes. Ceux qui refusent l’amnistie et la sédentarisation trouvent refuge dans les eaux de l’océan Indien.

L’installation des pirates anglais et hollandais sur Bourbon est presque appréciée de la population, pour l'apport des marchandises, moins chères ou introuvables (miroirs, tissus, bijoux, armes…). Les gouverneurs successifs de l'île privilégient l’amnistie et la cession de terre pour attacher ces nouveaux repentis et profiter de leur expérience de marin. Les plus célèbres de l'époque : Olivier Levasseur, dit « la Buse », et son ami anglais Taylor.

1735

Mahé de Labourdonnais est nommé gouverneur de Bourbon et de l'île de France (Maurice). Il remodèle l’aménagement des deux îles : Bourbon devient le grenier de l’archipel tandis que sa grande sœur endosse un rôle de carrefour maritime du commerce. Il développe les infrastructures de Bourbon : des routes sont ouvertes, des entrepôts construits, des ports érigés. L’agriculture s’étend et se diversifie, avec l’introduction de nouvelles espèces. En 1738 le chef-lieu est déplacé de Saint-Paul à Saint-Denis.

Statue de Mahé de Labourdonnais © Chandra Ramsurrun - Shutterstock.com .jpg

1789

La Révolution française va avoir des conséquences sur l’île, avec un certain décalage dû à la distance. En 1794, les premiers sans-culottes arrivent à la Réunion. Des communes sont créées, des députés élus partent représenter la colonie à l’Assemblée constituante à Paris. La Convention change le nom de l’île Bourbon, qui devient la Réunion le 19 mars 1793, en l’honneur des Marseillais et des gardes nationaux qui donnèrent l’assaut aux Tuileries le 10 août 1792. À cette époque, les Anglais, qui rôdent dans la région, effectuent des attaques fréquentes sur les Mascareignes et les Seychelles. La Réunion subit les premières attaques ennemies en 1806 et 1807. Désunie, menacée, frappée par d’importants cyclones en 1806 et 1807 qui détruisent de nombreuses plantations de café, la Réunion s'étiole, désemparée.

1810-1815

Après une brève prise de possession de Saint-Paul en 1809, les Anglais attaquent Saint-Denis le 7 juillet 1810. Ils débarquent à plusieurs endroits sur la côte nord-ouest, prenant le chef-lieu en étau, le contingent du sud empruntant le sentier aujourd’hui appelé « chemin des Anglais ». Cette stratégie leur permet de prendre les fantassins français de cours, et de gagner la décisive bataille de la Redoute. L’armée du commandant Keating s’empare ainsi de l’île en deux jours. Sir Robert Farquhar, premier gouverneur anglais, la rebaptise Bourbon. L’île de France (Maurice), cependant, jouit d'un dispositif militaire plus important au vu de sa position stratégique : les Anglais s'en emparent en novembre 1810 au prix de plusieurs mois de combats acharnés. Elle est rebaptisée Mauritius. En quelques années seulement, les trois Mascareignes et les Seychelles passent aux Anglais.

En 1815, l’île redevient française (et reprend le nom de la Réunion) par l’article 8 du traité de Paris signé le 30 mai 1814, suite à la défaite de Napoléon à Waterloo. L’Angleterre conserve Maurice, Rodrigues et les Seychelles.

1815

C'est en 1785 que la première sucrerie Bourbon est créée par Louis Lainé de Beaulieu. Elle fonctionne avec une roue horizontale, sur le modèle de Saint-Domingue, autre colonie sucrière de l’empire français, et produit 20 t de sucre par jour. À partir de 1815, l’île Bourbon va se consacrer quasi exclusivement à la culture de la canne à sucre pour une raison majeure : les cyclones de 1806 et 1807 ont ravagé les caféiers, or la canne à sucre est une culture plus résistante aux conditions climatiques de l'île. Une véritable industrie se met en place, et le besoin de main-d’œuvre se fait immédiatement sentir : on assiste, entre 1828 et 1885, à une immigration indienne tamoule massive et, en 1844, à l’arrivée de travailleurs agricoles chinois. La population de l’île passe de 36 000, en 1778, à 110 000 habitants en 1848. De grands domaines sucriers érigés au détriment des petites exploitations. Au fil des années, les cultures vivrières sont abandonnées et la balance commerciale devient déficitaire, car la Réunion est contrainte d'importer le riz et le blé de Madagascar.

