Un micro-climat
La région des Lacs italiens a l’avantage de bénéficier de conditions climatiques exceptionnelles. Le climat est ici extraordinairement tempéré grâce à la chaîne des Alpes qui protège la région des vents froids du nord. Les températures sont si douces tout au long de l’année que le climat, souvent qualifié de méditerranéen, favorise la culture des agrumes et de l’olivier et la création de jardins luxuriants. D’un point de vue météorologique, il faut rappeler que les étendues d’eau exercent une influence sur le climat. L’eau absorbe et dégage de la chaleur beaucoup plus lentement que la terre par exemple. L’eau étant plus froide que l’air en été et plus chaude en hiver, elle tempère la chaleur, notamment par un effet de brise de lac.
Les vents
De plus, les grands lacs comme les lacs de Lugano, de Garde, de Côme ou encore Majeur bénéficient de vents offrant aux amateurs de voile de belles possibilités !
Par exemple, au lac de Côme, les deux vents les plus courants sont la Breva et le Tivano.
Le Tivano est le vent qui arrive tôt le matin, en général du nord vers l’est. On dit qu’il est périodique et ponctuel alors que la Breva est le vent de l’après-midi, qui vient du sud.
Au lac de Garde, c’est Peler qui souffle, un vent venant du nord, présent dès minuit jusqu’à midi environ. Il a tendance à se renforcer avec le lever du soleil et l’augmentation des températures. Quand ce dernier s’arrête, Ora prend le relais. C’est une brise de vallée qui descend de la plaine de Po et qui dure jusqu’au milieu de l’après-midi. On peut aussi croiser le Ponal, un vent fort d’été. L’hiver, c’est le vent appelé Bali qu’on rencontre, froid et venant du nord…
Milan et le réchauffement climatique
L’année 2023 a été marquée à Milan par des températures particulièrement élevées. Elle a été enregistrée sa journée la plus chaude depuis 1763 - soit 260 ans - avec une température moyenne de 33°C enregistrée le 23 août 2023 (et 40°C dans plusieurs villes lombardes).
A l’horizon de l’année 2030, la ville de Milan a décidé de planter 3 millions d’arbres sur l’ensemble du territoire milanais. Le tout de manière progressive, avec une moyenne de 100 000 arbres par an, et en visant les 2 millions d'ici 2026, année des Jeux olympiques d'hiver transalpins. L’architecte à l’initiative du projet, Stefano Boeri, tend à lutter contre le réchauffement climatique : « Il suffit de penser que trois millions de nouveaux arbres, cela veut dire cinq millions de tonnes de CO2 en moins, c'est 80 % de ce que produit la ville. Cela veut dire des milliers et des milliers de tonnes de particules fines en moins ».
Les JO d’hiver 2026 auront lieu à Milan et à Cortina d’Ampezzo, une station de ski des Dolomites.
