Budget / Bons plans
Il est relativement facile en Nouvelle-Zélande de préserver son budget en ce qui concerne le logement. Du moins si l'on n'est pas trop exigeant en termes de confort et de commodités !
La liberté de mouvement et le droit d'accès à la nature sont des choses tellement fondamentales que beaucoup de mesures sont mises en place pour permettre aux gens de bouger, d'aller s'enfoncer dans le bush, de se poser au coin d'un lac ou en bord de mer dans un environnement préservé, et ce à moindre coût. Si l'on souhaite plus de confort.
Le camping sauvage est autorisé mais souvent réglementé localement par les communes. Il faudra donc être vigilants aux signes « no overnight camping », indiquant une interdiction de poser sa tente ou son van pour la nuit. Globalement, on peut partir du principe que, si ce n'est pas interdit, c'est autorisé. Attention tout de même à suivre quelques règles d'or : on évite les zones d'habitation et les propriétés privées, on privilégie les endroits avec accès à des toilettes publiques, et, surtout, surtout, on ne laisse aucune trace. Le « leave no trace » est LA règle primordiale de l'exploration sauvage en Nouvelle-Zélande. Nous sommes des invités de la nature ; ce qu'on emmène avec soi, on doit repartir avec.
Si l'on veut être sûr de ne pas faire d'impair, un coup de fil au DOC ou au Visitor Center nous permettra de savoir où on peut s'installer sans risque.
Campgrounds municipaux ou campings du DOC. Si l'on ne se sent pas confortable avec le camping sauvage (ou qu'on ne trouve pas de spot), la seconde meilleure option en termes de budget sera les campings du DOC (Department of Conservation) ou les terrains mis à disposition des voyageurs par les municipalités. Dans un cas comme dans l'autre il suffit souvent simplement d'une grande étendue d'herbe avec des installations très sommaires : toilettes (sèches la plupart du temps, celles qu'on appelle « long drop » ici), point d'eau (généralement à traiter avant de consommer), parfois douches (froides) et, dans les plus luxueux d'entre eux, un abri où s'installer en cas de pluie. Certains sont gratuits, mais la majorité demande qu'on mette un peu la main au portefeuille pour participer aux frais d'entretien des lieux. Compter entre 8 $ et 18 $ la nuit par personne en fonction des commodités mises à disposition.
Plusieurs applications peuvent vous aider à trouver le spot idéal : Rankers, WikiCamps, Campermate, ou, pour chercher spécifiquement les campings du DOC, NZ DOC Campsite Finder.
Poser sa tente ou garer son van chez des locaux. Grâce à l'application « Campable », vous pourrez sortir un peu des sentiers battus et dormir sur diverses propriétés privées : pub, vignobles, fermes, vergers, ou simplement la pelouse ou devant de garage d'un particulier ! Le prix est fixé par les gens qui vous accueillent et dépend de ce qu'ils peuvent mettre à disposition. Ce n'est pas toujours moins cher qu'un camping classique, mais on a la garantie d'une expérience unique au plus proche de la vie locale !
Les backcountry huts. Si vous vous enfoncez dans le backcountry pour plusieurs jours, il vous faudra dormir dans les huts (refuges). Les plus sommaires et les plus reculées sont gratuites, ou seulement 5 $. Sur les sentiers plus fréquentés on est plus dans du 15-20 $. Les refuges les plus célèbres, ou ceux situés sur les Great Walks peuvent aller jusqu'à 70-80 $ la nuit. Ces derniers doivent impérativement être réservés en ligne.
Pour les autres, on est sûr du « premier arrivé premier servi », et il faut au préalable acheter un ticket à un DOC ou Visitor Centre.
Les auberges de jeunesse. Si l'on tient à son confort et que le camping n'est pas une option (ou s'il est temps de prendre une vraie douche après des jours à la sauvage !), on ne trouvera pas mieux que les auberges de jeunesse (hostels) en termes de qualité/confort/prix.
De nombreuses enseignes (notamment YHA) avaient mis la clé sous la porte suite à la pandémie, mais le retour du tourisme en 2023 a permis la réouverture de beaucoup d'entre elles ; pensez à vérifier en ligne les dernières nouvelles à ce sujet.
Pas aussi largement répandus que YHA mais tout de même présents dans les villes principales, Nomads, et Haka Lodge sont des valeurs sûres et offrent des hébergements chaleureux et de qualité.
Il y a aussi toutes les auberges indépendantes et autonomes et si l'on prend la peine de chercher un peu on peut tomber sur de petites pépites.
Les applications Agoda ou Hostelworld vous aideront à trouver les meilleurs prix. Compter 50 à 80 $ pour un lit en dortoir.
Hôtels, lodges, studios, appartements... Pour les voyageurs en quête d'un peu plus de confort, le milieu de gamme en Nouvelle-Zélande offre un vaste éventail de choix, des classiques hôtels ou lodges en passant par des studios, appartements, cottages... Compter entre 100 et 400 $ en fonction de la taille, de la localisation et des services proposés.
Haut de gamme. L'industrie du luxe en Nouvelle-Zélande reste assez discrète et les options sont relativement limitées si on veut du très haut de gamme. Dans les villes on trouvera quelques grandes enseignes comme Hilton, avec des prix relativement bas (à partir de 400-500 $), mais on monte vite à plusieurs milliers de dollars si on cherche les adresses de haut standing dans des cadres d'exception !
Pour les gourmands
Les petits déjeuners servis dans la grande majorité des établissements sont des « continental breakfast ». Le pain grillé est une constante, et on aura ensuite lait, céréales, yaourt, pancakes, muffins, scones, fruits ou viennoiseries en fonction des établissements, accompagnés le plus souvent d'un thé ou d'un café.
Cela étant dit, il est très courant en Nouvelle-Zélande de plutôt sortir pour prendre son petit déjeuner dans un café. Les cheese scones (scones au fromage) et toutes les variantes de eggs on toast (œufs sur toast, au plat, brouillés, pochés...) accompagnés de l'iconique Flat white sont les grands classiques de ce premier repas de la journée.