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20 décembre 1848

Sarda Garriga, émissaire du roi, débarque en octobre 1848 pour annoncer l’abolition de l’esclavage. Un double mouvement s’amorce : les esclaves marrons, libérés de la peur, redescendent des Hauts pour louer leurs services aux grands propriétaires exploitants, tandis que de nombreux petits exploitants blancs, ruinés, fuient vers les Hauts pour ne pas se retrouver au même rang que les anciens esclaves. Pour pallier cette défection, un autre phénomène découle naturellement de l’abolition : les planteurs font appel à une main-d’œuvre « engagée », recrutée en Afrique et surtout en Inde. Ces travailleurs, qui perçoivent un modeste salaire et vivent dans des conditions proches de l’esclavage, sont engagés pour cinq à dix ans. En 1860, la Réunion compte 74 472 travailleurs engagés. Paradoxalement, les années 1850 sont les plus prospères sur le plan commercial : sous le gouverneur créole Henri-Hubert Delisle, les sucriers doublent leur production, le trafic maritime s’intensifie, la bourgeoisie fait construire de somptueuses demeures.

1863

Crise sucrière. En 1863, une maladie, le borer, sévit sur les plantations : elle est due à une chenille qui creuse des galeries dans les tiges. Parallèlement, une épidémie de choléra s’abat sur les habitants de l'île. Pour ne rien arranger, le cours mondial du sucre baisse. Avec Napoléon III et son libéralisme économique, la Réunion perd son monopole et ses garanties, et la production chute de moitié par rapport à 1862. Victime de sa monoculture, l’île plonge dans la plus longue crise de son histoire. Pour y faire face, la diversification des cultures est amorcée avec la production de la vanille, du manioc, des essences de géranium, de vétiver et d’ylang-ylang. La vanille se révèle très lucrative dans un premier temps, mais une fois le secret du procédé introduit à Madagascar, la concurrence sévit et affaiblit la production locale.

1914

Le 2 août 1914, le clairon de Saint-Denis sonne la déclaration de la guerre. Plusieurs milliers de volontaires se présentent aussitôt pour défendre la mère patrie : 14 423 Réunionnais sont envoyés au front, catapultés dans la noirceur des tranchées du nord-est de la France. À 10 000 km, la Réunion reçoit elle aussi de plein fouet les secousses du conflit lorsque les Allemands instaurent le blocus des ports européens : l’île est plongée dans l'autarcie, la pénurie et la misère. Sur les 14 000 soldats réunionnais engagés, 3 000 ne reviendront pas.

1919

La Première Guerre mondiale est à peine finie qu'un nouveau fléau s’abat sur le monde : la grippe espagnole. Ce sont les militaires démobilisés qui l’apportent sur l'île. Pour ne rien arranger, l'île est balayée par un cyclone en mai 1919 : en tout 7 500 morts en un mois et demi ! Quelques bonnes nouvelles marqueront tout de même l'entre-deux-guerres. L’électricité est pour la première fois présentée lors d’une réception à l’hôtel de ville de Saint-Denis en 1919. La première émission radiophonique a par ailleurs lieu en 1927, tandis que Saint-Denis connaît ses premiers embouteillages.

1940

C’est le 17 juin 1940 que les Réunionnais apprennent avec stupeur la défaite de la France. Le gouverneur Aubert décide de s’en tenir à la légalité en obéissant aux ordres de Vichy. Il est contraint de remplacer vingt-trois des maires de l’île par des hommes désignés par les forces de Pétain. Les navires anglais rendant impossible la circulation des navires de Vichy, la pénurie se fait encore plus dure sur l’île, totalement isolée. En 1942, le régime est renversé par un commando de gaullistes à Saint-Denis. Deux jours plus tard, un nouveau gouverneur rallié à la France libre est en place. La Libération est accueillie dans la liesse populaire.

1946

Le 19 mars 1946, la Réunion devient département au même titre que la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane. Elle est soumise au même régime administratif, fiscal, électoral et judiciaire que les départements de la métropole. La Réunion espère un renouveau économique mais ce n’est que dans les années 1950 que les bienfaits économiques de la départementalisation se font sentir : la production de sucre quadruple entre 1946 et 1961.

1963

En 1963, Michel Debré, ancien Premier ministre du général de Gaulle, devient député de la Réunion. Il favorise la modernisation : les premières émissions locales arrivent sur le petit écran en 1964, l’université de Saint-Denis ouvre ses portes en 1970, le franc CFA est remplacé par le franc français en 1975, la route du littoral est inaugurée en 1976… Mais son négationnisme de la culture locale est très contesté. Il fait même déporter quelque 1 600 enfants réunionnais entre 1963 et 1982, pour repeupler le département de la Creuse.

1991-1992

Ces années sont marquées par les premières émeutes urbaines, dans le quartier du Chaudron, suite à la saisie de l’émetteur clandestin de Télé Free Dom, interdite par le CSA. Les causes : chômage, urbanisme dégradé, exclusion, trafics et délinquance… En 1996 le SMIC ainsi que l’ensemble des prestations sociales et familiales sont alignés sur ceux de la métropole, à l’exception notable du RMI.

