Découvrez le Québec : Que rapporter ?

Images, saveurs, odeurs, rencontres : difficile de faire plus immatériel qu’un voyage ! Afin d’avoir un ou plusieurs symboles de son aventure à l’étranger, le souvenir devient quasi capital. Certains le font par tradition et/ou pour se remémorer leur expérience de voyage, alors que d’autres accumulent des bibelots de toutes sortes, qu’ils soient kitsch ou non. En tout cas, il est franchement difficile de résister à la tentation, surtout lorsque le séjour tire à sa fin et qu’il faut rapporter des cadeaux à toute la famille. Ayez toutefois en tête les limites douanières autorisées pour l’alcool, sans quoi vos souvenirs finiront à la poubelle de l’aéroport. Il y a bien sûr mille et une choses à rapporter d’un voyage chez les cousins québécois, que ce soit décoratif, d’usage courant ou gourmand. On vous donne donc quelques bonnes pistes pour vous assurer de faire un tabac lors de votre retour au pays.

Panier gourmand

Certainement l’une des catégories shopping les plus populaires. Au Québec, l’érable est maître et de nombreux produits en sont tirés. Mais au-delà du seigneur des sirops, la province a acquis une excellente réputation dans le domaine fromager, cumulant prix et reconnaissances à l’international depuis plusieurs années. Il y a également les épices, aromates et condiments faits à base de produits forestiers comestibles, les confitures et gelées de baies nordiques, les tisanes inuites, les produits de la mer boucanés et marinés, etc.

Le Québec est aussi en train de passer maître dans l’art de la distillation, créant gins, vodkas et autres délicieux spiritueux artisanaux. Il y a aussi les boissons plus exotiques, comme la bagosse (alcool local des Îles de la Madeleine), le caribou (mélange de vin rouge, d’alcool fort et d’aromates), ou encore le Sortilège (whisky canadien et sirop d’érable) et tous les autres alcools issus de l’érable, dont certains vieillis en fût de chêne. Le vin et le cidre, notamment en version de glace, sont à découvrir, tout comme la bière artisanale, désormais omniprésente dans la province. La réputation des brasseurs du Québec n’est plus à faire et ils n’hésitent pas à intégrer le terroir dans leurs savoureux nectars.

Pour faire le plein de produits gourmands made in Québec, faites une visite chez l’artisan, dans les marchés publics ou les boutiques du terroir. Pour la bière, nombreux sont les « dépanneurs » spécialisés et on peut aussi souvent faire le plein directement chez le brasseur.

Fringues

Avec un sport national connu mondialement et une équipe qui a remporté pas moins de 24 Coupes Stanley, nul besoin de mentionner que les articles à l’effigie de l’équipe de hockey des Canadiens de Montréal se vendent comme des petits pains. En plus des boutiques officielles du club, de nombreux magasins de sport vendent les articles du Tricolore, mais aussi ceux des autres équipes professionnelles montréalaises (Alouettes au football et CF Montréal au soccer), canadiennes et même américaines.

Qui dit hockey, dit hiver, et comme le chantait Gilles Vigneault : « Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver ». Pourquoi donc ne pas profiter de son séjour canadien pour compléter sa garde-robe hivernale avec des mitaines (moufles), une tuque (bonnet), un foulard (écharpe) – surtout si tricotés localement – et autres articles pour vous tenir bien au chaud ? Et au Québec, ce n’est pas le choix qui manque !

La Belle Province compte également plusieurs designers de renommée internationale. Pour de la haute couture, Denis Gagnon, Philippe Dubuc et Marie Saint Pierre sont trois incontournables. Les jeunes griffes locales sont aussi à découvrir, comme Frank And Oak qui mise sur un style passe-partout dans une optique écoresponsable, ou encore le jeune MRKNTN (Markantoine) et son streewear assez éclectique fait de matières recyclées. S’ils sont pour la plupart établis dans la grande région de Montréal, on retrouve également de plus en plus de designers en région dans de petits ateliers-boutiques fort sympathiques.

Artisanat

Demeuré très vivace, c’est celui d’une société rurale qui privilégie le travail du bois et la ferronnerie pour créer des objets utilitaires. Il s’est diversifié depuis le temps, incluant d’autres matériaux, notamment recyclés, pour créer des objets décoratifs, des bijoux, etc. Aussi, dès les débuts de la colonisation, la nécessité de se protéger des grands froids de l’hiver a contribué au développement du tissage et de la broderie, pour la confection de couvre-lits en courtepointe (assemblage de bouts de tissu de diverses couleurs aussi appelé patchwork), de châles, d’écharpes de laine, de mitaines, de tuques et de chaussons.

Les Autochtones sont également réputés dans l’artisanat traditionnel, travaillant perles d’os, pierres, coquillages, poils et peaux d’animaux, piquants de porc-épic, écorces et bois, bref tout ce qui se trouve dans la nature. Dans les communautés autochtones ainsi qu’à d’autres endroits spécialisés dans la province, vous pourrez vous procurer capteurs de rêves, raquettes en babiche, bijoux, sacs, vestes en daim ou en cuir, vêtements et accessoires traditionnels en tous genres, mocassins d’intérieur et d’extérieur, œuvres d’art, etc. Il y a aussi l’art inuit contemporain, essentiellement représenté par les sculptures en stéatite (ou pierre à savon), serpentine verte, dolomite ou quartz. Les sculptures modernes, qui peuvent atteindre des tailles impressionnantes, représentent presque toujours la faune et les hommes du Grand Nord. Les Inuit pratiquent aussi la sculpture sur bois de caribou, la gravure sur pierre et la broderie. Afin de protéger les artistes inuits des revendeurs, des coopératives locales se sont créées dans les années 1960, regroupées depuis 1967 en Fédération des coopératives du Nouveau-Québec. La galerie d’art inuit Brousseau, située à Québec, joue d’ailleurs un rôle important dans la qualité de la commercialisation de l’art inuit au Québec.

Souvenirs classiques ou folkloriques

Carte postale, porte-clés, aimant, autocollant, affiche, plaque d’immatriculation, drapeau, t-shirt, casquette, tasse, assiette : les grands classiques à l’effigie de la destination ont toujours la cote auprès des visiteurs. Malheureusement très souvent remplies d’articles made in China, les boutiques de souvenirs sont omniprésentes dans les grandes villes et les destinations hautement touristiques. D’autres préféreront quelque chose d’un peu plus folklorique, comme la fameuse ceinture fléchée ou un instrument de musique tel que la guimbarde (appelée « ruine-babine » au Québec) ou encore des cuillères en bois.

Lectures

Si vous aimez bouquiner, plusieurs ouvrages vous sont recommandés : Le Garde-manger boréal de Jean-Luc Boulay et Arnaud Marchand, un recueil de 80 recettes saisonnières aux arômes de la forêt boréale ; Sur le pouce (165 des meilleurs casse-croûtes du Québec) de Benoît Roberge ; Testé et approuvé : le Québec en plus de 100 expériences extraordinaires, un ouvrage collectif pour rêver ; Québec au Cœur de Jean-Pierre Doche et Bernard Personnaz, un tour d’horizon du Québec en 40 coups de cœur ; Paul à Montréal et Paul à Québec, des BD de Michel Rabagliati qui ont fait sensation à leur parution.

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