De l’aéroport au centre-ville en Jamaïque
A Kingston, l'aéroport Normal Manley International Airport (KIN) (+1 876 924 8452 ; www.nmia.aero.com) est desservi par les compagnies venant d'Europe et des États-Unis, bien que moins populaire que celui de Montego Bay, plus proche des plages où se concentre le tourisme. Sur place : magasin Digicel pour l'achat d'une carte SIM (pour avoir un GPS si vous louez une voiture à l'arrivée). Fast food et jerk chicken. Les loueurs de voitures sont dans le bâtiment annexe à l'aéroport. Distributeurs de billets, bureaux de change et bien sûr souvenirs.
Depuis/vers l'aéroport : l’aéroport Norman Manley est situé sur la langue de terre qui ferme la baie de Kingston, accessible en taxi ou en bus, soit 18 km en une petite demi-heure jusqu’à New Kingston, selon la circulation. Le bus 98, depuis North Parade, fait la navette entre Kingston et Port Royal, en s'arrêtant à l'entrée de l'aéroport (120 JMD). Il faudra marcher un peu. En taxi : comptez entre 40 et 50 US$ pour New Kingston selon le nombre de passagers, maximum 60 US$ selon le quartier. Pour Ocho Rios, comptez 150 US$. Uber est désormais présent et beaucoup moins cher.
A Montego Bay, l'aéroport Sangster International Airport (MBJ) (+1 876 952 3124 ; www.mbjairport.com) est le plus important de l'île devant Kingston, du fait de sa proximité avec les plages du nord-ouest de l'île où sont concentrés tous les resorts de luxe. Il est tout proche du centre de Montego bay en voiture (4 km). Cet aéroport réduit est énormément fréquenté : la plupart des touristes atterrissent ici. Attendez-vous à subir une longue file d’attente au guichet de l’immigration pour entrer dans le pays. Placez-vous le plus possible à l’avant de l’avion pour sortir en premier... Outre des agences en pagaille, vous trouverez dans le hall de l’aéroport des distributeurs de billets (ATM), et quelques petits restaurants. Une fois dans la zone commerciale, vous allez vous faire alpaguer par de nombreux rabatteurs pour prendre un taxi, des tours, etc., dans les agences locales qui ont un bureau ici.
Depuis/vers l'aéroport, tout est négociable : jusqu’à 20 US$ le taxi pour le centre, ce qui est trop cher payé pour la distance car l’aéroport n’est qu’à 10 minutes en voiture, mais la concurrence est rude et le prix forfaitaire... Si vous pouvez, réservez une navette négociée avec l’hôtel en avance. Vous trouverez sur le parking des chauffeurs informels qui vous proposeront la course à 10 ou 15 US$. Enfin, près du rond-point plus loin (si vous avez une valise : laissez tomber), vous trouverez des minibus qui vont au centre pour 1 US$.
Arrivée en bateau en Jamaïque
Il y a quatre grandes destinations des bateaux de croisière en Jamaïque : Ocho Rios, la plus fréquentée, Montego Bay, courtisée pour ses plages, Falmouth et Port Royal près de Kingston. Les compagnies disposent de leur propres moyens de navettes pour les passagers.
Transports en commun en Jamaïque
Bus. Pour plus de confort (mais un tarif plus onéreux), on pourra s’adresser à la compagnie Knutsford Express (18 Dominica Drive ; Kingston 5 ; +1 876 960 5499 ; www.knutsfordexpress.com, standard téléphonique ouvert tous les jours de 7h à 21h30). Cette agence propose des trajets en bus climatisé entre Kingston et les principales villes du pays. De nombreux départs tout au long de la journée. Entrée de la station de bus par Grenada Crescent. Pensez à réserver en avance car les bus sont souvent complets. Billets disponibles via le site Internet et directement au bureau Knutsford Express. Efficace et agréable, prix raisonnables, mais les bus ne sont pas toujours ponctuels.
Minibus. Le moyen le plus simple et le moins cher de se rendre dans les villes voisines est le minibus, qui marque des arrêts réguliers là où les passagers le souhaitent, nécessitant souvent des changements de véhicule. Il y a enfin les « route-taxis », des taxis collectifs qui font aussi des allers-retours entre les différentes agglomérations. Chaque ville dispose d’un terminal d’autobus où se donnent rendez-vous minibus et taxis collectifs, qui sillonnent l’île en tous sens et à toute heure. Bien que peu confortable, le minibus est le moyen le plus économique de découvrir le pays. Selon la ville où l’on veut se rendre, les départs se font de différents endroits. Les plus grands points de départ et d’arrivée à Kingston sont les centres suivants : Half Way Tree, North et South Parade et Coronation Market, Down Town. Il ne faut pas hésiter à demander aux passants qui sauront toujours vous dire d’où partent les différents bus. Quelques prix indicatifs de minibus : Kingston-Morant Bay : 500 JMD ; Kingston-Mandeville : 750 JMD ; Kingston-Ocho Rios : 600 JMD.
Vélo, trottinette & co en Jamaïque
De nombreux Jamaïcains circulent à vélo, dans les villes comme sur les grands axes. On se demande comment ils font pour ne pas se faire renverser, car les voies sont étroites, les véhicules roulent vite sans grande visibilité et il est donc assez risqué de pédaler le long des routes, ce qui est regrettable car l’île s’y prête... Louer un scooter peut se révéler très pratique dans des villes comme Negril ou Treasure Beach, mais à Kingston, mieux vaut se déplacer en bus, en taxi ou à pied.