2006-2007

Les éléments semblent se déchaîner sur l’île : en 2006, la crise du chikungunya frappe l’océan Indien. La médiatisation du phénomène fera immédiatement perdre au secteur du tourisme un tiers de sa clientèle. En 2007 le cyclone Gamède cause de gros dégâts, puis une éruption exceptionnelle de la Fournaise, avec un volume de lave inégalé depuis des décennies, coupe la route plusieurs mois et bouleversant la morphologie du cratère Dolomieu.

Éruption du volcan de la Fournaise © Florian - stock.adobe.com.jpg

2009

Avec la crise économique, le climat social est de plus en plus instable. Des mouvements sociaux éclatent, accompagnés d’émeutes urbaines, qui se matérialisent par des grèves et défilés, mais aussi des ronds-points bloqués, des caillassages et des voitures brûlées. En question : la vie chère, due notamment au prix des carburants, le chômage et les emplois aidés.

2010

C’est l'année du changement politique. Le président de la région, Paul Vergès (PCR), perd sa place après douze ans aux commandes de la Réunion au profit de Didier Robert (UMP). En fin d'année, 40 % du territoire de l'île est classé au patrimoine mondial de l’humanité par l'Unesco.

2011

Début de la crise requin : une recrudescence d'attaques de requins est survenue alors qu'elles étaient rares depuis des années, mettant la Réunion sous les feux de l'actualité. Avec dix-huit attaques entre 2011 et 2015, dont sept mortelles (cinq surfeurs et deux baigneuses), elles ont entraîné l'interdiction du surf dans toute l'île et la fermeture des écoles, ainsi que l'interdiction de baignade sur certaines des plus belles plages.

2018

La fin de l'année 2018 a été fortement marquée par la crise des gilets jaunes. Les Réunionnais se sont rassemblés en nombre pour exprimer leur désaccord envers la hausse des prix du carburant et la vie chère.

2020

L'année 2020 a été marquée par la crise sanitaire liée au Coronavirus. La Réunion, tout comme la métropole, est restée confinée durant deux mois. Les élections municipales se sont déroulées dans ce contexte inédit.

Au mois de novembre, le Maïdo a été ravagé par de terribles incendies, plus de 35 ha ont péri dans les flammes.

2022

Pour les Réunionnais, l'année 2022 marque un retour à la vie « normale » après deux années de crise sanitaire du Covid-19.

Présidentielle 2022. Le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, arrive en tête du premier tour. Emmanuel Macron est réélu avec 58,8 % des suffrages au second tour. Marine Le Pen arrive en tête à la Réunion avec 59,57 % des voix.

Cyclones Batsirai et Emnati. En février 2022, la Réunion subit le passage de deux violents cyclones à quinze jours d'intervalle. Dans les deux cas, l'alerte rouge est déclenchée. Les dégâts infligés aux exploitations agricoles sont estimés à 47 millions d'euros.

2024

Belal. Avec des vents dépassant les 250 km/h, ce cyclone qui traverse La Réunion le 15 janvier, fait quatre morts et d'énormes dégâts. Le montant s'élève à 100 millions d'euros (42 100 sinistres), faisant de lui le deuxième cyclone le plus coûteux à La Réunion, après Dina en 2002.

JO 2024. La Réunionnaise Johanne Defay décroche la médaille de bronze à Teahupoo (Tahiti). Une première en surf pour la France dans l'histoire des Jeux olympiques.

Top 10 : Personnages historiques

Les personnalités historiques de la Réunion

Gouverneur, aviateur, botaniste, pirate, esclave, résistante ou encore politicien, ils et elles sont nombreux à avoir marqué l’histoire de l’île, parfois de façon contestée, en près de quatre cents ans d’habitation. Bien connus des Réunionnais, ces personnages sont souvent mystérieux pour les métropolitains.

Sarda Garriga

Nommé par Victor Schœlcher, il porte la nouvelle de l’abolition de l’esclavage à la Réunion en 1848.

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Pierre Poivre

Passionné de botanique, il fait introduire des milliers d’espèces de fruits et d’épices à la Réunion.

Edmond Albius

Jeune esclave, il a découvert en 1841 le procédé de fécondation de la vanille rapportée d’Amérique.

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Juliette Dodu

Figure de la Résistance, elle intercepte les messages ennemis lors de la bataille de Beaune-la-Rolande.

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Roland Garros

Légende de l’aviation, il est le premier à faire la traversée de la Méditerranée en sept heures.

La Buse

Ancien corsaire, ce pirate légendaire aurait caché son trésor dans l’océan Indien avant d’être pendu.

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Mahé de La Bourdonnais

Gouverneur des Mascareignes en 1735, il est à l’origine de grands travaux sur Maurice et la Réunion.

Michel Debré

En 1963, l’ancien Premier ministre du général de Gaulle devient un député contesté de la Réunion.

Hubert Delisle

Politicien sous le régime de Napoléon III, il sera en 1852 le premier gouverneur créole de la Réunion.

Mme Desbassyns

Mariée à 15 ans et mère de huit enfants, elle dirige d’une main de fer un empire sucrier jusqu’en 1846.

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