Que manger en Californie ? spécialités culinaires et gastronomie

Aux États-Unis, on dîne tôt : ainsi, il est rare de trouver des restaurants ouverts après 22h. Par ailleurs, il est souvent nécessaire de réserver.

La gamme de prix est assez large. Si les tacos, hot-dogs et autres spécialités incontournables de la street-food ne coûtent que quelques dollars, un déjeuner dans un restaurant ou un petit café cosy avoisinera rapidement la vingtaine de dollars, en comptant le pourboire et les taxes. Pour leur part, les très bonnes tables se situent à partir des 40 US$. Où que l'on mange, les assiettes sont souvent copieuses : ne faites pas l'impasse sur les doggy bags si vous n'arrivez pas à finir.

Ici, ne pas tipper est extrêmement mal vu : lorsque vous commandez, prenez en compte que vous laisserez sûrement 10 % à 15 % de la note en supplément pour le pourboire. De la même manière, les taxes sont rarement comprises dans les prix affichés au menu. Elles varient selon les États, voire les comtés. Ainsi, en avril 2022, elles étaient de 9,5 % dans celui de Los Angeles, contre 7,75 % dans celui de San Diego et 8,5 % à Sonoma. Consultez leur évolution ici : www.cdtfa.ca.gov.

Les États-Unis sont réputés pour leur Taco Tuesday : chaque mardi, de nombreux restaurants mexicains proposent des offres semblables à des happy hours sur leurs tacos. Autre spécificité locale particulièrement implantée sur la côte Ouest : les Farmers Markets, une succession de stands animant les rues de certains quartiers chaque semaine. Des spécialités libanaises aux italiennes, on y trouve une cuisine internationale savoureuse, préparée avec des produits locaux.

Les enfants sont les bienvenus, puisque les habitants vont eux-mêmes au restaurant en famille – parfois sans trop se soucier du bruit émis par leur progéniture. Les plats étant rarement épicés, les palais non habitués trouveront aisément de quoi se régaler.

À l'instar de la France, il est interdit de fumer dans les restaurants.

Comme partout, certains restaurants qui se revendiquent comme « authentiques » sont loin de l'être. On les reconnaît aisément : par exemple, un établissement « italien » dont le menu indique « pastas »… Quand on sait que ce mot n'existe pas dans leur langue.

Les cafés et salons de thé ferment assez tôt, dans l'Ouest américain. Généralement, ils ouvrent dans la matinée jusqu'aux alentours de 17 heures et se prêtent aussi bien au petit déjeuner qu'au goûter. En plus de quelques voyageurs attablés avec un livre, on y voit essentiellement des digital nomads en train de travailler et des groupes d'amis venus partager un moment de convivialité.

Pour leur part, les bars ferment vers minuit. Quelle que soit la ville, ils sont plus animés à partir du jeudi.

États-Unis obligent, difficile de trouver des adresses réellement bon marché – d'autant que la politique des pourboires est la même qu'au restaurant. Cependant, vous ferez des économies en optant pour le batch brew, le café servi dans une grande tasse, comme à la maison, la plupart des établissements proposant des refills pour seulement deux ou trois dollars.

Comptez généralement 8 US$ pour une pinte de bière et une quinzaine de dollars pour un bon cocktail. Si certains bars proposent des happy hours, ces derniers sont souvent très contraignants au niveau des horaires.

Aux États-Unis, il est interdit pour les jeunes de moins de 21 ans de consommer de l'alcool, qu'ils soient seuls ou accompagnés. Une loi prise très au sérieux, à tel point que les serveurs et serveuses demandent systématiquement à voir les papiers d'identité de leurs clients, dès que le doute sur leur âge est permis.

L'Ouest américain regorge de délicieux donuts bars. Néanmoins, attention : si l'on a tendance à penser qu'il s'agit de salons de thé, ce sont généralement des petites boutiques semblables à des boulangeries. Ainsi, prévoyez un endroit où vous poser pour déguster vos achats.

Comme dans tous les lieux clos destinés à recevoir du public, il est interdit de fumer dans les cafés et les bars, hormis en terrasse.