Avec un chauffeur en Jamaïque
Les véhicules de transport de passagers officiels se reconnaissent à leur plaque d’immatriculation de couleur rouge. La seule compagnie recommandée par les bureaux de l’Office de tourisme jamaïcain est la JUTA (Jamaica Union of Traveller’s Association), compagnie avec des chauffeurs et des véhicules en règle et, du coup, les tarifs sont les plus élevés. Mais d’autres compagnies, et même certains taxis indépendants, ne sont pas pour autant à rejeter. L'idéal est de trouver un chauffeur de taxi sympathique et honnête auquel on fera appel pour chaque déplacement. La négociation des tarifs n’en sera que facilitée. Les charters (prononcer « cha’ta ») sont l’équivalent des taxis de place tels qu’on les connaît chez nous. Seule différence, ils ne possèdent pas de compteur ; le prix de la course se négocie donc, de préférence avant le départ pour éviter toute mauvaise surprise. Il faut compter un minimum de 4 000 JMD pour un trajet supérieur à 100 km. Attention aux taxis illégaux, en particulier nombreux à Montego Bay. Ils ne possèdent ni plaque rouge, ni dénomination « route taxi » à l’avant du véhicule, ni bande noire et blanche de type échiquier le long des portières. Certes moins chers, y avoir recours sera à vos risques et périls.
L'arrivée d'Uber à Kingston et ses environs (jusqu'aux plages et l'aéroport) depuis fin 2021 vient bouleverser les habitudes (et surtout les prix) des taxis. A Montego Bay, Negril, Ocho Rios et le reste du pays, il faudra prendre des taxis privés. Les agences réceptives tout comme les hôtels organisent des transferts privés depuis/vers l'aéroport et pour toutes les excursions possibles. Le mieux est alors de demander un package intéressant pour tout le séjour. Il y a aussi des compagnies de VTC locales que vous pouvez contacter directement.
En voiture en Jamaïque
C'est le moyen de transport le plus recommandé pour sortir des sentiers battus, et avoir le plaisir de se perdre sur des petites routes jusqu'à un village de pêcheurs ou grimper dans la montagne à la recherche d'une cascade ou rivière.
Seul inconvénient et pas des moindres : la conduite est pour le moins... sportive ! C'est déjà une aventure en soi ! A gauche, en voiture automatique, et avec une berline de format moyen à gros, voire très gros si vous optez pour le 4x4. Quoi qu'il en soit, pas de petites voitures urbaines ici, c'est plutôt le modèle américain. Les routes sont en bon état sur tous les grands axes, le long des côtes (à l’exception du sud de l’île), mais les routes de l’intérieur sont souvent en piètre état, sinueuses, escarpées et jonchées de potholes qu'il faut éviter pour ne pas crever. Le pays intérieur est tracé par des lacets de montagnes serrés, les autoroutes rares et les routes côtières tourmentées. Les éclairages de route sont assez rares, il est donc conseillé d’éviter les longs déplacements de nuit. Le code de la route et la signalisation routière sont similaires à ceux des États-Unis. Sans parler des Jamaïcains au volant : quelquefois très (trop) lents avec de vieilles carlingues, ou bien très (trop) pressés et doublant sur les lignes blanches. Un bon nombre d’automobilistes jamaïcains apprécient la vitesse et les fortes accélérations qui font crisser les pneus et vrombir les moteurs. Ne vous laissez pas impressionner par ceux que l’on appelle les boss drivers ! Faites comme tout le monde, sachez utiliser très vite le klaxon, il vous sera d’une grande utilité ! Les contrôles policiers de routine sont fréquents sur les routes et en ville. La vitesse est limitée à 50 km/h en ville et à 80 km/h sur les routes.
Dans les villes : attention de bien emprunter des routes importantes et ne pas rentrer dans des ghettos en suivant le GPS (surtout à Kingston ou Spanish Town) et rouler de jour. Il est très aisé de se déplacer en voiture en ville car les villes sont quadrillées en blocks à l'américaine. La nuit prenez un taxi et laissez la voiture en parking sécurisé car les risques de car jacking existent (surtout à Kingston).
Location de voiture. Le mieux est de louer une voiture directement à votre aéroport d'arrivée. Island Car Rental (www.islandcarrentals.com) est une bonne compagnie nationale qui a des prix compétitifs et que nous vous recommandons chaudement. Les voitures sont très bien entretenues (important vu les conditions de route), le personnel est très souriant et bienveillant. D'autres loueurs locaux et internationaux se trouvent dans les halls d'arrivée des aéroports internationaux de Kingston et Montego Bay : Avis (www.avis.com), Budget (www.budget.com), etc.
Les attrape-touristes en Jamaïque
Demandez toujours le prix (et négociez si besoin) avant de monter dans un taxi-route, un minibus ou un taxi. Cela va de soi pour ne pas avoir de mauvaise surprise à l'arrivée puisqu'il n'y a pas de compteur et pas de prix officiel... Et pensez à avoir de la monnaie en dollars jamaïcains pour les minibus locaux.